Tout à fait d’accord avec cette opinion d’un journaliste qui semble connaître le milieu et ses contraintes.
Nombre d’ universitaires, imbus de leurs diplômes obtenus depuis de nombreuses années, ont véritablement du mal à comprendre qu’il existe un monde vivant, en dehors de leur marigot, et que ce monde peut avoir des niveaux de compréhension théorique très diversifiés, et en tous cas différents des leurs. L’humilité est rare, chez ces messieurs de l’université !
Je ne suis pas partisan, loin de là, de certaines méthodes journalistiques de recherche permanente du scoop, du micro-trottoir basique et non filtré, et de la dictature de l’Audimat.
Mais il faut bien reconnaître que l’information du citoyen est nécessaire, qu’il faut y employer des mots et des synthèses compréhensibles, et que l’ésotérisme quasi permanent de France Culture, radio des élites universitaires, n’est pas très accessible...
Le dit citoyen a des enfants, qui peut être sont amenés à aborder les études supérieures ; il a besoin de comprendre un peu le système, pour les conseiller au mieux.
Déjà échaudé par ses constats quant à l’efficacité relative du service de l’Education Nationale, dans le secondaire, il n’a que faire des états d’âme et des carrières des enseignants du supérieur.
Il ne comprend d’ailleurs absolument rien à tous ces sigles et barbarismes avec lesquels jouent avec hauteur tous ces initiés. Il comprend simplement qu’ils sont anti-tout ce qui touche à leur statut.
Il veut que ses enfants reçoivent une formation solide, avec des profs présents et compétents, et surtout des perspectives d’avenir professionnel.
Faut-il rappeler que les universités devraient aussi former des adultes compétents, adaptés à l’environnement économique réel, et qui puissent être autre chose que professeurs d’université ?
Aux journalistes, donc, de donner la parole à ces Français inquiets pour leurs gosses...