Ah ! Oui, effectivement ! Mais a y reflechir je me dis que cela leur permettrait de faire d’une pierre deux coups : demande légitime d’un référendum sur un sujet qui nous concerne tous et mise en oeuvre des engagement pris, c’est a dire dénoncer le fait que la loi organique n’ait pas été votée...
Oui, c’est vrai que sa légitimité
électorale ne peut en aucun cas êtreremise en cause. Je trouve cela
d’autant plus navrant que pour ma part, il a été clair sur ses
intentions et son programme pour qui aurait pris la peine de bien
lire, et son programme, dans les grandes lignes, il le tient... C’est
navrant, parce que je suis convaincu que peu de gens s’en sont
préoccupé et on voté contre SR (qui n’était pas un vote attirant
non plus, et « dézinguée » par son propre camp, de
surcroît) sans voir ce que cela engageait véritablement derrière.
Aujourd’hui on paie le prix de ce que je considère une
« inconséquence » d’un grand nombre d’électeurs qui
regrettent leur choix...(et non, ce n’est pas parce que je ne suis
pas d’accord qu’« ils » ont forcement tort, ou ont fait
fausse route, mais en l’occurrence, je crois que c’est ce qu’il s’est
passé.. ; Enfin...) Mais vous,qui semblez être en accord avec
cette majorité, êtes vous satisfait de ces réformes mises en
place ? Pensez-vous vraiment qu’elles vont dans le bon sens ?
Pensez-vous vraiment qu’il y ait une philosophie humaniste ou de
partage équitable, d’égalité dans les mesures mises en place ? Pour
ce qui est des manifestants, une réaction d’une jeune femme au JT a
très bien résumé le problème "je travaille dans le privé,
je n’ai pas le droit de faire grève", c’est une réalité que
les syndicats ne semblent pas vouloir prendre en compte. Les salariés
du privé ont peur de se faire mal voir de leur supérieurs. Des
manifestations organisées sur le week-end permettrait a d’autres que
ceux qui sont sa »rs de leurs droits et les font valoir de
participer. Enfin, pour finir, je dirait que ce n’est pas par ce
qu’il sont élus démocratiquement qu’un président et sa majorité
ont forcement raison sur tout ou que les citoyens s’engagent a dire
amen a tout ce qui est mis en place pendant la durée des mandats,
sans protestation possible ni prise en compte (réelle) de leur point
de vue. Votre rappel a la légitimité du pouvoir en place laisse
entendre qu’on devrait « la boucler » et accepter leurs
décisions, toute opposition devenant « illégitime », ce qui
revient en somme a une sorte de « démoctature », démocratie
pour les périodes électorales et le jour du scrutin, puis dictature
(pas d’opposition possible) pour le reste du mandat... Ce n’est pas
encore le cas, mais il me semble qu’on s’en rapproche
dangereusement...(Et sur ce point les syndicats comme les partis de
gauche ont clairement leur part de responsabilités a prendre...)
Moi, un truc que je ne comprends pas, c’est que la gauche a bien 1/5e des membres du parlements, non ? Cela signifie normalement qu’avec une pétition réunissant 10% de l’électorat inscrit, ils pourraient organiser un referendum sur la question... Et la , plus de comptes hasardeux ou de « ce n’est pas la rue qui gouverne », on pourrait peut-être avoir enfin un semblant de débat sur le sujet et non pas seulement des déclarations dogmatiques et péremptoires des deux camps... Peut-être aussi quelques propositions sensées et réalistes, à défaut d’être parfaites et totalement juste à tout le moins un peu plus équitables...
Tout à fait d’accord avec peachy carnehan. C’est là, pour moi, l’aspect le plus scandaleux de cette affaire, parce que pris isolément, ni le reportage en caméra cachée/infiltration, ni la dénonciation ne me choquent vraiment. En revanche, jouer sur les deux tableaux est inadmissible ! Car la dénonciation est faite de manière tout à fait officielle, revendiquée par ses auteurs qui se clament dans le même temps journalistes et tirent à la fois gloriole et profit de leur dénonciation, tout en mettant à mal l’ensemble de la profession. Le message est clair : rien ne garantit désormais qu’un journaliste ne change pas d’avis et ne se positionne dans une attitude de « citoyen responsable » pour dénoncer sa source auprès de la police. La protection des sources n’empêche en rien la police de faire son travail, mener sa propre enquête et arrêter des coupables... Pas de protection, pas de sources, et un bon nombre de scandales ne pourront plus être dénoncés. Le plus choquant est de voir ces « journalistes » se pavaner en se drapant dans une cape de « bon citoyen modèle » qui a dénoncé à la police des monstres, alors qu’il est évident qu’il y a un conflit d’intérêt , une chasse à l’audimat et au scoop qui laissent planer un très gros soupçon sur la probité et la réelle volonté des journalistes en cause. Ont-il agi d’abord par intérêt personnel et vénal, pour se faire « mousser » et se poser comme « héros » plutôt que pour sauver de futures victimes ? Il n’y a aucun moyen de le savoir ou de l’affirmer. Mais je remarque que le plus généralement, les vrais héros ne considèrent pas leurs actes comme « extraordinaires », mais comme tout à fait ordinaires et naturels ; ils ne se mettent pas en avant comme ceux-là.
Ah, oui, la langue ! Quid des maghrébins, canadiens et autres « allogènes » francophone/philes (ou qui du moins ont un niveau suffisant de survie en français ?) -Pour reprendre une certaine « métalangue » appréciée d’un certain « public »- Sont-ils suffisamment intégrés pour vous ? Ou doivent-ils aussi adopter le camembert, se coller une baguette sous le bras et se visser un beret sur la tête orné d’un badge UMP en sifflotant « alexandrie, alexandra » ? Soyons un peu sérieux, je parle de personnes qui découvrent le pays et font un minimum d’efforts pour communiquer avec les autres... Et je pense qu’en France, c’est plutôt l’accueil « zéro » ou « chacun pour soi »... La question est pourquoi ? D’où est ce que ça vient ? Tenez, un autre exemple de différence flagrante avec les US : le premier jour de travail. Aux States, c’est un truc à rendre dingue n’importe quel français : ils vous prennent par la main et vous expliquent TOUT, mais absolument tout du fonctionnement de votre poste, y compris le fonctionnement de la photocopieuse et des règles de la cafétaria ! Réaction du français : « mais ils me prennent pour un débile mental ou quoi ? » Parce qu’en France, la norme, c’est plutôt « voici vos horaires, voici votre bureau, vos clefs, voici votre chef et bonne journée... » En fait, l’américain, en montrant tout, vous prévient de ce qu’il attend de vous et au premier écart il vous dit : « vous vous rappelez ce que je vous ai dit à l’embauche ? Vous m’écoutiez, au moins ? La prochaine fois que vous refaites cette erreur, ce sera la porte (ou une sanction plus sérieuse,mais dès la première fois, il y a souvent sanction) Dans le contexte français, à la première incartade, l’employé prend un air innocent et dit »Ah bon ? Mais je n’étais pas au courant, personne ne m’a rien dit !« Ce qui lui laisse une deuxième chance où il dira »Aah, oui, c’est vrai, je suis désolé, j’avais oublié...Vous savez, j’avais pris l’habitude...Gnagnagna...« Et en cas de sanctions, hop, petit discours à la façon »la noiraude ou Caliméro : « c’est vraiment trop injuste ! » Donc, pourquoi ce genre d’accueil, de mise en place ? Donc,