Excellent article, même si je dois avouer que je ne comprend pas tout loin de là. Votre article aurait gagné à être simplifié à la démonstration de quelques réactions chimiques évidentes, en renvoyant les démonstrations purement techniques en annexe, sous peine de voir bon nombre de lecteurs décrocher.
Etant un AntiVIH-Sida convaincu, quelques remarques :
- Vous ne faites nullement la démonstration que le VIH est la cause d’une déficience immunitaire. Celui-ci semble bien être une conséquence plutôt qu’une cause.
- Vous dites les Tri-thérapies ont beaucoup amélioré l’état des personnes atteintes. Certainement, mais vous ne parlez pas de l’amélioration des conditions de vie (hygiene, nourriture, abandon de pratiques négatives comme les drogues ’récréatives’). Le Prof Montagnié reconnait d’ailleurs la valeur fondamentale de l’alimentation des personnes dites ’contaminées’.dans le traitement du Sida, particulierement en Afrique.
- Il me semble que vous sous-estimez grandement l’imposture des tests du Sida, dont vous soulignez pourtant le caractere empirique peu convaincant. J’ai lu que les tests depuis les années 90 englobaient beaucoup de cas d’anciennes maladies, que la détection des cas du sida concernait un panel de plus en plus élargi de maladies, dont certaines n’ont rien à voir avec le sida. Ce qui expliquerait par exemple la fausseté lamentable des statistiques sur le sida en Afrique, à laquelle vous n’apportez pas de réponse.
Ceci dit, je trouve tres appréciable votre approche en tant que chimiste, qui me semble équilibrée et objective. Le fait que la recherche sur le phénomene du SIDA soit circonvenue en général aux seuls rétro-virologistes, science tres récente de plus, me semble une source d’erreurs et de mauvaises interprétations. Une approche regroupant plusieurs spécialités (biologie, chimie, virologie et d’autres) serait bien plus rationnelle et efficace.
Mais les virologistes(et surtout les laboratoires qui les soutiennent) veulent-ils partager la manne de la recherche sur le SIDA ?
Le fric est décidement le meilleur ennemi de la médecine.