Chomski n’a-t-il pas écrit les éloges les plus enflammés du communisme vietnamien, même après avoir appris comme tout un chacun l’existence des goulags aussi appelés en litote « Nouvelles Zones Économiques », où se fit la « rééducation » de deux millions de vietnamiens « re-localisés » ? Il s’est fait le champion de Pol Pot et de ses Khmers Rouges, même après avoir appris l’existence des « killing fields », dont il a d’abord minimisé l’impact en 1977 (« quelques milliers », selon lui !), puis, en 1980, attribué ces morts à de mauvaises récoltes et enfin, en 1988, imputé la responsabilité.. . aux États-Unis ! De même, il a justifié le régime totalitaire de Mao comme « relativement juste » et « vivable », celui de Staline comme non seulement « moralement équivalent » à celui des États-Unis mais à tout prendre, meilleur car moins impérialiste ! La haine des États-Unis est une constante obsessive dans l’articulation de sa pensée politique.
Paradoxalement, si les circonstances s’y prêtent, Chomsky donne aussi son appui à l’extrême droite par la médiation de son appui à l’extrême gauche. Je veux parler ici de son appui au livre de Robert Faurisson, issu du mouvement d’extrême gauche La Vieille Taupe, lequel entretenait des relations très coopératives avec le mouvement d’extrême droite Ogmios. Chomsky a préfacé le livre de Robert Faurisson dont la thèse centrale est celle de l’extrême droite, à savoir que les chambres à gaz hitlériennes et le génocide des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale forment un seul et unique « mensonge historique ».
Sources :
http://maranatha.mmic.net/Chomsky.htm