Entre autre : "L’Agence de Consultation, de Commandement et de Conduite des opérations de l’OTAN (NC3A) a sélectionné Thales pour la fourniture d’un système Modem protégé EMS (Electronic protective measures Modem System). Ce système est destiné à renforcer les communications militaires par satellite et les capacités de contrôle associées dans le cadre d’opérations déployables utilisant la bande SHF, avec un débit moyen de données (MDR) jusqu’à 2 Mbps, sous conditions de brouillage..."
C’est une des "causes" qui nous font courrir pour l’Otan.. ;dommage pour notre système Antares...qui équipe quelques uns des véhicules de secours des pompiers ....
Etonnant :
"Dans une logique « d’outil multifonctions », comme le préconisait son secrétaire
général, Jaap De Hoop Scheffer, l’Otan en changeant d’époque, changerait de concept, de visage.
Plusieurs pays n’ont pas caché leurs réticences, sinon leurs oppositions à un tel projet. C’est le cas
notamment, de la France, de l’Allemagne, de l’Espagne, de l’Italie. La veille même du sommet, le
président français Chirac faisait paraître, dans des journaux de 36 pays européens une « tribune »
(texte en annexe ), dans laquelle, certes en termes mesurés, il prenait néanmoins le contre-pied des
options préconisées par les Etats-Unis." Le rôle du général James Jones est à étudier de près....
Mieux :
"COMPLIMENT VENIMEUX"
Ces jugements pourraient, en effet, apparaître comme un "compliment venimeux", dit-on à Paris, à l’heure où, d’une part, les Américains déplorent que les armées françaises restent à l’écart du théâtre irakien et où, d’autre part, la France ambitionne, quitte à rivaliser avec l’OTAN, de créer, à Lille, un commandement apte à gérer un corps d’armée de réaction rapide sur le modèle - mais en beaucoup plus ample - de ce qui a été fait en Macédoine, dans l’ex-Zaïre et pour la Côte d’Ivoire.
Les propos du général Jones, attribuant aux armées françaises une capacité de déploiement hors d’Europe égale, voire supérieure à celle des armées britanniques, ont de quoi surprendre. Un rapport, rendu public en septembre, de l’Observatoire économique de la défense (Ecodef), qui relève du ministère français de la défense, montre le contraire. "L’effort de défense du Royaume-Uni reste supérieur au nôtre", peut-on y lire, selon les données établies en 2002. "L’écart qui nous sépare de notre partenaire britannique reste trop important pour être considéré comme normal et pour que l’inflexion constatée l’an dernier -avec l’adoption de la loi de programmation militaire 2003-2008- puisse être interprétée comme un renversement de tendance", expliquent les experts de la direction financière du ministère français.
Jacques Isnard
http://www.fmes-france.net/article.php3?id_article=443