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Commentaire de Legestr glaz

sur Sida, VIH et stress oxydatif


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Legestr glaz Legestr glaz 10 octobre 2021 10:34

Dans votre article vous abordez la question de la déplétion ou de la carence en glutathion ou en glutation peroxydase dans la maladie du sida :

«  Et justement que constate-t-on dans la maladie Sida, en plus de la déficience en CD4+ ? Eh bien, l’absence de glutathion est commune, et s’aggrave simultanément à l’aggravation de la maladie. On constate aussi une déficience marquée en sélénium, qui est l’élément indispensable au bon fonctionnement de la Glutathion peroxydase, seule enzyme capable d’éviter l’oxydation irréversible du glutathion en sulfonate , voire en sulfate par les peroxynitrites, permettant au contraire de former ce qu’on appelle communément le glutathion oxydé, qui comporte un pont disulfure dont d’autres enzymes, dont la glutathion réductase, vont permettre la réduction en thiol (glutathion recyclé) à partir de NADH, et donc, par effet de cascade, à partir des réducteurs classiques tels la vitamine C (Il y en a bien d’autres). »

Pourtant, le pouvoir anti-oxydant du glutathion réduit lui est conféré par le fait qu’il peut se débarrasser du peroxyde d’hydrogène non ? 

H2O2 + 2 GSH ..... GPX....... GSSG + H2O


L’anion superoxyde, quant à lui, est neutralisé par la superoxydase dismutase  SOD à cuivre/zinc ou à manganèse. 

La glutathion peroxydase a pour co-facteur le séliénium, mais intervient , non pas pour éliminer l’anion superoxyde, ce qui est le travail de la SOD, mais le peroxyde d’hydrogène.


Vous l’écrivez vous même : «  Enfin, d’où viennent ces peroxynitrites ? Le document de Koppenol nous éclaire encore une fois : il se forme avec une vitesse époustouflante à partir de monoxyde d’azote et d’ion superoxyde. »


Et c’est bien l’anion superoxyde qui se combine avec l’oxyde nitrique pour former du peroxynitrite. Si la SOD a bien fait son travail, l’anion superoxyde aura été transformé en H202. C’est donc cette étape initiale d’élimination de l’anion superoxyde qui n’est pas assez puissante. Si elle l’était, l’anion superoxyde serait transformé en H2O2 et ne pourrait donc pas interférer avec le NO, ou beaucoup moins. Si l’anion superoxyde s’attache au NO c’est parce que les SOD ne l’ont pas transformé en H2O2. 


Alors, je ne comprends pas ce que vient faire le glutathion et la glutathion peroxydase ici, puisqu’ils interviennent, non pas sur l’anion superoxyde, mais sur le peroxyde d’hydrogène formé par les SOD ? 

Ceci écrit, la théorie « oxydative » est une théorie absolument négligée qui mériterait toute l’attention. 






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