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Accueil du site > Actualités > Technologies > Sida, VIH et stress oxydatif

Sida, VIH et stress oxydatif

J’ai été interpelé il y a près de 10 ans par la position du précédent président d’Afrique du Sud, Thabo Mbeki. Je ne me suis jamais auparavant soucié du VIH.
Ce qui avait provoqué mon intérêt était que ma confiance dans les instances officielles internationales était limitée dans de nombreux domaines, et qu’il me semblait qu’il y avait là une tentative intéressante de libérer le peuple sud africain du joug que lui font porter les nations occidentales.

NB : je suis "caucasien", voire "aryen", mais bien entendu je ne cautionne aucune utilisation ségrégationniste de ces appellations.

Lorsque j’ai découvert l’existence de personnes qui mettaient en cause le rôle du VIH dans le Sida, j’ai bien entendu été très choqué.
Mais ma formation de scientifique m’a poussé à analyser plus à fond ce phénomène.

Il faut tout vérifier, et c’est uniquement après avoir épluché une quantité invraisemblable de publications "mainstream" que j’ai pu ébaucher quelques hypothèses que je me suis décidé à vous faire partager, malgré leur caractère inhabituel.

Le principal reproche fait au Dr. Peter Duesberg et à ceux qui l’accompagnent dans sa "croisade" repose sur leur déni de l’activité thérapeutique des trithérapies, plus encore que sur la non responsabilité du VIH dans le Sida qu’ils promeuvent. En effet, l’argument qui prévaut actuellement lorsque l’on interpelle un médecin ou un biologiste sur la réalité de la responsabilité du VIH consiste à invoquer l’extraordinaire amélioration des patients qui est apparue lors de l’introduction de la trithérapie en 1995-1997. Le site intoxsida donne d’ailleurs une bonne courbe représentative de l’évolution de la mortalité jusqu’en 2000 environ, et on constate bien cette chute brusque après 1995. Il s’agit-là de données expérimentales provenant de la clinique que personne ne devrait nier. Par la suite, un récent article du Lancet  montre qu’il y a eu stagnation de cette évolution, indiquant que la trithérapie permet globalement de demeurer au niveau de mortalité des années 1996-97.

L’autre déni, qu’en l’occurrence ni le Dr. Duesberg ni le Dr. Rasnick ne partagent, c’est celui de la réalité de la présence d’une particule infectieuse chez les personnes malades du Sida. Ce déni a été propagé par le Dr. Val Turner et son équipe du groupe dit de « Perth » en Australie. Il a été repris par le Dr. Stefan Lanka. Là encore, Luc Montagnier a montré que les cocultures de matériel isolé selon les méthodes approuvées pour les rétrovirus (ultracentrifugation...) faisaient apparaître une augmentation importante des marqueurs de ce qu’il allait appeler le LAV. Il y a donc bien infectiosité in vitro. A noter qu’il fait part d’un « travail de romain » pour mettre en évidence au microscope électronique des particules du type rétrovirus dans ce matériel ayant subi l’ultracentrifugation, et qu’il s’est rabattu sur la mise en évidence dans le plasma de particules qui s’échappent des cellules T (budding).

Tout cela, ce sont les faits. Et on ne doit pas nier les faits, car ce sont eux qui guident la démarche scientifique.

Mais il y a encore d’autre faits qui peuvent faire supposer que la théorie qui essaye d’expliquer ces faits n’est peut-être pas la meilleure.

Cette hypothèse, à savoir l’apparition d’une épidémie rétrovirale, a eu comme principal corollaire la mise en place d’estimations qui devaient avertir le monde sur le danger qu’il courait. C’est ainsi que depuis de nombreuses années, divers instituts, grâce aux modèles mathématiques proposés par l’OMS (par exemple l’épimodel) prévoient l’évolution des populations des pays que l’on considère comme les plus touchés en tenant compte de l’impact du sida sur la mortalité.

Et depuis 20 ans, ces prévisions ont toujours été démenties par la réalité. Certes, de nombreux documents disponibles il y a 5 ans sur la toile ont été effacés. Mais nous disposons encore de données qui posent question. Ainsi, les prévisions concernant l’évolution de la population en Afrique Australe opérées par le bureau de recensement américain (BRA) et fondées sur l’épimodel ont toujours été totalement erronées. Déjà pour l’an 2000, le BRA prévoyait une croissance au Botswana de 0,76% en tenant compte de l’impact supposé du Sida, et de 2,5% sans en tenir compte. Je dispose encore de ce document sous forme pdf, mais la source n’existe plus. Les données démographiques proposées par Populationdatanet  et statoids montrent une croissance de 2,55% de cette population entre 2001 et 2004.

En ce qui concerne l’Afrique du Sud, des sources sûres, là encore, montrent que les modèles qui sont utilisés pour donner au monde entier les nombre de séropositifs, la mortalité et l’évolution de la population sont erronés. Ainsi, Le Pr. Rozenbaum a-t-il édité une présentation où il est tout à fait évident que les projections de population pour 2008 faites en 2004 par le BRA correspondent à une baisse de la population aux environs de 43 millions avec Sida, et une augmentation de celle-ci à 49 millions sans Sida en 2008. Or quelle population le même BRA indique-t-il en 2008 ? : 48,7 millions. Ces chiffres devraient suffire à convaincre tout honnête homme que les modèles à partir desquels sont calculés les chiffres donnés aux médias à propos de l’Afrique Australe et de l’Afrique du Sud en particulier sont fondamentalement erronés.

Ces chiffres sont obtenus en particulier en admettant que les probabilités de transmission par acte en Afrique sont particulièrement élevées, ce qui est là encore contredit par les faits. Wikipedia donne d’ailleurs les taux de transmissions officiels, sources à l’appui, à savoir 0,5 à 1 pour mille dans une relation hétérosexuelle receptive et 2 à 6 sur 10000 lorsqu’elle est insertive. D’autre part, les données de séropositivité sont obtenues par des tests EIA anténataux et l’on sait bien que la grossesse, surtout multiple, peut conduire à de faux positifs. On peut par exemple se référer à la discussion dans cette publication de Weber et al.

Tout naturellement, nous en venons à parler des tests dits « tests du VIH ». Peter Duesberg affirme que ces tests ne veulent rien dire, car pour lui, le VIH n’a rien à voir avec le Sida. C’est évidemment complètement faux. Mais, si on étudie de manière précise comment ces tests ont été et sont mis au point, on constate qu’ils sont tous étalonnés à partir de panels de séroconversion obtenus par les diverses fournisseurs auprès de personnes pour qui les premiers tests mis sur le marché ont montré une séroconversion. Les nouveaux tests servent simplement à montrer la séroconversion de manière plus précoce. Mais comment les premiers tests ont-ils été étalonnés ? A partir de cultures de clones du virus ? A lire les documents comme celui présenté plus haut (Weber et al.), Ils ont plutôt été étalonnés à partir de la probabilité que les personnes présentant un certain niveau de ces protéines sont devenus malades d’un sida déclaré. Il semble donc que ces tests soient plutôt des tests indiquant la probabilité de faire un sida. Et cela est cohérent avec la notion de « cut’off » dont le calcul pour les tests étudiés est donné dans le document de Weber et al : « Samples with an index value (extinction of the sample divided by the cutoff value) of ≥1 are considered to be positive. »

 

Si l’on veut bien comprendre ce que signifie cette phrase, on ne peut qu’être étonné. La personne qui présente un index de 0,9 sera considérée comme séronégative, alors que celle qui a un index de 1,1 est séropositive. Cela signifierait que la personne séronégative ne présente que 20% d’anticorps en moins que la personne séropositive, et que les anticorps de la première personne n’ont rien à voir avec ceux de la seconde, qui eux seraient spécifique du VIH. Ceci est en franche contradiction avec les principes même de la réaction chimique et confond le quantitatif et le qualitatif. Ce test ressemble bien plus aux nombreux tests biologiques courants – cholestérol, sucre, Protéine C-réactive,… - qui indiquent qu’à partir d’un certain seuil, il y a danger. Cela signifie aussi que nous sommes tous séropositifs, et que cette séropositivité est une nécessité au bon fonctionnement du système immunitaire. Un index courant chez les gens en bonne santé est de 0,1 à 0,2.

Tout ceci ne concorde pas avec l’idée d’un rétrovirus présent ou non. Ou plutôt, ce rétrovirus est peut-être une formation endogène (mais non génomique) indispensable dont la réplication est exacerbée par certains cofacteurs et qui devient alors pathogène, avec un effet « boule de neige ». Quelles données expérimentales pourraient-elles corroborer une telle possibilité ?

Tout d’abord, cette publication de Huber et al. Il y est indiqué que des macrophages tués grâce à des moyens exogènes quelconques émettent des particules capables de porter la mort à d’autres macrophages. Je ne prétend pas qu’il soit prouvé que le VIH soit de même nature que ces particules, mais cette hypothèse cadre bien avec ce que j’indiquais au-dessus : en état de bonne santé, ce processus de suicide cellulaire fonctionne à très bas bruit, est associé à un index EIA très bas, et est indispensable au « nettoyage » métabolique. C’est une piste à explorer.

Ensuite, Aquaro et al. ont montré que les marqueurs utilisés pour indiquer la présence du VIH (P24) dépendent de manière intime de la présence ou non d’une entité chimique simple et pourtant si peu étudiée jusqu’à très récemment (10 ans) : les ions peroxynitrites (ou l’acide peroxynitreux). Les clones du VIH eux-mêmes sont la source de ces ions, mais sont détruits si ces ions disparaissent. Il y a donc une interdépendance entre le VIH et les peroxynitrites.

Or quel est le rôle de ces peroxynitrites dans le métabolisme ? Justement, il y a de fortes présomptions qu’ils soient les effecteurs réels de l’apoptose cellulaire, au terme d’une série complexe de réactions enzymatiques mettant par exemple en jeu les caspases. Leur propriété d’agent de nitration des tyrosines est tout-à-fait remarquable, et de nombreuses études montrent que c’est justement la nitration des tyrosines membranaires qui conduit à la mort cellulaire. Dans le document de Koppenol on constate par ailleurs que la vitesse d’oxydation de nombreuses molécules indispensables par ces peroxynitrites est très élevée (cystéine, donc glutathion, composés séléniés,…)

Et justement que constate-t-on dans la maladie Sida, en plus de la déficience en CD4+ ? Eh bien, l’absence de glutathion est commune, et s’aggrave simultanément à l’aggravation de la maladie. On constate aussi une déficience marquée en sélénium, qui est l’élément indispensable au bon fonctionnement de la Glutathion peroxydase, seule enzyme capable d’éviter l’oxydation irréversible du glutathion en sulfonate , voire en sulfate par les peroxynitrites, permettant au contraire de former ce qu’on appelle communément le glutathion oxydé, qui comporte un pont disulfure dont d’autres enzymes, dont la glutathion réductase, vont permettre la réduction en thiol (glutathion recyclé) à partir de NADH, et donc, par effet de cascade, à partir des réducteurs classiques tels la vitamine C (Il y en a bien d’autres).

Le Pr Luc Montagnier est d’ailleurs partie prenante de l’association entre VIH et oxydation. Il indique ainsi au §5 : « Enfin un des problèmes majeurs non totalement résolu de la pathogénèse du Sida, reste l’explication de la mort massive des lymphocytes T4. Contrairement à ce que l’on croyait il y a quelques années, cette disparition, qui existe dès la période asymptomatique, n’est pas due à l’infection directe des cellules par la souche virale, qui est alors peu cytopathogène, mais à des mécanismes indirects touchant les cellules CD4+ non infectées ; celles-ci ont une propension à mourir d’apoptose, comme d’ailleurs les cellules CD8+. En fait, toutes les sous-populations immunitaires sont touchées par ce phénomène, bien que ce soient les CD4+ qui disparaissent en nombre. Un des médiateurs de cette apoptose est l’existence d’un fort stress oxydant caractérisé par une prévalence de molécules oxydantes (radicaux libres) sur les défenses antioxydantes de l’organisme : ainsi le taux de glutathion oxydé est-il très élevé, de même que celui des LDL (Low density lipoproteins) oxydées. »

Enfin, d’où viennent ces peroxynitrites ? Le document de Koppenol nous éclaire encore une fois : il se forme avec une vitesse époustouflante à partir de monoxyde d’azote et d’ion superoxyde. Et il a été montré que ce monoxyde d’azote avait un double effet : antiapoptotique tant que le glutathion cellulaire est en quantité suffisante, et apoptotique lorsque ce glutathion est déficient. En langage de chimiste, cela signifie que le glutathion empêche la formation excessive de peroxynitrite, et sa disparition laisse toute latitude à la réaction de formation des peroxynitrites de se produire.

Il semble donc assez logique de penser que pour éviter la réplication du VIH, il faut soit éviter les composés donneurs de monoxyde d’azote en l’absence de glutathion, soit utiliser des substances capables de détruire les peroxynitrites.

Si l’on étudie attentivement la structure chimique des composés incriminés initialement dans l’apparition du Sida aux EU et en Europe, on constate qu’ils sont bien des donneurs de NO, capables également de détruire le glutathion : les nitrites d’alkyle, les amines secondaires et tertiaires qui constituent les principales drogues et qui sont métabolisées irréversiblement en hydroxylamines et N-oxydes, donneurs de NO. En Afrique étaient (et sont encore) utilisés couramment d’autres donneurs de monoxyde d’azote : les dérivés nitrés (chloramphénicol, métronidazole), les hydrazides (isoniazide). De plus, les sols des pays d’Afrique Australe sont très pauvres en sélénium.

Les composés utilisés dans la lutte contre le Sida, à partir des années 1980, tous les composés utilisés pour combattre les infections opportunistes sont des donneurs de monoxyde d’azote (bactrim, et toute la panoplie d’antibiotiques comportant des oximes ou des éthers d’oxime). L’AZT ne manque pas à l’appel, mais son mode d’action est lié aux propriétés très particulières de la fonction azoture, plutôt qu’au remplacement du OH en 3’ par ce groupement azoture.

L’azoture a ceci de particulier que c’est une structure possédant un degré d’oxydation bas, avec des propriétés oxydantes importantes. Il est donc capable de détruire les peroxynitrites par médiamutation, tant que le milieu demeure assez réducteur (glutathion), mais si ce milieu réducteur disparaît, il se transformera facilement en monoxyde d’azote, puis en peroxynitrite. C’est un peu ce qui se passe avec l’AZT – pour lequel il a été montré qu’il oxydait lentement le glutathion de manière irréversible. Au début, il a une action positive, détruisant les peroxynitrites, ce qui évite partiellement la réplication du VIH, et donc permet aux CD4+ de remonter. Puis, rapidement, il devient toxique par manque de réducteurs cellulaires et entraîne la mort. C’est sans doute ce qui s’est passé entre 1987 et 1995.

En 1994 – 1996 apparaissent de nouvelles molécules qui vont bouleverser le traitement du Sida. Quelle est la molécule utilisée en trithérapie dont l’utilisation s’est pérennisée jusqu’à aujourd’hui ? Si vous épluchez toutes les études cliniques publiées depuis, vous constaterez que, systématiquement, on retrouve dans la trithérapie soit du 3TC, soit du FTC. Ces deux molécules sont jumelles, ne différant que par un fluor substituant un hydrogène du cycle cytidine. Mais il est clair que leur succès vient du soufre qui remplace CHOH en 3’ du cycle desoxyribose. Et qu’apporte-t-il comme propriétés chimiques, ce soufre ? Eh bien, en se référant au document de Koppenol, il doit être tout aussi facilement oxydé par les peroxynitrites en S-oxyde que ne l’est le composé sélénié de la figure 7, car les potentiels rédox des couples R2SO/R2S et R2SeO/R2Se sont identiques. C’est bien ce que l’on observe puisque le seul métabolite du 3TC est le S-oxy 3TC.

Par ailleurs, il est fort probable que le 3TC et le FTC, qui sont des oxathiolanes, soient facilement clivés par les électrophiles (les protons, ou même l’ion nistrosyle NO+ dérivé du monoxyde d’azote. C’est donc un piège à monoxyde d’azote et à peroxynitrite.

Il n’est pas étonnant qu’il y ait eu une nette amélioration de la situation sanitaire des malades du Sida à partir de cette époque.

Les autres « antirétroviraux » modifient également les marqueurs du VIH. Pourquoi ? Parce qu’ils sont tous des réducteurs ou des pièges à agents de nitration, ce qui revient chimiquement au même. Les cycles aromatiques de la névirapine, du lopinavir, la triple liaison de l’éfavirenz sont autant de pièges à électrophiles (oxydants et agents de nitration). La liaison carbone – phosphore du ténofovir lui confère bien entendu ces propriétés réductrices.

Cela ne veut pas dire que tout est rose ! En effet, les métabolites de la névirapine sont des phénols obtenus par oxydation, et il est bien connu que les phénols sont à l’origine de rash cutanés parfois mortels. La structure du ténofovir est particulièrement intéressante, car elle possède une suite d’atomes le rapprochant du glyphosate, le produit actif du Roundup. Il serait bon de continuer à faire des recherches intensives au sujet de tous ces composés.

En conclusion, je pourrais dire que la plupart des incohérences du modèle tout viral pourraient sans doute être résolues si l’on y associait cet aspect chimique, seul capable d’expliquer une incohérence telle que celle soulevée par Bruneau et al. au Canada. L’existence de faux positifs (> à 1%, et représentant parfois 5% de la totalité des tests) peut alors être expliquée par l’intervention d’autres facteurs que la transmission sexuelle, qui, eux aussi, favorisent l’apparition de peroxynitrites.

Je ne prétends pas détenir la vérité, mais propose des pistes de recherche. Un de mes principaux soucis est le traitement odieux qui est réservé aux personnes séropositives dans la vie courante : ségrégation, racisme, etc... ainsi que le dénigrement - quelle étymologie - des habitants de l’Afrique subsaharienne.


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77 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 16 février 2009 14:09

    Bonjour, excellent article, merci. Je ne suis pas informé, ni en médecine ni en chimie, mais un peu en bon sens, comme tout le monde.

    Je lis : ""Si l’on veut bien comprendre ce que signifie cette phrase, on ne peut qu’être étonné. La personne qui présente un index de 0,9 sera considérée comme séronégative, alors que celle qui a un index de 1,1 est séropositive. ""

    Au début de la découverte de cette maladie - en gros et à peu de chose près, du test de dépistage si j’ai bien compris - on disait que le diagnostic si sévère qu’il équivalait à une condamnation à mort. Alors je pose la question : étant donné qu’il n’y aurait qu’une différence quantitative entre ceux qui étaient déclarés atteints et les autres, est-il permis de penser que les malchanceux étaient davantage victime du traitement que de la maladie ?

    C’est un peu ce que m’a semblé confirmer votre article, notamment ce que vous dites au sujet de l’AZT.


    • 1984 16 février 2009 15:35

      Exactement, mais attention, là tu touche à pire que le 11 septembre !


    • Romain Desbois 17 février 2009 12:39

      @l’auteur

      Est-ce que ce que vous expliquez serait la raison pour laquelle la spiruline (algue) à l’air d’agir de manière très sensible sur personnes contaminées.
      C’est par empirisme qu’au Soudan je crois alors que la spiruline était donnée à des personnes sous alimentées, l’on s’est rendu compte que celles atteintes du SIDA n’avaient plus de maladies opportunistes.

      La spiruline étant composée de fort taux des composés que vous citez, celà confirmerait votre article.


    • janequin 18 février 2009 08:34

      Rien n’est à écarter. Cependant, des sites comme celui-ci font l’amalgame entre composition en acides aminés par exemple et ses propriétés nutritives.

      En réalité, il faudrait savoir quelles sont les protéines formées par ces acides aminés, quelles réactions elles peuvent catalyser, sous quelle forme se trouvent les oligoéléments - par exemple si le soufre en question se retrouve dans des coenzymes Fer-Soufre,...

      Vous savez, ce n’est pas parce qu’un produit est "naturel" qu’il ne faut pas essayer de comprendre la chimie qui sous-tend son action.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 10 octobre 2021 09:28

      @Mathias_gibbs
       
      Bonjour, qu’est-ce qui vous a pris de déterrer ce vieil article qui date de 2009 ?
      En tous les cas, grâce à vous il peut revenir opportunément

      sur le devant de la scène !
       
      En effet, le premier commentaire (de JL alias Francis) en début d’article est une perche fantastique tendue à tous ceux qui voudront bien faire un parallèle entre le test VIH et les tests PCR actuel  :

      Traitement du VIH et traitement du Covid, même scénario mêmes méthodes.
       
       Bien à vous.
      ps. Je crois qu’il serait bon de revisiter les anciens articles relatifs au VIH etceux relatifs à la H1N1.


    • chantecler chantecler 10 octobre 2021 10:15

      @Francis, agnotologue
      Salut !
       smiley
      Je ne sais pas si tu as relu les commentaires et le débat au sujet du dépistage du VIH !
      C’est passionnant .


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 10 octobre 2021 17:47

      @chantecler
       
       Non. C’est où ? Un lien ?
       
      Mathias_gibbs

      à qui je répondais a déjà disparu des écrans radars ?


    • keiser keiser 16 février 2009 14:19

      @Janequin .

      N’etant pas un specialiste , je vais relire votre article pour bien l’assimiler .

      Mais apres une premiere lecture , je pense pouvoir dire que je suis d’accord sur le fond .

      Je vous remercie donc pour votre travail .

      Il est temps , en effet , d’avoir une autre approche de cette affection .

      Il y a une question (quand même) smiley

      Vous dites : "pour lequel il a été montré qu’il oxydait lentement le glutathion de manière irréversible."

      Peut etre , pouvez vous m’expliquer cette destruction irreversible car si je comprends bien , même avec des apports pour faire remonter son taux (glutathion) , cela serait donc impossible et vain ???

      Pour finir , le recour à un bilan par analyse orthomoleculaire serait donc d’actualité , au moins dans ce type d’affection ?

      Encore merci !


      • Philou017 Philou017 16 février 2009 15:27

        Excellent article, même si je dois avouer que je ne comprend pas tout loin de là. Votre article aurait gagné à être simplifié à la démonstration de quelques réactions chimiques évidentes, en renvoyant les démonstrations purement techniques en annexe, sous peine de voir bon nombre de lecteurs décrocher.

        Etant un AntiVIH-Sida convaincu, quelques remarques :

        - Vous ne faites nullement la démonstration que le VIH est la cause d’une déficience immunitaire. Celui-ci semble bien être une conséquence plutôt qu’une cause.


        - Vous dites les Tri-thérapies ont beaucoup amélioré l’état des personnes atteintes. Certainement, mais vous ne parlez pas de l’amélioration des conditions de vie (hygiene, nourriture, abandon de pratiques négatives comme les drogues ’récréatives’). Le Prof Montagnié reconnait d’ailleurs la valeur fondamentale de l’alimentation des personnes dites ’contaminées’.dans le traitement du Sida, particulierement en Afrique.


        - Il me semble que vous sous-estimez grandement l’imposture des tests du Sida, dont vous soulignez pourtant le caractere empirique peu convaincant. J’ai lu que les tests depuis les années 90 englobaient beaucoup de cas d’anciennes maladies, que la détection des cas du sida concernait un panel de plus en plus élargi de maladies, dont certaines n’ont rien à voir avec le sida. Ce qui expliquerait par exemple la fausseté lamentable des statistiques sur le sida en Afrique, à laquelle vous n’apportez pas de réponse.

        Ceci dit, je trouve tres appréciable votre approche en tant que chimiste, qui me semble équilibrée et objective. Le fait que la recherche sur le phénomene du SIDA soit circonvenue en général aux seuls rétro-virologistes, science tres récente de plus, me semble une source d’erreurs et de mauvaises interprétations. Une approche regroupant plusieurs spécialités (biologie, chimie, virologie et d’autres) serait bien plus rationnelle et efficace.

        Mais les virologistes(et surtout les laboratoires qui les soutiennent) veulent-ils partager la manne de la recherche sur le SIDA ?
        Le fric est décidement le meilleur ennemi de la médecine.


        • foufouille foufouille 16 février 2009 15:35

          article qui est une bonne synthese des trucs qui trainent sur le net et evite les delires de certains sites


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 février 2009 15:59

            " qu’à partir d’un certain seuil, il y a danger. Cela signifie aussi que nous sommes tous séropositifs "

            Magnifique outil quâ inventé le législateur, le seuil. 0,9 pour les Ogm, 18 ans pour la majorité, et tout ces principes évoluent vers zéro tolérance, zéro fromages au lait cru, fichage dés trois ans, etc...

            D`une simple signature, il peut multiplier par deux le nombre de clients, heu, excusez moi, de patients, avec le feu vert des autorités incompètentes, et pour le plus grand bonheur des pharmacolytes.

            Tous malades délinquants potentiels dans les fichiers des Etats policiers qui nous guettent et nous espionnent de partout. Cette politique a des relents nauséabonds de sélection d’une race pure et permet de stygmatiser n’importe qui pour 0,1 pour cent de trop...Je suis d’accord avec vous à 99,9 pour cent...


            • janequin 16 février 2009 16:16

              Bonjour,

              Merci pour vos encouragements.

              Bien entendu, je n’ai pas donné toutes les références qui m’ont poussé à formuler ces hypothèses.

              L’oxydation chimique lente du glutathion et des thiols en général par l’AZT a été démontrée in vitro en 1988 par Handlon et Oppenheimer et confirmée en 1994 par Reardon et Crouch.

              La vitesse de réaction est de l’ordre de 10^-3 mol-1.s-1, ce qui est très faible, d’où le terme "oxydation lente", ce qui peut expliquer l’action diphasique de l’AZT, améliorant l’état au départ du traitement, puis hâtant une évolution fatale par la suite.


              • Tyner 16 février 2009 16:25

                Citation  : "Et cela est cohérent avec la notion de « cut’off » dont le calcul pour les tests étudiés est donné dans le document de Weber et al : « Samples with an index value (extinction of the sample divided by the cutoff value) of ≥1 are considered to be positive. »  Si l’on veut bien comprendre ce que signifie cette phrase, on ne peut qu’être étonné. La personne qui présente un index de 0,9 sera considérée comme séronégative, alors que celle qui a un index de 1,1 est séropositive. Cela signifierait que la personne séronégative ne présente que 20% d’anticorps en moins que la personne séropositive, et que les anticorps de la première personne n’ont rien à voir avec ceux de la seconde, qui eux seraient spécifique du VIH. Ceci est en franche contradiction avec les principes même de la réaction chimique et confond le quantitatif et le qualitatif. "

                Il s’agit de tests sérologiques impliquant des interactions anticorps/antigènes, des lavages, des réactifs de révélation : il y a forcément du bruit de fond où des valeurs faiblement positives peuvent se perdre et, à l’inverse, d’où des valeurs négatives peuvent émerger faussement. D’où la nécessité de définition de cut-off, fondés sur les résultats sérologiques sur des contrôles négatifs et positifs. Les machines signalent les échantillons proches du cut-off : l’échantillon est alors considéré comme indéterminé et retesté (éventuellement avec une autre méthode et/ou un peu plus tard).

                Rien de comparable avec des valeurs absolues limites dépassées ou non (glycémie).



                • janequin 16 février 2009 17:14

                  "il y a forcément du bruit de fond"

                  Et quelles sont les preuves de ce "forcément" ? On ne peut pas avancer l’idée d’un tel test en se basant sur une présomption de la sorte.

                  Cette phrase me fait penser à : "il faut que cela soit ainsi pour que la théorie que nous avançons fonctionne". Or ce n’est pas ainsi que l’on est scientifique, tout au plus dogmatique.


                  • Tyner 16 février 2009 17:33

                    Ce "forcément" exprime l’évidence qui assaille quiconque a fait (ne serait-ce qu’une fois) un Western blot ou un ELISA dans sa vie, dans absolument tout domaine en recherche ou en clinique.

                    Ce n’est pas "forcément" le cas de tous ceux qui glosent sur le VIH, apparemment...


                    • janequin 16 février 2009 17:43

                      J’en discute souvent avec ma fille, qui pratique en permanence Elisa, Western, Northern, Southern Blot et PCR, et elle convient que cette évidence ne l"assaille" pas, comme vous dites.


                    • Tyner 16 février 2009 17:53

                      Citation : "J’en discute souvent avec ma fille, qui pratique en permanence Elisa, Western, Northern, Southern Blot et PCR, et elle convient que cette évidence ne l"assaille" pas, comme vous dites."

                      Strictement impossible de vous croire : tout étudiant ou professionnel pratiquant ce type de techniques sait que le bruit de fond et les signaux non spécifiques sont ses ennemis principaux. 

                      [Je note au passage que vous analysez cette littérature complexe sans jamais avoir pratiqué les méthodes de bases.]


                    • janequin 16 février 2009 18:23

                      Eh bien, discutez avec elle à l’occasion.

                      Par contre, un de vos confrères, responsable de laboratoire, convient que ce cut’off est déterminé selon des méthodes identiques au cut’off du test de la Protéine C-réactive, qui elle, existe bien chez les personnes en bonne santé. Donc, votre "évidence" n’est le fruit que de votre formation, qui est "forcément" manipulatrice.

                      En ce qui concerne les méthodes dont nous parlons, leur principe est limpide pour un chimiste. Nous savons faire nos calculs d’erreur, mais nous ne parions pas à l’avance sur l’existence d’une erreur systématique dans nos déterminations analytiques.

                      Lorsqu’une erreur systématique apparaît, il nous faut en connaître la source. Or vous, vous sites simplement : c’est ainsi, un point c’est tout ! Eh bien non ! Il faut que vous fournissiez des preuves scientifiques de cette erreur systématique, et il faut la quantifier correctement.

                      Le malheur, c’est que le biologiste a une aura que le chimiste a complètement perdu, à cause de la pollution. Le seul chimiste qu’on révère en France, bizarrement, c’est Pasteur !


                    • Tyner 16 février 2009 18:55

                      citation : "Par contre, un de vos confrères, responsable de laboratoire, convient que ce cut’off est déterminé selon des méthodes identiques au cut’off du test de la Protéine C-réactive, qui elle, existe bien chez les personnes en bonne santé. Donc, votre "évidence" n’est le fruit que de votre formation, qui est "forcément" manipulatrice. "

                      Normal : le principe des différentes méthodes de dosage de la Protéine C-réactive est également fondé sur une reconnaissance antigène/anticorps. 
                      En quoi le fait qu’elle existe chez les personne en bonne santé entre-t-il en compte ? Il y a un cut-off reposant sur un contrôle négatif : rien de plus normal en immunochimie. 

                      citation : "En ce qui concerne les méthodes dont nous parlons, leur principe est limpide pour un chimiste. "

                      Je n’ai pas l’impression, non : la belle complexité sous-jacente et la prudence nécessaire pour la mise en évidence de réactions antigène/anticorps relevantes semblent vous échapper complètement.
                      La chimie est moins "piégeuse" : vous choisissez ce que vous mettez dans vos tubes... 


                      citation : "Lorsqu’une erreur systématique apparaît, il nous faut en connaître la source. Or vous, vous sites simplement : c’est ainsi, un point c’est tout ! Eh bien non ! Il faut que vous fournissiez des preuves scientifiques de cette erreur systématique, et il faut la quantifier correctement. "

                      La mise au point de tests sérologiques fiables est affaire d’équipes compétentes et de validations strictes. Votre mépris signe votre incompétence. 


                      citation : "Le malheur, c’est que le biologiste a une aura que le chimiste a complètement perdu, à cause de la pollution. Le seul chimiste qu’on révère en France, bizarrement, c’est Pasteur  ! "

                      Aigreur ?


                    • janequin 16 février 2009 19:00

                      Tout ceci n’est pour l’instant que verbiage et n’apporte aucune démonstration !


                    • janequin 16 février 2009 19:01

                      Et je vois poindre les attaques ad hominem, qui sont les armes des faibles.


                    • Tyner 16 février 2009 19:06

                      De fait : c’est vous qui avez commencé.


                    • janequin 16 février 2009 19:10

                      "Normal : le principe des différentes méthodes de dosage de la Protéine C-réactive est également fondé sur une reconnaissance antigène/anticorps.
                      En quoi le fait qu’elle existe chez les personne en bonne santé entre-t-il en compte ? Il y a un cut-off reposant sur un contrôle négatif : rien de plus normal en immunochimie."

                      Manifestement, vous ne comprenez pas la portée de vos propos : Si la Protéine C-réactive existe chez une personne en bonne santé, eh bien, le contrôle dit "négatif" correspond à une concentration non pathologique de cette protéine. Mais il s’agit bien de la même protéine que celle qui est détectée chez les personnes qui présentent un taux pathologique.

                      Comme vous admettez que le processus de détermination du cut’off est le même, vous ne pouvez faire autrement qu’admettre que les tests de séropositivité renvoyent à la présence de protéines identiques au-dessus ou au-dessous du cut’off. C’est mathématique, et pourtant, vous ne comprenez pas ! Et c’est bien là le malheur dans lequel vous nous avez fourrés !



                    • Tyner 16 février 2009 19:10

                      "Tout ceci n’est pour l’instant que verbiage et n’apporte aucune démonstration ! "

                      A l’image de votre article. Il n’y a rien qui sera "démontré" ici, que croyez vous donc ?... 


                    • Tyner 16 février 2009 19:36

                      "Manifestement, vous ne comprenez pas la portée de vos propos : Si la Protéine C-réactive existe chez une personne en bonne santé, eh bien, le contrôle dit "négatif" correspond à une concentration non pathologique de cette protéine. Mais il s’agit bien de la même protéine que celle qui est détectée chez les personnes qui présentent un taux pathologique.

                      Comme vous admettez que le processus de détermination du cut’off est le même, vous ne pouvez faire autrement qu’admettre que les tests de séropositivité renvoyent à la présence de protéines identiques au-dessus ou au-dessous du cut’off. C’est mathématique, et pourtant, vous ne comprenez pas ! Et c’est bien là le malheur dans lequel vous nous avez fourrés  ! "

                      C’est plus grave que je ne croyais... Je dis juste qu’il est normal qu’il y ait des contrôles négatif et positif ici comme ailleurs en immuno, puisque des signaux non sécifiques sont à prendre en compte. Dans les dosages de CRP, il y a en outre une calibration des appareils avec des gammes de protéine CRP purifiée pour obtenir une résultat quantitatif. 

                      Mais, apparemment, il y a méprise  : celui que vous appelez "[mon] confrère" a désigné dans votre conversation par "cut-off" non pas les règles de calibration des dosages sérologiques automatisés (dont je parle) mais, en fait, tout simplement les seuils cliniques (dans la large gamme de valeurs absolues des concentrations de CRP) utilisés dans telle ou telle étude clinique s’intéressant l’intérêt du dosage de la CRP pour telle ou telle pathologie. Rien à voir, comprenez-vous ? Il ne s’agit ici pas du tout d’un "cut-off" définissant un seuil de positivité de signal dans un test sérologique (de détection chez un individu), mais de la définition de valeurs cliniques pertinentes pour une prise en charge, par exemple (à partir des résultats des dosages de nombreux patients). Valeurs pouvant être fort hautes selon contexte. Pourquoi tout mélanger ? Ce "confrère" est, à mon avis, acquis à votre cause, tout simplement....


                    • janequin 16 février 2009 19:47

                      "C’est plus grave que je ne croyais... Je dis juste qu’il est normal qu’il y ait des contrôles négatif et positif ici comme ailleurs en immuno, puisque des signaux non sécifiques sont à prendre en compte. Dans les dosages de CRP, il y a en outre une calibration des appareils avec des gammes de protéine CRP purifiée pour obtenir une résultat quantitatif.

                      Mais, apparemment, il y a méprise  : celui que vous appelez "[mon] confrère" a désigné dans votre conversation par "cut-off" non pas les règles de calibration des dosages sérologiques automatisés (dont je parle) mais, en fait, tout simplement les seuils cliniques (dans la large gamme de valeurs absolues des concentrations de CRP) utilisés dans telle ou telle étude clinique s’intéressant l’intérêt du dosage de la CRP pour telle ou telle pathologie. Rien à voir, comprenez-vous ? Il ne s’agit ici pas du tout d’un "cut-off" définissant un seuil de positivité de signal dans un test sérologique (de détection chez un individu), mais de la définition de valeurs cliniques pertinentes pour une prise en charge, par exemple (à partir des résultats des dosages de nombreux patients). Valeurs pouvant être fort hautes selon contexte. Pourquoi tout mélanger ? Ce "confrère" est, à mon avis, acquis à votre cause, tout simplement...."

                      Tout cela est à commenter, et pour commencer, sachez que ce confrère est loin d’être acquis à ce que vous appelez ma cause - et qui n’est qu’une simple interrogation de bon sens - et ferait des bonds s’il vous entendait. Croyez bien que l’on peut discourir sans s’embrocher, même sur ce sujet sensible.

                      Vous continuez à entretenir le flou, car vous parlez de signaux non spécifiques qu’il faut prendre en compte. Je veux bien. Mais quels sont ces signaux non spécifiques... personne n’en parle, aucune publication, aucune revue.

                      Non, vraiment, vôtre façon d’interpréter ces tests n’est pas crédible !


                    • Tyner 17 février 2009 11:01

                      Citation : "Vous continuez à entretenir le flou, car vous parlez de signaux non spécifiques qu’il faut prendre en compte. Je veux bien. Mais quels sont ces signaux non spécifiques... personne n’en parle, aucune publication, aucune revue."
                       

                      Mais enfin, vous racontez n’importe quoi. Des monceaux d’études sur les mises au points des Western blots HIV ou des ELISA HIV de première, deuxième, troisième, quatrième générations ont été publiées, analysées, critiquées, reproduites... 


                      Merci - puisque vous accusez les autres de flou - de nous expliquer clairement et en détails à quoi ce "confrère" fait allusion quand il parle des "cut-off" au sujet des dosages de CRP. J’affirme qu’il y a là un mélange de deux choses fort différentes à cause d’une simple synonymie en anglais.


                    • janequin 17 février 2009 23:28

                      Alors, donnez les liens, ainsi que les textes complets...


                    • janequin 18 février 2009 01:11

                      Les articles dont vous parlez sont de la même veine que celui que je cite, de Muller et al. Et partent donc des mêmes présupposés.

                      Vous feriez mieux de parler pour attaquer mon hypothèse du Southern effectué par Luc Montagnier en 1984.


                    • janequin 18 février 2009 01:16

                      "J’affirme qu’il y a là un mélange de deux choses fort différentes à cause d’une simple synonymie en anglais."

                      C’est une erreur scientifique grave que de nommer deux choses différentes par un terme identique. Cela voudrait dire que ceux qui ont mis au point ces "cut’off" sont incompétents ! Je n’y crois pas une seconde.


                    • Tyner 18 février 2009 09:30
                      Citation : " C’est une erreur scientifique grave que de nommer deux choses différentes par un terme identique. Cela voudrait dire que ceux qui ont mis au point ces "cut’off" sont incompétents ! Je n’y crois pas une seconde."

                      Arrêtez de faire la bécasse : c’est vous et votre collègue qui faites l’amalgame entre deux notions de seuil employés dans des contextes fort différents. Vous ne répondez pas : à quel "cut-off" fait précisément allusion votre "confrère" au sujet des dosages de CRP.

                      Citation : "Vous feriez mieux de parler pour attaquer mon hypothèse du Southern effectué par Luc Montagnier en 1984. "

                      De quoi parle-vous ? Quelle est votre hypothèse sur ce point précis ?

                    • janequin 18 février 2009 09:49

                      Ah là là... vous êtes incapable d’être courtois... c’est dommage.

                      Pour "votre" collègue - et non le mien - la détermination statistique des deux cut’off se fait de la même manière, à partir d’échantillons considérés comme négatifs et positifs. Et encore, ainsi que vous l’avez indiqué, l’étalonnage du test de la Prot C-Réactive, à partir de la protéine purifiée, est bien plus rigoureux, puisque ici, nous avons l’étalon.


                    • janequin 16 février 2009 17:39

                      "fondés sur les résultats sérologiques sur des contrôles négatifs et positifs"

                      Ici également, je pose (et repose la question) : contrôles positifs et négatifs à quoi ?

                      A un autre test semblable ? Ce n’est pas sérieux !

                      A la présence du VIH en culture ? Ce serait la seule option véritablement scientifique. Or, les encadrés de précaution figurant sur les documents joints aux tests indiquent bien qu’ils ne sont pas étalonnés ainsi.

                      Mais alors, à quoi sont-ils congruents ? En dernière analyse, à la probabilité qu’avaient les personnes testées de voir chuter leurs CD4+ et de voir apparaître l’une ou l’autre des maladies opportunistes caractérisant par définition le Sida.


                      • xray 16 février 2009 18:28


                        Le premier à avoir dénoncé et démontré l’imposture du Sida est un certain « Montagnier » (Il y a très longtemps). 

                        Montagnier a rapidement compris que s’il voulait avoir droit au chapitre, il lui fallait répéter les récitations imbéciles de niaise de la télé. (Le Sida se transmet par les journaux.)  


                        La recherche sur le Sida. 
                        La recherche ne trouvera rien là où elle cherche. 

                        Le Sida n’est pas affaire médicale mais une affaire politique. 
                        Les virus imaginaires ne ciblent que des cerveaux morts. 
                        Quand on croit à des dieux imaginaires, on croit pareillement à des virus imaginaires. 

                        Le teste de sérologie ne démontre rien. Il démontre seulement qu’un organisme en bonne santé réagit pour se débarrasser d’un intrus. Cela ne désigne pas un virus. 


                        L’Afrique  
                        Contrairement à la croyance imposée, l’avènement du virus imaginaire n’a en rien changé les chiffres de la mortalité. 

                        La mortalité exceptionnellement élevée en Afrique est due au manque d’hygiène, à une croissance démographique incompatible, aux conditions climatiques qui génèrent de multiples parasites (Microbes, bactéries, Etc. Mais pas de virus). 

                        Quand les journalistes affirment que 80 % des Africains sont séropositifs, les journalistes ont parlé pour ne rien dire. Mais, est-ce encore à démontrer ? 


                        La cuisine diabolique des croyances (Un bien-portant est un malade qui s’ignore.) 
                        http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/25/la-cuisine-diabolique-des-croyances/ 

                        L’IMPOSTURE DU SIDA 
                        http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/24/le-sida/ 

                        SIDA, le dossier 
                        http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/23/sida-le-dossier/ 



                        • janequin 16 février 2009 19:22

                          "Je n’ai pas l’impression, non : la belle complexité sous-jacente et la prudence nécessaire pour la mise en évidence de réactions antigène/anticorps relevantes semblent vous échapper complètement.
                          La chimie est moins "piégeuse" : vous choisissez ce que vous mettez dans vos tubes..."

                          Nombre de mes élèves ont travaillé en immunologie et le principe de ces réactions antigène-anticorps est évident. Les
                          tests sandwich avec antigènes synthétiques marqués à l’ombelliférone (fluorescence), à la peroxydase catalysant une réaction colorée (colorimétrie), ou d’autres types de tests tels que ceux détectant la turbidité d’une solution de complexe antigène-anticorps n’ont pas de secret pour moi.

                          Lorsqu’on fait une analyse sur une matrice complexe, il est nécessaire d’éliminer les composés donnant des réactions croisées au début. En réalité, les biologistes ne savent pas faire cela convenablement - c’est bien ce que vos mots veulent dire - et se contentent d’à peu près. Personnellement, je ne peux faire confiance à de telles pratiques.


                          • Tyner 16 février 2009 19:43

                            "Eliminer les composés" qui vous gênent ?

                            Excellent ! C’est bien ce que j’écrivais plus haut :
                            "La chimie est moins "piégeuse" : vous choisissez ce que vous mettez dans vos tubes..."

                            Vous auriez fait un drôle de médecin à choisir vos malades !!! 


                          • janequin 16 février 2009 19:51

                            Acculé dans vos retranchements, vous osez des rapprochements oiseux !!


                          • timiota 17 février 2009 01:33

                            Excusez ma naïveté,
                            mais n’y a-t-il pas eu d’étude corrélant la quantité de virus et celle d’anticorps
                            (CD truc) ?
                            Avec la PCR et de bonnes amorces, ça ne doit pas être impossible de repérer le virus dans une botte de foin ?


                            • janequin 17 février 2009 06:47

                              Vous posez les bonnes questions.

                              Pendant une dizaine d’années après les mises au point des tests séroligiques, personne n’utilisait les propriétés de la polymerase de Thermus Aquaticus, découvertes par le Prix Nobel de chimie Kary Mullis.

                              Ce qui signifie que les tests EIA ou WB ne sont pas étalonnés par un dénombrement fait par PCR (ou mieux RTPCR), puisqu’ils lui préexistaient.

                              Ensuite, le primer (amorce) utilisé donne des réponses non nulles en RTPCR avec le plasma de chacun d’entre nous (généralement 1000 à 2000 copies) (Rich JD, Ann Intern Med 1999). C’est pourquoi, elle ne sert pas d’outil de diagnostic, mais de suivi lors de la thérapeutique.

                              On en revient donc à ce que j’indique dans l’article : un rétrovirus, certes, mais qui préexiste de manière normale chez l’individu sain en quantité très faible. Il est indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire, mais l’emballement du couple peroxynitrite-rétrovirus conduit à une pathologie.


                              • Tyner 17 février 2009 11:43

                                Citation : "Ensuite, le primer (amorce) utilisé donne des réponses non nulles en RTPCR avec le plasma de chacun d’entre nous (généralement 1000 à 2000 copies) (Rich JD, Ann Intern Med 1999). "

                                Faux. Pas de "chacun d’entre nous" ! Vous n’avez pas lu cet article de 99... Il s’agit de la mise en évidence de trois cas de faux-positifs par test PCR, c’est tout. Ces trois personnes montrent, par les méthodes classiques, qu’elles ne sont pas infectées. 
                                L’existence des faux positifs (en nested-PCR particulièrement) est un problème archi connus, la principale source étant la contamination de l’échantillon par des fragments amplifiés issus d’un échantillon positifs d’une même série.
                                Le fait que vous fondiez votre théorie du "VIH interne chez chacun de nous" sur ces trois cas de faux positifs est pathétique : vous avez une lecture paranoïde de cette littérature qui vous pousse à déformer les faits.


                              • janequin 17 février 2009 23:33

                                Là encore, il faut donner les liens prouvant que ce n’est pas "chacun d’entre nous" qui présente cette charge virale non nulle.

                                De la même manière qu’on fonde la vérification d’un des postulats de Koch concernant le VIH sur quelques cas de transmission chez des professionnles de santé, la présence de ces ARN chez quelques personnes devrait inciter chaque homme sensé à penser qu’elle existe chez tous de la même façon.

                                Mais je le répète. Où sont les liens - qu’il faut donner ici - qui montrent que tout un chacun a une charge virale nulle ?


                              • Tyner 18 février 2009 08:32

                                Citation : "Là encore, il faut donner les liens prouvant que ce n’est pas "chacun d’entre nous" qui présente cette charge virale non nulle."

                                Vous faites de plus en plus penser à un troll dénialiste comme il en existe tant sur les forums santé, s’acharnant à exiger des "liens", des "preuves", des "prouvez que ce que je dis est faux"... ad nauseum.

                                Mais personne n’en a rien à foutre de vous convaincre : un paranoïde rigide ne peut l’être. Tout au plus peut-il être utile de tenter de montrer à un lecteur de passage la grossièreté de vos impasses, l’ultra-sélectivité de vos références, la stérile univocité de vos raisonnements sous le vernis de l’ "ouverture d’esprit" pseudo-scientifique...

                                Dans cette stricte optique, quelques articles consacré à la détection du VIH chez les enfants nés de mère séropositive :

                                - ou encore : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9727577?dopt=AbstractPlus

                                - et : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10555197?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DiscoveryPanel .Pubmed_Discovery_RA&linkpos=2&log$=relatedarticles&logdbfrom=pubmed

                                - ils sont légions... cherchez un peu dans votre BU.

                                Ou encore, on peut lire ici, dans une validation de méthode dite "ultrasensible" de quatification de l’ARN VIH : "All of the 40 HIV-1 antibody-negative samples had no detectable HIV-1 RNA by the modified version 1.5 of the ultrasensitive assay." http://medgenmed.medscape.com/viewarticle/460340_print


                              • janequin 18 février 2009 09:10

                                J’ai plussé votre commentaire, car il contient de nombreuses informations intéressantes, en dehors - malheureusement - de votre propensions aux attaques ad hominem.

                                Les deux premiers liens montrent en effet une réponse pratiquement nulle aux divers tests utilisant le génome chez les personnes considérées comme négatives par les tests protéiques. Mais pourquoi, dans le premier cas, exclure du calcul les personnes considérées comme faux-positifs. Cette démarche-là n’est pas sans a priori, même si elle est couramment pratiquée.

                                Le dernier lien ne s’ouvre pas directement, malheureusement.

                                Je trouverais, encore une fois, plus convaincant de parler des méthodes spécifiques utilisées par l’équipe de Montagnier pour savoir si, oui ou non, le LAV est exogène ou endogène. Et là, je dois le dire, les données de ses Southern sont bien plus convaincantes dans le sens d’une particule exogène.

                                Cependant, cette étude utilise-t-elle les enzymes de restriction capable de découper l’ADN génomique en morceaux de taille un peu supérieure à la sonde - qui n’est pas le "miroir" du LAV tout entier - ?


                              • Tyner 18 février 2009 10:12

                                Citation : "J’ai plussé votre commentaire, car il contient de nombreuses informations intéressantes".

                                Hum... Est-ce à dire que vous découvrez seulement ce jour ces quelques exemples d’un pan entier de la littérature ?
                                Doit-on en déduire que vous parliez jusque-là dans le vide ? Ou alors sur les "analyses" de seconde main des dénialistes ? 

                                Citation  : "Il faut tout vérifier, et c’est uniquement après avoir épluché une quantité invraisemblable de publications "mainstream" que j’ai pu ébaucher quelques hypothèses que je me suis décidé à vous faire partager, malgré leur caractère inhabituel."

                                Ce beau paragraphe, faussement modeste, du début de votre article sonne désormais un peu faux, non ?


                              • janequin 18 février 2009 11:03

                                Et pourtant, la littérature en question comportant des dizaines de milliers d’articles, j’en ai certainement étudié une paire de milliers. Je suppose que, vous non plus, vous n’avez pas tout étudié sur le sujet. Alors... et c’est pour cette raison qu’il est bon de trouver d’autres sources, d’autres références.

                                Et vous constatez que même une publi donne lieu à une interprétation des faits qui utilise quelque part des a priori non déclarés. Car, si l’on exclut telle ou telle donnée, c’est parce que l’on pense, avec son expérience personnelle, que l’on peut le faire. Mais en est-on vraiment sûr ?


                              • Voltaire Voltaire 17 février 2009 13:32

                                Votre formation initiale de chimiste semble avoir pris le pas sur l’analyse scientifique des évidences sur le phénomène de l’infection par le VIH et ses effets physiologiques. Il y a de trop nombreuses erreurs dans votre article pour que j’en fasse une revue exhaustive, aussi je me contenterai que quelques remarques.

                                Votre première partie suggère une erreur d’interprétation de la relation VIH-SIDA en raison de l’inexactitude de prévisions de croissances de populations dans des pays à population infectée. Votre interprétation ne prend pas en compte plusieurs éléments :

                                - la différence importante de mortalité, de latence de symptomes et d’ingfectivité des différentes souches de VIH, qui étaient mal connues dans les années 90 (le VIH2 "africain" a une période de latence plus forte que le VIH 1 "occidental")

                                - la faible fiabilité des modèles de croissance de population : sans tenir compte du VIH, aucun modèle de croissance de population ne s’est révélé fiable depuis 30 ans. La croissance démographique dépend d’abord de facteurs écoonomiques et sociaux, de la paix, des conditions climatiques etc... D’autre part, les effets des mesures de prévention et sociales, par les ONG ou par les gouvernements, n’avaient pas été prises en compte.

                                Votre article pêche aussi par la totale absence de référence aux modèles animaux. D’autres pathologies virales provoquant des immunodéficiences sont présentes chez divers espèces animales (Macaques, chats etc...). La relation entre infection et pathologie est parfaitement établie.

                                Votre article ignore aussi la présence de mutations de récepteurs endogènes aux lymphocytes T qui, en empêchant la fixation et/ou la pénétration du virus dans la cellule, rendent le sujet non sujet à la pathologie, malgré de multiples infections.

                                Vous faites aussi un certain nombre d’erreurs sur le fonctionnement des antiviraux, qu’il est inutile de détailler ici, de même que sur les tests immunologiques et PCR.

                                Vos suggestions sur des effets additionnels de type apoptotique de l’infection virale sont tout à fait plausibles, mais ne démentent en rien la relation directe entre infection par le VIH et pathologie, sans effet extérieur. Les études épidémiologiques et biochimiques démontrent une relation non contestable entre infection par le VIH et développement du SIDA. Vous ne parviendrez jamais à provoquer un SIDA, ou les efefts du VIH sur les cellules, par de simples composés chimiques, peroxynitrites ou autres.

                                Attention, ce n’est pas en prenant de ci de là une référence scientifique, parfois contestée ou dépassée (en raison del’évolution des techniques de laboratoire), que l’on peut développer une alternative scientifique crédible. En revanche, on a pu constater l’effet sociétal très négatif de ce type de contestation sans base scientifique...


                                • janequin 18 février 2009 00:59

                                  Si vous lisez bien, mon hypothèse n’est pas que le VIH ne puisse faire apparaître le sida, mais que sa réplication dépend de la présence ou non de ces peroxynitrites. Je rejoins donc là Luc Montagnier dans son hypothèse de la nécessité de cofacteurs. Il est plutôt probable que les non progresseurs soient des personnes qui, ayant été en contact avec une personne chez qui la réplication est importante, n’ont pas été par la suite en contact avec une source de peroxynitrite - source multiforme que l’on retrouve systématiquement chaque fois qu’il y a aggravation de la maladie, l’exemple le plus intéressant étant le sulfaméthoxazole utilisé justement pour combattre les infections opportunistes.

                                  Les récepteurs endogène sont des récepteurs à cystéine, donc des thiols, et l’influence de la présence de composé oxydants sur ces thiols est évidente, et devrait donc pousser la recherche à, là encore, étudier si cette fameuse mutation n’est pas tout simplement une absence d’oxydation de ces thiols.

                                  "Vous ne parviendrez jamais à provoquer un SIDA, ou les efefts du VIH sur les cellules, par de simples composés chimiques, peroxynitrites ou autres."
                                  En avez vous la preuve formelle ? Personnellement, j’ai vu des bovins souffrir de symptômes d’immunodéficience et de maladies à champignons à la suite d’intoxications chimiques particulières, par des composés pouvant être considérés par les chimistes comme sources de peroxynitrites.

                                  "D’autres pathologies virales provoquant des immunodéficiences sont présentes chez divers espèces animales (Macaques, chats etc...). La relation entre infection et pathologie est parfaitement établie."

                                  On a surtout montré la réplication du virus SIV chez les macaques. Mais pas la mortalité qui aurait dû être la conséquence de cette infection.

                                  "la faible fiabilité des modèles de croissance de population : sans tenir compte du VIH, aucun modèle de croissance de population ne s’est révélé fiable depuis 30 ans. La croissance démographique dépend d’abord de facteurs écoonomiques et sociaux, de la paix, des conditions climatiques etc... D’autre part, les effets des mesures de prévention et sociales, par les ONG ou par les gouvernements, n’avaient pas été prises en compte."

                                  Vos arguments laissent finalement planer beaucoup de soupçons en ce qui concerne la fiabilité des informations fournies par les "experts" de l’Onusida. Ces doutes sont encore renforcés par la diminution drastique des estimations de séropositivité entre 2007 et 2008 : - 17%, avec à la clé l’aveu d’un manque de fiabilité des données obtenues sur le terrain.
                                  A quand la prochaine diminution ? De 20%, 30%,... ?

                                  "Vous faites aussi un certain nombre d’erreurs sur le fonctionnement des antiviraux, qu’il est inutile de détailler ici."

                                  Au contraire, détaillez !! Je n’attends que cela !


                                • Tyner 18 février 2009 09:02

                                  Citation : "Les récepteurs endogène sont des récepteurs à cystéine, donc des thiols, et l’influence de la présence de composé oxydants sur ces thiols est évidente, et devrait donc pousser la recherche à, là encore, étudier si cette fameuse mutation n’est pas tout simplement une absence d’oxydation de ces thiols."


                                  Il faut que vous arrêtiez d’étaler à ce point la pathologique fixité de votre point de vue... Comme souvent sur ces thèmes, vous finissez par ne pas rendre service à votre "cause".

                                  Il est parfaitement démontré que ce corécepteur (CCR5 ou CCRX2) interagit avec gp120 fixé à CD4. Ils sont tous simplement nécessaires à la pénétration du virion dans les cellules CD4+ cibles : sans de tels corécepteurs fonctionnels, le virus reste dehors... Cette phrase est sous-tendue par des milliers de publication (depuis les études génétiques des "long terme survivors" jusqu’à la cristallographie des interactions en passant par les modèles in vitro).


                                • janequin 18 février 2009 09:13

                                  Merci encore pour votre commentaire.

                                  Mais je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites. Simplement, vous ne parlez jamais de la chimie qui sous-tend cette fixation... car il ne peut y avoir autre chose, vous en conviendrez. La liaison fait apparaître des ponts disulfure... qui sont obtenus par oxydation des thiols, et non pas par des réactions de SN par exemple.


                                • Tyner 18 février 2009 09:54

                                  Les ponts disulfures n’interviennent pas dans l’interaction en tant que telle (à type d’interactions hydrophobes et de liaisons hydrogène de spécificité dictée par la structure spatiale).
                                  [Les interactions protéine-protéine sont bien rarement de nature covalente... L’exception majeure étant bien entendu les protéines dites de structure : fibrilles de collagènes, kératines...]

                                  Lisez Blanpain :
                                  S’ils les ponts disulfures dans CCR5 agissent dans sa stabilisation tridimensionnelle (comme c’est le cas pour la plupart des très nombreux membres de cette superfamille de récepteurs) et sont (indirectement) nécessaires pour l’interaction avec les ligands naturels (RANTES, MIP-1 alpha), ils sont non nécessaires à l’interaction fonctionnelle avec gp120.


                                • yvesduc 17 février 2009 20:46

                                  Merci pour cet article important et intéressant, dont une partie m’a toutefois échappé et à qui il manque peut-être un résumé en langage vulgarisé de son argumentation. Avez-vous lu “SIDA : supercherie scientifique et arnaque humanitaire” de Jean-Claude Roussez ?


                                  • janequin 18 février 2009 10:14

                                    Et pourtant, Cedric Blanpain a publié ceci. Il y reconnaît que la suppression de certaines cystéines du CCR5 diminue la capacité de fixation du HIV-1, même si elle ne l’annule pas complètement.



                                    • Tyner 18 février 2009 11:27

                                      C’est fondamental justement : elle ne la supprime pas. L’infectivité est maintenue même s’il y a mutation des cystéines du corécepteur (= un véritable marteau sur le plan moléculaire). 

                                      D’ailleurs, la réalité biologique de l’effet du stress oxydatif sur les ponts disulfure est bien plus compliquée que vous ne voulez le croire : 
                                      http://www.jbc.org/cgi/content/abstract/279/21/21749


                                      Plus globalement, comment expliquez-vous le fait que, sous traitement, ce n’est pas une diminution du stress oxydatif qui est observé chez les patients (votre hypothèse théorique) mais bien le contraire :
                                      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14689356?ordinalpos=30&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16156949?ordinalpos=19&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15470277?ordinalpos=25&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19218343?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15470276?ordinalpos=26&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum



                                       


                                    • janequin 18 février 2009 11:57

                                      En tous cas, un grand merci pour vos références, permettant qui plus est d’obtenir les publications complètes.

                                      Le document de Blanpain indique bien que les choses ne sont pas aussi tranchées que vous l’indiquez. De plus, les auteurs proposent une interprétation personnelle de la diminution de la capacité de fusion, interprétation qui n’est certainement pas "parole d’évangile". Ils reconnaissent aussi que les procédures expérimentales doivent encore être affinées.

                                      Interestingly, disulfide bonds did not appear to be absolutely necessary for the coreceptor function of CCR5. Infection efficiency was significantly reduced as compared with wtCCR5, although this reduction could be attributed in part to the mild reduction in cell surface expression. Other authors have reported during the course of this study that some of the cysteine substitutions did not affect the coreceptor function of CCR5 for the JR-FL strain (57), or instead totally impaired coreceptor function for JR-FL and Gun-1 HIV-1 strains (58, 59). These conflicting observations may reflect variations in the experimental procedures, and/or the use of different HIV-1 strains.


                                      Le document de Cumming et al. est très intéressant, surtout quand il montre que la formation des ponts disulfure dépend de la concentration en eau oxygénée. Les divers diagrammes potentiel - pH de cette molécule permettent de comprendre cette ubiquité.

                                      Il serait intéressant de connaître exactement la composition de la trithérapie utilisée. En se référant aux abstracts, l’AZT est systématiquement utilisé. Et il est tout de même une source de stress oxydatif. Pour le reste, il s’agit-là de l’action de ces substances, non sur le taux de CD4 ou les protéines du VIH, mais sur d’autres cellules. Il faudrait connaître exactement la manière dont les diverses cellules intègrent ces substances, en fonction de leurs propriétés membranaires,...


                                      • Tyner 18 février 2009 13:06

                                        Vos exigences sont à géométrie variables, dites-moi.

                                        Vous êtes plus prompt quand il s’agit de citer les popers et autre chloramphénicol comme coupables... 


                                        • janequin 18 février 2009 13:17

                                          Si vous me lisez correctement, je propose des "pistes de recherche". En effet la transmission - et donc la réplication - du VIH est favorisée par tous ces donneurs de NO. Un exemple très limpide a été fourni par l’étude de Brewer et al.


                                          • Tyner 18 février 2009 16:21

                                             

                                             

                                            Citation : "En effet la transmission - et donc la réplication - du VIH est favorisée par tous ces donneurs de NO. Un exemple très limpide a été fourni par l’étude de "

                                            Rien ne dit dans cette étude que "la transmission - et donc la réplication - du VIH est favorisée par tous ces donneurs de NO"... Ce qui est montré c’est que, chez 311 homme interrogés dans une communauté gay de Seattle, majoritairement séronégative, il existe un certains nombre d’hommes (25 séronégatifs et 14 séropositifs) qui se mettent en situations de prise de risque caractérisé, très précisément : les rapports anaux non protégés avec un homme au statut virologique opposé ou inconnu.Ce comportement à risque est ici corrélé à un certain nombre d’autres paramètres, comme le sexe aux bains publiques, la prise de poppers, le nombre de partenaires. D’autres études montrent le même type de corrélations avec la prise Viagra, de métamphétamine ou "le fait d’être confiant dans les nouveaux traitements".

                                            Ce qui est favorisé par les "donneurs de NO", c’est les comportements à risque...

                                             Si vous voulez souligner absolument une fonction pathogénique autre que comportementale aux poppers, il y a un effet sur les cellules NK : Leur usage chronique pourrait donc en théorie favoriser les infections en général (pas seulement VIH). Tout simplement.
                                            Un rôle direct sur la levée de dormance de provirus présent chez tous est pur fantasme.
                                             
                                             

                                             

                                             


                                          • janequin 18 février 2009 16:40

                                            Oh je m’attendais bien à une telle réponse. C’est votre seule défense. Et c’est bien facile. Tant pis pour vous si vous ne comprenez pas, continuez sur vos rails... Optez un seul instant pour un autre point de vue.

                                            Personnellement je peux me mettre dans la peau de personnes qui conceptualisent les deux points de vue. Je suis même étonné que vous n’en soyez pas capable. Et apparemment vous êtes très gênés avec l’autre point de vue, gêne apparemment viscérale, vue votre réaction d’humeur.


                                          • Tyner 18 février 2009 17:23

                                            Citation : "Oh je m’attendais bien à une telle réponse. C’est votre seule défense. Et c’est bien facile. Tant pis pour vous si vous ne comprenez pas, continuez sur vos rails... Optez un seul instant pour un autre point de vue.
                                            Personnellement je peux me mettre dans la peau de personnes qui conceptualisent les deux points de vue. Je suis même étonné que vous n’en soyez pas capable. Et apparemment vous êtes très gênés avec l’autre point de vue, gêne apparemment viscérale, vue votre réaction d’humeur
                                            .
                                            "

                                            Gardez donc vos leçons et essayez plutôt de vous mettre dans la peau d’un des millions de malades du sida qui n’ont jamais sniffé un seul popper de leur vie...


                                          • janequin 18 février 2009 17:28

                                            Là encore, où avez-vous lu que j’aie écrit que le seul composé capable de libérer des peroxynitrites soit un nitrite d’alkyle ?

                                            Il y a tellement d’autres substances et tellement d’autres situations capables de les faire apparaître.


                                          • Tyner 18 février 2009 18:25

                                            Citation : "Il y a tellement d’autres substances et tellement d’autres situations capables de les faire apparaître. "

                                            Absolument.
                                            C’est dire la non-relevance de cette théorie de déclenchement du sida, a contrario de la robustesse des innombrables données en faveur d’un mode d’infection virale sexuel et sanguin. 


                                          • janequin 18 février 2009 18:48

                                            ? ?? Nous n’avons pas la même démarche intellectuelle ??? C’est tout-à-fait étrange. Je crois que la connaissance scientifique a besoin des humanités pour s’épanouir.


                                          • Tyner 18 février 2009 13:44

                                            Plus généralement, pour ceux que la problématique stress oxydatif/VIH intéressent, on peut renvoyer à pas mal d’articles récents qui montrent que ce sont certaines protéines du virus lui-même qui engendrent ce stress oxydatif. Les relations de cause à effet sont désormais sans ambiguïté. Ceci n’empêche pas que, effectivement, ce stress oxydatif induit favorise en retour l’activation de la voie du facteur de transcription NF-kappaB, impliquée dans l’expression du provirus intégré.

                                            http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15843521?ordinalpos=28&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                            http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19204000?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                            http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19187599?ordinalpos=4&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                            http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15910762?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DiscoveryPanel .Pubmed_Discovery_RA&linkpos=2&log$=relatedarticles&logdbfrom=pubmed
                                            http://www.pnas.org/content/90/16/7632.abstract?ijkey=5b78f13a63662ccde8536fc0529c92e323f3114b&keytype2=tf_ipsecsha


                                            Le VIH n’est pas le seul : le RSV (bronchiolite), le virus de l’hépatite C, l’EBV, etc. : 
                                            http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19151318?ordinalpos=7&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                            http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16958669?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DiscoveryPanel .Pubmed_Discovery_RA&linkpos=2&log$=relatedreviews&logdbfrom=pubmed
                                            http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19082543?ordinalpos=14&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum

                                            Enfin, on notera que le principal pourvoyeur de stress oxydant cellulaire aigu est la pratique sportive :
                                            http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19144121?ordinalpos=4&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel.Pubmed_RVDocSum
                                            Est-il reconnu que le fait de faire du sport (ou d’avoir une activité physique professionelle soutenue) déclenche une séropositivité par stimulation d’un provirus commun à toute l’espèce humaine ? Hum ?


                                            • Legestr glaz Legestr glaz 10 octobre 2021 14:23

                                              @Tyner

                                              Le stress oxydatif et la glycation non enzymatique des protéines sont les phénomènes les plus puissants pour rendre les gens malades et mettre en place toutes sortes de dysfonctionnements de l’organisme.

                                              Et, au centre du jeu, se situent « les glucides ». Ceux-ci, consommés en trop grande quantité, et c’est pratiquement toujours le cas dans nos civilisations « occidentales » , détruisent à petit feu l’organisme et sont à l’origine de pratiquement toutes les maladies métaboliques. Parce que des niveaux élevés de glucose sanguin, amènent la glycation des protéines, qui induit un stress oxydatif, et le cercle vicieux est actionné. Par ailleurs, les produits terminaux de la glycation, les « AGEs », ont leurs propos récepteurs les « RAGEs ». Et les dommages causés aux différentes cellules de l’organisme sont gigantesques. Les protéines ne sont pas épargnées, ni les lipides (par la peroxydation lipidique) ni même l’ADN, phénomène probablement à l’origine de très nombreux cancers. 
                                              L’un des premiers signes que votre santé chancelle, que le stress oxydatif se met en place doucement mais surement, c’est votre tour de taille, votre « bouée », votre graisse abdominale, votre graisse viscérale. Votre tour de taille augmente, vous vous mettez à ronfler au cours de votre sommeil. Ce sont simplement les signes précurseurs que votre santé décline !

                                              P.S : Même l’oxygénothérapie fait produire à l’organisme de grosses quantités d’espèces réactives à l’oxygène. C’est d’ailleurs un problème connu en salle de « réanimation ». 

                                              https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0985056297800593

                                              https://www.academie-medecine.fr/lischemie-reperfusion-un-passage-obligatoire-de-la-transplantation/


                                            • janequin 18 février 2009 14:31

                                              Je suis entièrement d’accord avec ce que vous venez d’écrire.. Il suffit de me relire :

                                              "Les clones du VIH eux-mêmes sont la source de ces ions" , les peroxynitrites. La différence notable entre le travail d’Acquaro et ceux que vous citez réside dans la nature des oxydants considérés. Par exemple, l’eau oxygénée n’est pas un agent nitrant, contrairement au composé covalent formé par action des peroxynitrites sur le dioxyde de carbone.

                                              Mais je rajoute :

                                              "mais sont détruits si ces ions disparaissent. Il y a donc une interdépendance entre le VIH et les peroxynitrites."
                                              J’aurais mieux fait d’écrire "ne se répliquent plus", car c’est cette phrase-là qu’ont utilisée Acquaro et al.

                                              En ce qui concerne l’activité sportive, les substances oxydantes formées ne suivent pas la même voie métabolique que les donneurs de NO dont j’ai parlé, et en particulier ne touchent pas le gros intestin, dont il semble maintenant acquis qu’il s’agit d’un des lieux essentiels où s’exerce l’immunité.


                                              • Tyner 18 février 2009 17:14

                                                Citation : "En ce qui concerne l’activité sportive, les substances oxydantes formées ne suivent pas la même voie métabolique que les donneurs de NO dont j’ai parlé, et en particulier ne touchent pas le gros intestin, dont il semble maintenant acquis qu’il s’agit d’un des lieux essentiels où s’exerce l’immunité."
                                                 
                                                Un peu rapidement dit peut-être :

                                                http://rparticle.web-p.cisti.nrc.ca/rparticle/AbstractTemplateServlet?calyLang=eng&journal=cjpp&volume=76&year=1998&issue=5&msno=y98-049

                                                http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12885590

                                                http://www.cptips.com/smexphy.htm




                                              • janequin 18 février 2009 17:43

                                                C’est très intéressant ! Surtout le second lien. Il devrait être possible dans ce cas-là de déterminer l’antigène P24, pour voir !


                                              • Tyner 18 février 2009 18:28
                                                Citation : "C’est très intéressant ! Surtout le second lien. Il devrait être possible dans ce cas-là de déterminer l’antigène P24, pour voir ! "

                                                Vous subodorez un rôle du cardiotraining excessif dans le déclenchement du sida ? 

                                              • janequin 18 février 2009 18:49

                                                non pas du sida, mais de la présence d’antigène P24


                                              • franc 18 février 2009 17:43

                                                le SIDA est la plus grande imposture criminelle de tous les temps

                                                le SIDA a été inventé par les réactionnaires de la révolution reagannienne ,donc une affaire d’abord politique puis est devenue une affaire purement commerciale et financière

                                                jamais on ne trouvera un vaccin ou un remède quelconque contre ce sida-mental,si jamais certains prétendent trouver par exemple un vaccin contre le VIH ce sera d’abord pour vendre ce vaccin et faire beaucoup de profit ,on dira ensuite que le virus a muté subitement par enchantement ,le virus étant plus intelligent que l’homme,et il faudra payer les recherches à nouveaux pour d’autres vaccins et puis d’autres encore prétendront trouver un remède qui sera encore commercialisé en grande quantité pour trouver ensuite que ce remède en fait ne sert à rien etc.....

                                                il est impossible de tuer la poule aux eufs d’or


                                                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2021 09:10

                                                  J’ai un proche qui a eu le Sida. Mannequin il a vécu sa descente aux enfers. Depuis qu’il est passé de la voie obscure et est passé à la lumière divine, comme par enchantement son sida s’est envolé. Il a rencontré une femme dont il est fou amoureux et ils ont eu un enfant qui est le sosie de STROMAE...


                                                  • Legestr glaz Legestr glaz 10 octobre 2021 10:34

                                                    Dans votre article vous abordez la question de la déplétion ou de la carence en glutathion ou en glutation peroxydase dans la maladie du sida :

                                                    «  Et justement que constate-t-on dans la maladie Sida, en plus de la déficience en CD4+ ? Eh bien, l’absence de glutathion est commune, et s’aggrave simultanément à l’aggravation de la maladie. On constate aussi une déficience marquée en sélénium, qui est l’élément indispensable au bon fonctionnement de la Glutathion peroxydase, seule enzyme capable d’éviter l’oxydation irréversible du glutathion en sulfonate , voire en sulfate par les peroxynitrites, permettant au contraire de former ce qu’on appelle communément le glutathion oxydé, qui comporte un pont disulfure dont d’autres enzymes, dont la glutathion réductase, vont permettre la réduction en thiol (glutathion recyclé) à partir de NADH, et donc, par effet de cascade, à partir des réducteurs classiques tels la vitamine C (Il y en a bien d’autres). »

                                                    Pourtant, le pouvoir anti-oxydant du glutathion réduit lui est conféré par le fait qu’il peut se débarrasser du peroxyde d’hydrogène non ? 

                                                    H2O2 + 2 GSH ..... GPX....... GSSG + H2O


                                                    L’anion superoxyde, quant à lui, est neutralisé par la superoxydase dismutase  SOD à cuivre/zinc ou à manganèse. 

                                                    La glutathion peroxydase a pour co-facteur le séliénium, mais intervient , non pas pour éliminer l’anion superoxyde, ce qui est le travail de la SOD, mais le peroxyde d’hydrogène.


                                                    Vous l’écrivez vous même : «  Enfin, d’où viennent ces peroxynitrites ? Le document de Koppenol nous éclaire encore une fois : il se forme avec une vitesse époustouflante à partir de monoxyde d’azote et d’ion superoxyde. »


                                                    Et c’est bien l’anion superoxyde qui se combine avec l’oxyde nitrique pour former du peroxynitrite. Si la SOD a bien fait son travail, l’anion superoxyde aura été transformé en H202. C’est donc cette étape initiale d’élimination de l’anion superoxyde qui n’est pas assez puissante. Si elle l’était, l’anion superoxyde serait transformé en H2O2 et ne pourrait donc pas interférer avec le NO, ou beaucoup moins. Si l’anion superoxyde s’attache au NO c’est parce que les SOD ne l’ont pas transformé en H2O2. 


                                                    Alors, je ne comprends pas ce que vient faire le glutathion et la glutathion peroxydase ici, puisqu’ils interviennent, non pas sur l’anion superoxyde, mais sur le peroxyde d’hydrogène formé par les SOD ? 

                                                    Ceci écrit, la théorie « oxydative » est une théorie absolument négligée qui mériterait toute l’attention. 





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