Alors tout d’abord je tiens à remercier tout ceux qui ont réagit à cet article car c’est cela que j’attendais, un débat où chacun apporterait sa vision des choses .
La taverne des poètes,tout à fait d’accord avec toi pour ce qui est de la problématique de notre environnement, c’est un aspect que je n’ai pas trop développé de peur de faire un article trop long mais cela ferait un très bon sujet pour un prochain article par exemple ( )
Lisa Sion, vous me dites "" seuls car ils n’auront jamais su apporter leur aide aux autres, trop préoccupés qu’ils étaient par leur vie si pleine et à la fois si vide. " dites vous, Sabrina. N’auriez vous pas ouvert votre carnet intime ? ",si cette phrase est là pour me demander si je parles en mon nom de moments où d’autres personnes ne se seriant pas occupées de moi,non ce n’était pas dans ce sens là, pour vous répondre.
Je dis ça par constatation générale, je trouve que souvent les gens aujourd’hui ne pensent qu’à eux et ont peur de prendre sur eux même et sur leur bonheur pour aider les autres ou un autre pendant un temps donné. Personnelement j’ai quelquefois quand même et pendant quelques années pris sur moi et sur mon bonheur et ma "stabilité de vie" pour aider des gens en grande détresse (alcoolisme par exemple d’un proche) et que c’est à ce moment là que je me suis rendue compte à quel point arrêter de ne penser qu’à soi pouvait être soulageant dans le sens où,premièrement on a moins le temps de s’appitoyer sur soi même et deuxièmement c’est du bonheur de voir quelqu’n d’autre enfin heureux. (alors, peut être effectivement que cela rejoint la notion d’"activité compensatoire" évoquée par Kalki.....),je ne renie bien sûr aucune théorie et je suis bien sure consciente en partie des modes de fonctionnement qui me régissent et contre lesquels je n’arrive pas forcément à lutter.
Pour moi, cette façon de vivre en pensant souvent aux autres et à les aider vient de mes lectures sur le boudhisme qui m’ont fait faire il y a quelques années un virage à 180° dans ma façon de penser et de vivre.
Vous dites également "le vrai bonheur c’est quand tout le monde l’aura atteint", je ne veux pas passer pour la pessimiste de service mais je pense sincèrement que c’est une énorme utopie, pourquoi essayer de penser comme cela quand on sait que cela ne se réalisera certainement jamais ?Je préfère pour ma part penser en fonction des réalités qui s’imposent à moi quand j’observe le genre humain.
Kalki, je suis très contente d’avoir put lire votre intervention, cela m’a énormément enrichi et fait avancer dans ce débat qui se pose dans ma tête.
Les théories des auteurs que vous présentez m’ont permis d’avancer dans le chemin sinueux de ma pensée sur le sujet en question.Ceci dit, à leur lecture effectivement, on peut se dire quand même qu’heureusement que certains dans le passé ont eus le temps de pratiquer ces activités compensatoires pour pouvoir faire évoluer en connaissance nos sociétés.
Quant à cette phrase de Nietzsche :
"Je considère toutes les formes métaphysiques de la pensée comme la conséquence d’une insatisfaction chez l’homme d’un instinct qui l’attire vers un avenir plus haut, surhumain — avec cette particularité que les hommes voulurent fuir eux-mêmes dans l’au-delà au lieu de travailler à la construction de cet avenir. Un contresens des natures supérieures qui souffrent de la laideur de l’homme. "
Je crois la comprendre dans le sens où elle signifierait que les êtres humains "intelligents" seraient dégoutés en quelque sorte de voir leur homologues se comporter en "idiots" et chercheraient du coup à fuir dans les sphères idéalistes de la réflexion vers un monde meilleur et "parfait" en s’éloignat par là même de l’ action dans la réalité.Si c’est cela ,oui, c’est vrai mais je pense aussi que beaucoup de ces idéalistes (si ils n’ont pas dépassés un stade de dégout trop fort pour le genre humain) peuvent aussi chercher justement à agri concrètement autour d’eux pour faire changer certains d’état d’esprit ou leur faire réaliser des choses (sans chercher toutefois à "modeler" ces autres à sa façon de penser car la diversité c’est aussi ça qui fait l’intérêt de la vie),c’est mon cas (oh, mon Dieu, je ne crains que vous ne me preniez à force pour une mégalomane !!!!hi !hi !).
Bon, enfin, je continue quand même !