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Commentaire de Bois-Guisbert

sur L'abolition : après mûre réflexion...


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Bois-Guisbert 18 février 2009 18:59
«  Guisbert, tu pues le racisme à 10 000 lieues. »
 
C’est ton tarbouif, c’est ton odorat, c’est donc ton problème !

« S’il y a des populations criminogènes tu sais parfaitement que ce n’est pas dû à leur provenance mais bien à leur niveau social. »
 
Vaste sujet qui obligerait à se pencher sur la question de savoir si lesdites populations ont les aptitudes nécessaires pour s’élever socialement. Je veux dire massivement, parce que quelques individus qui réussissent on les trouve toujours (Rice, Powell, Obama), mais en termes de relèvement du niveau social moyen, c’est tout autre chose…
 
C’est la raison pour laquelle j’observe avec la plus grande attention l’expérience bolivarienne de Chavez. Je pense personnellement qu’elle est vouée à une faillite retentissante du fait de la calamiteuse médiocrité des ressources humaines du Venezuela, mais si les dix prochaines années démontrent que je me suis trompé, je serai prêt à réviser bon nombre de choses.
 
Si je pense que l’échec est au bout de la route, c’est qu’aucun exemple du passé ne démontre que le relèvement global d’une population de faible qualité soit possible. Cuba a connu quelques succès dans le domaine de l’enseignement et de la médecine, mais le niveau social moyen de la population est resté extrêmement bas, au cours des trente années pendant lesquelles l’économie a été tenue à bout de bras par l’URSS.
 
Et, franchement, je n’ai pas connaissance d’un peuple qui, pendant cent ou deux cents ans, s’est montré apathique, fataliste, désordonné et futile, soit subitement devenu entreprenant, ingénieux, inventif, besogneux et efficace. C’est cette réflexion de bon sens qui me fait dire qu’Ivo Moralès subira un fiasco en tous points identiques que celui de son homologue de Caracas.

« D’autre part puisque tu veux des arguments sensés, je vais t’en donner un imparable : si un criminel pour un meurtre doit être condamné à mort, pourquoi se limiterait-il, s-il sait qu’en tuant plus il peut sauver sa fuite et sa tête ?  »
 
Comme un criminel ne tient pas davantage à aller en prison pour de nombreuses années, « pourquoi se limiterait-il, s’il sait qu’en tuant plus il peut sauver sa fuite et sa » liberté ? Tu parles d’un argument imparable ! smiley ! smiley ! smiley !

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