Le marché Antillais est un marché captif. De par la position quasi monopolistique des modes d’approvisionnement. Ce qui signifie que toutes subventions, allocations, aides, finissent systématiquement dans les caisses des groupes détenant ces monopoles. le petit consommateur Antillais ne sert finalement que de relais à un transfert de fonds des caisses de l’état aux caisses des profiteurs. les marges pratiquées par la grande distribution le prouvent, les modes obscurs de fixation des prix des carburants le prouvent, les prix pratiqués par les fournisseurs de materiaux du batiment le prouvent, les tarifs pratiqués par les banques, les taux d’interet des organismes de credit le prouvent.
Le contribuable Français n’engraisse pas l’Antillais de base, il remplit, avec la bénédiction du gouvernement, les poches des groupes pré-cités, qui, étrangement sont les seuls à ne pas être présents à la table des négociations.
Allez expliquer à une mère de famille qu’elle est assistée par la métropole parce qu’elle paye 7€50 le pack de 4 yaourts...
souvenez-vous de ce responsable d’un groupe détenant le quasi monopole de la banane Martiniquaise, qui jubilait parce que les 50 millions d’euros de prêt consentis quelques semaines auparavant s’étaient comme par enchantement transformés en subvention. Qui en profite ?
Enfin, je trouve déplacé d’intégrer par deux fois l’adjectif "esclavagiste" dans une prose à caractère humoristique.