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Commentaire de Philou017

sur Procès Colonna : le bal des menteurs


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Philou017 Philou017 19 février 2009 09:34

Sur ce coup, Meyssan parait s’être avancé trop vite. Mais nicolas Sarkosy connaissait la famille Colonna :
serumdeliberte.blogspot.com/2008/08/les-liens-entre-nicolas-sarkozy-et-yvan.html
serumdeliberte.blogspot.com/2008/08/ce-que-pense-le-parano-thierry-meyssan.html

Quand on fouille, on trouve de droles d’informations :

Or, le préfet Bonnet n’était pas le seul à avoir été approché par un informateur. Les gendarmes, eux aussi, avaient leur indic. Le 24 juin 1998, il aiguille les militaires sur une piste qui mène tout droit au « réseau Pasqua », un réseau qui serait au service de l’ancien ministre de l’Intérieur.

La légion de la gendarmerie de Corse a visiblement pris les renseignements très au sérieux. En juillet 1998, une note d’information, rédigée sur un papier sans en-tête, est envoyée à Paris : elle contient des «  révélations » sur l’assassinat de Claude Erignac. Sur ce document, classifié, nous pouvons lire : « De plusieurs rencontres avec des personnes habituellement fiables et des recoupements au cours des semaines passées, il ressort un certain nombre d’éléments relatifs au réseau sur l’île. De plus, un individu a fait des révélations sur l’affaire de l’assassinat ».

Suivent neuf pages dans lesquelles les gendarmes détaillent le « réseau Pasqua » en Corse. Nom après nom. À côté de certains noms, comme ceux correspondant à l’ancien préfet du Var, Jean-Charles Marchiani, ou à l’homme d’affaires spécialisé dans les jeux, Michel Tomi, on remarque la lettre « a ». « Selon l’informateur, toutes les personnes désignées par (a) seraient des commanditaires de l’assassinat Erignac », précise la note d’information, juste avant de révéler : «  L’auteur du crime est un individu surnommé trois doigts ». Les militaires s’expriment à l’indicatif. En ce juillet 1998, ils sont visiblement sûrs de leur information : «  Il s’agit d’un Français qui dirige une équipe (…) au service du RPR et en particulier de Pasqua depuis longtemps. Cet homme aurait déjà agi en Corse pour commettre des actions violentes et aurait été vu sur l’île avant l’assassinat ». Et les gendarmes de lister «  plusieurs individus » répondant au «  surnom de trois doigts ».
www.bakchich.info/Affaire-Erignac-quand-les.html

Les tueurs du préfet Erignac ont-ils pu, malgré un vague vernis nationaliste, être instrumentalisés par le grand banditisme ? Fort possible, à en juger par plusieurs témoignages de magistrats recueillis par Bakchich. Le mode d’exécution extrêmement professionnel –trois balles dans la nuque–, porte plus la marque des vrais truands que des bergers idéalistes.
www.bakchich.info/Le-prefet-Erignac-un-cadavre.html

La Pasqua connection ?
www.bakchich.info/La-Pasqua-connection.html

Yvan Colonna coupable ?

Ces hommes, mais aussi leurs compagnes, ont, dans un premier temps dénoncé « Yvan » comme étant le tireur, pendant leur garde à vue, en mai 1999. Déclarations accablantes, circonstanciées, réitérées - l’atout maître du ministère public. Ainsi Pierre Alessandri déclare-t-il à la police lors de sa garde à vue : « Mon rôle consistait à assurer la protection de celui d’entre nous chargé d’exécuter le préfet Claude Erignac, à savoir Yvan Colonna. » (…) « C’est Colonna personnellement qui avait en charge d’assassiner le préfet Claude Erignac au moyen d’une arme que nous avions dérobée lors de l’action menée contre la Gendarmerie de Pietrosella. » Et d’ajouter : « C’est lui qui a abattu le Préfet Claude Erignac. ».

Avant, des mois plus tard, de se rétracter. Le 26 décembre 2000, le même Alessandri assure aux enquêteurs : « Je voudrais juste vous dire qu’Ivan Colonna n’était pas sur le lieu de l’assassinat du Préfet de Région. » Sans plus d’explications.

Didier Maranelli, un autre membre du commando, lui emboite le pas : « Je tiens à déclarer qu’Yvan Colonna n’a jamais fait partie du groupe auquel j’appartenais. » Ajoutant, quelques temps plus tard, avoir été « mû » lors de ses premières déclarations accusant Colonna par « la peur de voir mes proches inquiétés » par les enquêteurs de la Division nationale Anti-Terroriste qui lui avaient intimé d’accuser Yvan Colonna.
www.bakchich.info/Les-zones-d-ombres-du-proces.html

Merci à Backchich

Le nationaliste sait parfaitement que le dossier d’accusation ne contient que les déclarations de certains des co-accusés. Rien de plus. Aucune preuve matérielle, pas d’empreintes et de surcroît les enquêteurs n’ont pas retrouvé sa trace via les téléphones portables comme cela a été le cas pour le reste du commando.

Or, aujourd’hui, force est de constater qu’il ne reste pratiquement plus rien pour l’impliquer depuis que ses co-accusés l’ont dédouané devant la cour d’assises.
www.investigateur.info/news/articles/article_2003_07_7_triomphe.html

C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île. Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.
lavapeur.over-blog.fr/article-24318914.html

Le noeud de l’affaire ERIGNAC passe par la "disparition" du journal intime du préfet, et par d’autres révélations troublantes de DOMINIQUE ERIGNAC au juge LAURENCE LE VERT, sur procès-verbal. Son mari lui avait souvent fait part, qu’il apprenait des choses importantes pour l’exercice de ses fonctions ou sur la situation en CORSE.
"On" a éliminé un homme qui en savait trop, très informé, l’un des mieux informés sur toutes les affaires corses par des "circuits tout à fait particuliers".

Claude ERIGNAC est devenu l’homme qui en savait trop, cela est certain. Il a mêlé dans la même enveloppe, enfermée dans son coffre, la note BOUGRIER(dont CLAUDE GUEANT a eu un exemplaire, c’est peut être la raison pour laquelle il a convoqué ROGER MARION.... ?), qui comme l’enquête a pu le prouver, a déclenché, le processus de l’assassinat. ce n’est pas par hasard.
Elle est là, l’affaire d’ETAT, dans la disparition de ces pages, écrites de la main du préfet, et dont l’ETAT ne peut nier l’existence, tant les témoignages sont concordants.
Ce texte existe et une photocopie aussi.
Madame veuve DOMINIQUE ERIGNAC ajoute au procès-verbal de LAURENCE LE VERT qu’elle est très préoccupée et même inquiète de ne pas retrouver toutes ces notes de son époux.
Elle ajoute un détail troublant, elle a été étonnée que pratiquement tout ce que l’on a retrouvé dans le bureau de son mari, concerne la période située avant le mois de juillet 1997. En dehors d’une note concernant le mois de novembre 1997, on a retrouvé aucun manuscrit.
Qu’a écrit le préfet de si brûlant, de si gênant, de si confidentiel entre juillet 1997 et février 1998 ?
lavapeur.over-blog.fr/article-14279610.html

Sur l’assasin :
"Après les éventuelles commanditaires, passant à la photographie, tirée d’un portrait robot du présumé assassin de CLAUDE ERIGNAC ; ce présumé assassin est doté du sang froid des tueurs professionnels, n’hésitant pas à poser calmement l’arme du crime à terre en faisant attention de ne pas l’endommager, et plus loin avec d’infimes précautions dépose le chargeur et s’en va calmement sous la protection de complices placés dans le "sous-marin", garé devant le KALLISTE ; ce professionnel du crime, véritable barbouze, ancien légionnaire, ancien du Front National, récupéré par les "R.G." et la "D.S.T" était en relation avec"le squale". Il faisait parti du commando PIETROSELLA qui, dans sa revendication fait référence à "l’esprit légionnaire". La Légion Etrangère est une de nos plus nobles institutions qui n’a rien à voir avec ce beau grand blond, qui a regardé froidement sans tuer la seule témoin de l’assassinat d’ERIGNAC et pour cause.... .
Voici donc sa photographie en noir et blanc : les cheveux sont blonds cendrés :
Rien à voir avec YVAN COLONNA, n’est-ce-pas ? Son prénom Ive, son nom CART.....et mesure 1,83m.
lavapeur.over-blog.fr/article-14542584.html


Je ne peux pas mettre un nom sur les deux personnes que j’ai vues ce soir là. J’ai vu Yvan Colonna pour la première fois, le soir où il a parlé sur TF1 [quelques heures avant de prendre le maquis], Je l’ai bien regardé. Il n’y a pas eu le “tilt” que vous avez quand vous vous dîtes que vous avez déjà aperçu cette personne. Après, j’ai vu des photos dans la presse et ça ne m’a toujours rien dit, sauf peut-être quelques-unes. Aujourd’hui, je le regarde encore et je n’éprouve pas de déclic. Je ne peux pas être affirmatif, ni dans un sens, ni dans l’autre, je le regrette…”
prdchroniques.blog.lemonde.fr/2007/11/21/je-regarde-yvan-colonna-et-je-nai-pas-de-declic/

Quels sont les dessous de l’assassinat d’Erignac, les vrais mobile ? Quelque chose de pudiquement oublié par la Justice Française ....


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