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Commentaire de Marc Bruxman

sur Génocide arménien, la démagogie en action


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Marc Bruxman 25 octobre 2006 23:28

Tout d’abord, merci à Pierre Zurstrassen pour sa contribution. Il est évident que cette loi mémorielle est contraire aux droits de l’homme. Il est important aussi de souligner comme vous l’avez fait que ces lois affaiblissent les valeurs démocratiques et contribuent à renforcer l’extréme droite. Le jour ou comme vous l’avez dit la seule différence entre la démocratie et la dictature sera « l’ordre en moins », on connait malheureusement le choix que feront nos concitoyens.

Maintenant que répondre à ca ? « Toute liberté s’arrête ou commencent celles des autres. Des victimes en particulier. Le reste de votre discours en est caduque ; C’est dommage car c’est bien écrit à la différence de l’article partial dont nous discutons. »

Du bon populisme comme on les aime. Et surtout un raisonnement faux car voici la définition du mot liberté copiée d’un dictionnaire :

« Pouvoir d’exercer sa volonté en agissant ou en n’agissant pas.• Libre arbitre.• Etat de celui qui n’est pas en captivité.• Absence de contrainte.• Parole hardie, manière d’agir trop familière : prendre des libertés. »

Quelle que soit la définition que l’on choisit, on voit que votre loi viole ma volonté d’agir, mon libre arbitre et me pose une contrainte.

A défaut, en admettant que je nie ce génocide, une victime n’aura aucune de ces libertées de violées. Elle pourra changer de chaine de TV quand elle me voit, ne pas me lire, etc... Elle aura même encore la liberté de dire publiquement ce qu’elle pense de moi. En disant cela, je ne l’empéche pas d’agir, je ne l’empéche pas de ne pas agir. Je ne nuis en rien à sa liberté.

Enfin le fait d’être une victime ne saurait donner d’avantages de droits. Et encore moins donner des droits à mes petits enfants ! Le but d’une société ce n’est pas d’encourager les gens à devenir des victimes en leur offrant des droits. C’est au contraire de les rendre libres en en faisant pas des victimes (ce qui doit rester un statut temporaire) mais en les aidant à rebondir via une solidarité librement consentie.


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