article parodique non publié faute de place :
ici il y en a un peu alors profitons en...
même sujet article parodique lui aussi...
Astérix ne serait pas gaulois mais sioniste. Voilà ce qu’a tenté de démontrer cet après-midi à la sorbonne Marouk Alkashi lors de la soutenance de sa thèse de doctorat .
Coup de tonnerre cet après-midi à la Sorbonne lorsque l’étudiant d’origine iranienne Marouk Alkashi a exposé une thèse expliquant que la célèbre bande dessinée Astérix et Obélix serait une oeuvre sioniste. Selon lui l’auteur juif Gosciny aurait construit une parabole des rapports entre l’état israelien et ses voisins arabes. Comment expliquer sinon les étranges points communs entre les situations respectives de l’état israelien au moyen orient et du village gaulois dans l’empire romain ? Tous deux sont des peuples qui sont censés défendre irréductiblement leur liberté contre des empires qui les oppressent. Marouk Alkashi va plus loin encore dans « la provocation » pour reprendre les mots de Bernard Henri Levy présent dans la salle. En effet, l’étudiant iranien va jusqu’à comparer la potion magique à l’arme nucléaire. Pour lui, c’est la potion magique qui rend les gaulois intouchables tout comme l’arme nucléaire rend indiscutable la politique israelienne. Il surenchérit ensuite en faisant un parallèle entre les positions de victimes des juifs et des gaulois qui légitimerait l’utilisation répétée et absuive d’une force de frappe largement supérieure à celle de leurs éternels ennemis. Alain Finkelkraut qui s’était lui aussi déplacé à déclarer que « cette thèse de Doctorat est une insulte à la culture française et à ses valeurs républicaines et qu’elle refléte bien l’islamisation actuelle des sciences occidentales. » C’est sous les sifflets de l’assistance que le jeune Marouk Alkashi a reçu son titre de docteur des mains de son directeur Hamid Kalef. Lorsque ce dernier fut évacué après avoir reçu un projectile encore non identifié, Bernard Henri Levy se saisit du micro arguant qu’il avait « confirmé par cette triste cérémonie son appartenance à l’axe du mal." Quant à Gosciny, il y a fort à parier qu’il n’aurait jamais imaginé que son cher Astérix serait au centre d’une aussi grotesque polémique.
Arobas