Oui, c’est vrai que sa légitimité
électorale ne peut en aucun cas êtreremise en cause. Je trouve cela
d’autant plus navrant que pour ma part, il a été clair sur ses
intentions et son programme pour qui aurait pris la peine de bien
lire, et son programme, dans les grandes lignes, il le tient... C’est
navrant, parce que je suis convaincu que peu de gens s’en sont
préoccupé et on voté contre SR (qui n’était pas un vote attirant
non plus, et « dézinguée » par son propre camp, de
surcroît) sans voir ce que cela engageait véritablement derrière.
Aujourd’hui on paie le prix de ce que je considère une
« inconséquence » d’un grand nombre d’électeurs qui
regrettent leur choix...(et non, ce n’est pas parce que je ne suis
pas d’accord qu’« ils » ont forcement tort, ou ont fait
fausse route, mais en l’occurrence, je crois que c’est ce qu’il s’est
passé.. ; Enfin...)
Mais vous,qui semblez être en accord avec
cette majorité, êtes vous satisfait de ces réformes mises en
place ? Pensez-vous vraiment qu’elles vont dans le bon sens ?
Pensez-vous vraiment qu’il y ait une philosophie humaniste ou de
partage équitable, d’égalité dans les mesures mises en place ?
Pour
ce qui est des manifestants, une réaction d’une jeune femme au JT a
très bien résumé le problème "je travaille dans le privé,
je n’ai pas le droit de faire grève", c’est une réalité que
les syndicats ne semblent pas vouloir prendre en compte. Les salariés
du privé ont peur de se faire mal voir de leur supérieurs. Des
manifestations organisées sur le week-end permettrait a d’autres que
ceux qui sont sa »rs de leurs droits et les font valoir de
participer.
Enfin, pour finir, je dirait que ce n’est pas par ce
qu’il sont élus démocratiquement qu’un président et sa majorité
ont forcement raison sur tout ou que les citoyens s’engagent a dire
amen a tout ce qui est mis en place pendant la durée des mandats,
sans protestation possible ni prise en compte (réelle) de leur point
de vue. Votre rappel a la légitimité du pouvoir en place laisse
entendre qu’on devrait « la boucler » et accepter leurs
décisions, toute opposition devenant « illégitime », ce qui
revient en somme a une sorte de « démoctature », démocratie
pour les périodes électorales et le jour du scrutin, puis dictature
(pas d’opposition possible) pour le reste du mandat... Ce n’est pas
encore le cas, mais il me semble qu’on s’en rapproche
dangereusement...(Et sur ce point les syndicats comme les partis de
gauche ont clairement leur part de responsabilités a prendre...)