Crevette,
Deux observations me viennent à l’esprit suite à votre commentaire adressé à Nervyoko :
1 Pourquoi limiter les nationalisations et les services publics à lEurope (quelles que soient les frontières que chacun y voit ?). Une vision mondiale des problèmes et des solutions va-t-elle se substituer de facto à l’étroitesse locale, nationale, continentale ?
2- Plutôt que de croire que les dirigeants du monde n’admettent pas la fin du système qu’ils défendent depuis toujours (ce qui reviendrait à les considérer comme de braves gens au final un peu stupides, ce qu’ils ne sont pas !), ne serait-il pas plus obectif et clair de simplement admettre le principe que la mort du capitalisme les frappe effectivement et collectivement d’une frayeur générale qui confine à l’impuissance de décision raisonnable, sachant que les solutions viendront de toutes façons des peuples et des citioyens eux-mêmes ?
Je formule là ce qui semble à la fois expliquer l’incapacité des dirigeants du monde à définir une quelconque orientation politique commune ( ce qui résulte de leur compréhension que cette crise est mortelle pour le système), incapacité qui participe aussi de la dislocation accélérée du marché mondial par des mesures à la fois désordonnées, protectionnistes contradictoires et affolées, et de l’autre la nécessité que ce soit les plus intéressés à sortir de cette crise (peuples et citoyens) qui poirtent en eux les solutions.
Sur l’Union européenne : nul ne doute qu’elle est finie puisque dans cette crise, elle n’a eu aucune cohésion réelle, que ses pays se sont de suite divisés et affrontés tandis que les protectionnismes s’y sont épanouis commes fleurs après la pluie.
L’UE est morte, son enterrement n’est qu’une question de temps !
Bien cordialement vôtre,