@l’auteur
ce que je décrit, c’est ce que je constate, et je ne dit pas que je partage ce point de vue, loin de là...
Par contre, ce qui me fait bien rire, c’est quand vous dites, je cite :
"je ne crois pas du tout que la performance économique viendra de l’empilement d’égoïsmes nationaux entrant en compétition"
Alors donc, l’égoîsme individuel proné par les libéraux devient néfaste quand il est mis en place par un groupement d’individus, à savoir les nations ? décidément, les libéraux n’ont pas changés...tout pour l’individu, rien pour le groupe.
"Mais je ne suis pas un libéral pour cela : simplement les règles ne doivent pas être nationales (voire mes différentes réponses). "
Effectivement, pour les libéraux, la notion même de nation est un problème, car les libéraux ont à coeur de détruire tout groupe qui ne soit pas uniquement économique, groupe qui d’ailleurs ne connaît pas le principe démocratique, ni la notion de culture. Vous me rétorquerez que les nations pourraient bien exister en dehors de l’économie, mais comme celle-ci fini par contaminer toutes nos relations, les nations finiront bien par exploser elles aussi, et cela, les gens ne le veulent pas, tout simplement.
L’atomisation de la société, voulu par les libéraux de tout bords se heurtent à la volonté d’un peuple qui veut partager une même culture, et s’attache à une vision commune historique et linguistique (d’ailleurs, c’est certainement pour cela que l’europe a tant de mal à fonctionner...)
Vous pouvez me traiter de nationaliste si cela vous chante, mais je préfèrerais toujours mes voisins français à mes voisins alllemands (même si je n’ai rien contre eux, bien au contraire), et eux même à mes voisins africains, etc...tout simplement parce que la proximité géographique implique une "promiscuité" qui oblige à partager une culture commune pour vivre ensemble. Je sais que les libéraux n’ont pas la même vision du monde, ce qui explique qu’il parte facilement à l’étranger, n’ont plus vraiment de "patrie" (oh, le vilain mot...) à l’heure de la globalisation. Et bien, s’ils veulent partir, qu’ils partent, je ne les regretteraient pas...
Qu’on le veuille ou non, ce n’est pas en ostracisant les poches de pauvretés (comme les banlieues difficiles), en niant leur existence, en les considérant comme des étrangers sur leur propre pays, que l’on arrivera à rendre la France plus vivable...les libéraux ont toujours eu l’art de la fuite en déplacant le problème pour ne plus le voir. Ou en se déplacant eux.
Je ne pense pas que chercher d’abord à protéger notre pays se fasse nécessairement en s’opposant aux autres pays ; je pense simplement que des échanges équilibrés (au niveau de la balance commerciale) est nécessaire.
Quand à votre idée de règles supra-national, c’est un doux rêve, comme le communiste...aucun pays n’aura envie de perdre son pouvoir de décision pour une vision utopique d’échanges équilibrés. Si les états-unis sont devenus ce qu’ils sont, c’est d’abord parce qu’ils ont pensé à eux, fait les règles du jeu pour qu’ils puissent gagner, et ceux qui les suivent ne seront jamais que leurs laquais qui ramasseront les quelques miettes qu’ils voudront bien leur laisser. Je suis d’ailleurs convaincu que c’est le point de vue (caché bien sûr) de la plupart des atlantistes bêlants qui empoisonnent les médias.
On semble avoir oublier qu’il n’y a qu’une seule monnaie de référence, et que ceux qui la détiennent sont ceux qui dictent leur lois.
Pour terminer, effectivement nous ne sommes pas meilleurs que les autres, et c’est donc pour cela que nous serons écrasés par des pays qui ont une puissance économique bien supérieur à la notre...tout simplement parce qu’ils auront un poid démographique bien supérieur. Et je pense que le principe de la spécialisation de la production par pays, qui nous fait dire que notre seule porte de sortie est notre avance technologique, est en train de s’essoufler et arrive aux limites.
bien à vous.