@Actias
C’est bien votre logique : vous préférez quelqu’un qui développe un long article et refuse le débat à l’inverse ! Mon approche est exactement l’inverse ! Je pense qu’il est dangereux d’avoir a priori trop de certitudes, de les enrouler dans un raisonnement fermé et de chercher à les imposer ! Je suis ici pour le débat, la confrontation et progresser par les échanges.
Pour votre information, par mon métier et ma formation, je sais écrire de long argumentaire fonctionnant sans aspérité et très efficace : je suis même payé pour cela et bien ! Mais la situation est trop sérieuse pour "jouer" à cela.
Donc je prend le parti d’articles courts et "tranchés". Mais il suffit de lire la série pour voir ce qui se dessine (sur ce site et sur mon blog). Le tout devant devenir un livre fin 09.
J’en viens à votre commentaire.
Tout d’abord c’est dommage que vous ne preniez même pas la peine de comprendre mon propos, car vous y verriez que ma critique est sur la notion de protectionnisme, et non pas une défense du libéralisme.
Le danger actuel est dans la montée des égoïsmes nationaux et dans l’illusion que ceci aboutira à plus de protections. Or c’est l’inverse : cette montée de nationalismes n’aobutira qu’à tout désorganiser.
Ce sont de règles internationales dont on a besoin -comme vous l’écrivez vous-mêmes - mais ce n’est pas du tout ce que les gens ont en tête quand ils parlent de protectionnisme ! Le "protectionnisme" efficace doit lutter contre les égoïsmes nationaux et mettre en place des régulations efficaces (des règles + des modes de contrôle), et ceci en distinguant le système financier, le système de production des biens industriels, les produits agricoles (où on aurait intérêt à relocaliser les fabrications pour des raisons liées à l’environnement), les langues et la culture (où la préservation de la diversité est vitale pour maintenir la richesse future de l’humanité).