allez vérifier la différence entre un état tel que le Texas (l’état américain qui exécute le plus de personnes par an) avec un état qui ne condamne plus personne depuis des années...
Ce ne serait pas pertinent non plus. Ce qui change, au Texas, c’est la composition de la population. En 2006, les Noirs étaient 11,9 % et les Hispaniques, 35,7 %, soit au total 47,6 %, soit encore un "Texan" sur deux.
Ce qui fait qu’entre Etats américains non plus, les comparaisons ne sont guère pertinentes, puisqu’il y a des communautés qui sont plus criminogènes que d’autres. Au Texas, en outre, devrait vraisemblablement s’y ajouter une habitude de violence liées aux conditions de vie "viriles" du XIXe siècle.
Comment comparer, par exemple, le turbulent Texas avec le placide Maine, où la peine de mort a été abolie en 1887, et où les communautés noire et hispanique ne représentent, au total, que 1,8 % de la population ?
Pour parler de cet aspect de la question, et faire des comparaisons vraiment pertinentes, il faudrait disposer d’une grande quantité d’informations que je n’ai vraiment pas le temps de collecter.
Et ça n’en vaudrait pas la peine, puisque je pense avoir déjà fourni suffisamment de bons arguments aux défenseurs de la peine de mort, mon propos n’étant évidemment pas de chercher à convaincre un ou quelques abolitionnistes.
Sur le plan des "bons arguments", je note que personne n’entre en matière sur la petite vie pépère que Fourniret se fait au placard, mise en parallèle avec l’inextinguible douleur des parents de ses victimes.