Cher Max,
Je ne suis pas allé chercher et vérifier toutes les informations, et je ne doute pas qu’il y ait une part de sensationalisme recherché par l’enquête.
De là à dire que tout est bidon, il y a quand même un sacré pas.
Je me suis donc permis de vérifier une des (très nombreuses) informations qui m’ont fait bondir lors du reportage à 1h34 du reportage :
Jean SYROTA, PDG de la COGEMA de 1988 à 1999, était dans le même temps Vice-Président du Conseil Général des mines de 1993 à 1997, qui selon leur propre site, "coordonne les missions permanentes d’inspection des Directions Régionales de l’Industrie , de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE). Confiées à des ingénieurs généraux, ces inspections s’assurent du bon fonctionnement des DRIRE et de la pertinence de leurs actions." (http://www.cgm.org/qui.html) et pour son poste vérifier ici : http://www.annales.org/archives/vpcgm.html
Il était donc le patron de ceux la même qui devaient inspecter son entreprise.
Ne serait-ce que cette information là renforce le crédit des propos tenus dans le reportage, qui donne la parole à Corinne LEPAGE, qu’on ne présente plus et à Michèle RIVASI, ancienne député PS, adjointe au maire de Valence, conseillère du conseil général du Canton de Valence, fondatrice de la Criirad, entre autres.
Très franchement, je considère qu’il y a là un conflit d’intérêt majeur qui se fait sur le dos des Français, et le pire, c’est que c’est de toute évidence systémique, et très grave !
En outre, je note qu’Aréva a tenté de bloquer la diffusion du reportage auprès du CSA, mais sans succès. Porteront-ils plainte contre France 3 ? Ce serait peut-être même un avantage, histoire de mettre l’affaire sur la place publique....
A voir un résumé de la situation du lobby nucléaire, un chipé au hasard, mais assez clair... http://sachakagan.chez-alice.fr/docs/lobby_nucleaire.pdf
Ah et bien sûr, le fameux reportage qui restera en ligne quelques temps en ligne et que je vous conseille vivement :
http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php