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Accueil du site > Tribune Libre > C’est quand le bonheur ?

C’est quand le bonheur ?

Notre société occidentale et moderne, « développée » comme disent d’autres, va-t-elle si bien que ça ?

Beaucoup s’accordent à dire que le but premier dans la vie d’un être humain est l’épanouissement personnel, l’élévation de l’esprit et de ses connaissances. C’est ce que nous serinent tout les ouvrages philosophico-métaphysiques qui fleurissent dans les rayons de nos librairies ces dernières années ; « Ne vous noyez pas dans un verre d’eau », « Avoir confiance en soi », « Apprendre à s’aimer »…sont autant de titres évocateurs de cette perpétuelle quête du « Graal » moderne : le bien être.

Multiplication des « best of » TV commémorant les années 80, nostalgie grandissante des jeunes pour la période de Mai 68, nouvelle génération de voyageurs en quête d’authentique, volonté croissante de « retour au naturel »..... autant de « symptômes » de notre société qui s’est peut être aujourd’hui quelque peu perdue dans les valeurs de consommation effrénée et de paraître. La mise en exergue de l’individualisme et du matérialisme nous pousserai t’elle à notre perte ? 
 
Cette jeune fille qui se déhanche dans cette boîte de nuit portant sur le nez les dernières lunettes Dolce et Gabanna et sur le dos la dernière robe Chanel hors de prix est elle réellement plus heureuse que cette jeune indienne habillée d’un simple sari qui partage avec ses amis un repas ?

Que nous est il arrivé ???

Comment l’authenticité, la diversité et le respect ont-ils fait une place aussi grande à la superficialité et l’homogénéité ? Codes vestimentaires, de langage et de comportements ont-ils submergés les individus occidentaux au point des les forcer à renoncer à leur particularité et à leur originalité ? De plus en plus les gens se ressemblent, se miment. Pourquoi tant de femmes sont malheureuses de s’infliger régime sur régime pour ressembler aux mannequins des magazines ?Pourquoi tant d’hommes ne jurent plus que par les codes du porno en oubliant tout les plaisirs subtils que peut offrir une sexualité partagée et ludique avec l’être aimé ? Pourquoi tant de jeunes filles rêvent t’elles de devenir comme les créatures qu’elles voient dans les clips télé se déhanchant en string tout en lavant la voiture d’un rappeur misogyne ? Pourquoi tant de couples se séparent à la moindre difficulté dans leur ménage ? Pourquoi refusons-nous tout effort et toute souffrance ? Pourquoi rejetons nous toute imperfection et toute faiblesse ?

Comment en sommes nous arrivés là ? A rêver tous aux mêmes choses ,à préférer l’argent au temps, à se perdre dans des paradis artificiels, à essayer de se persuader que tout cela nous rend heureux. Notre pensée individuelle serait ‘elle anesthésiée ?

Savons-nous réellement aujourd’hui faire la différence entre joie éphémère et bonheur profond ?

Comment ne pas être pris de pitié et de perplexité quand on voit l’hystérie complète dans laquelle rentrent certaines femmes après que l’équipe de l’émission « D&CO » ai refait leur intérieur ? Est-ce bien cela le bonheur contemporain ? La dernière voiture à la mode, un appartement décoré selon les dernières tendances, des enfants bien sages et un gentil labrador (et encore !puisqu’ aujourd’hui animal est synonyme de « saleté » ce qui ne conviendrait pas dans notre environnement aseptisé).

On sait pertinemment dans le fond que la vie n’est pas là, que la vie c’est l’échange, la découverte, l’humilité, le partage mais aussi la souffrance. Que les biens matériels ne sont rien et que les plaisirs modernes sont souvent éphémères, superficiels mais on se laisse quand même emporter par la vague... Parce que c’est plus facile, parce que comme cela on n’as pas à lutter en permanence contre les autres et leur regard, leur jugement. Parce que l’on veut s’intégrer aussi. Ou encore peut être parce que tout ces « autres » ont l’air tellement heureux que l’on se dit que cela doit être nous le problème, que l’on va persister et que l’on va bien y arriver nous aussi.

Pourquoi sommes nous aussi conscient de ce qui peut nous rendre réellement heureux et pourquoi alors sommes nous autant incapable de mettre cela en application ?

On a tous eu, au moins une fois dans notre vie ,ce sursaut brutal, cet éveil de la conscience qui nous a fait ressentir du dégoût pour le matérialisme et l’égoïsme ambiant, souvent au cours d’un évènement douloureux où, alors, les futilités arrêtent de polluer notre champ de vision. On se prend alors à rêver à un monde autre, tout du moins pour nous même, mais ces « parasites de l’essentiel » reviennent vite envahir notre esprit si l’on ne maintient pas sa vigilance. Car vouloir penser « autrement » aujourd’hui s’avère être un combat de tous les jours, contre les autres et pire encore contre nous même.

Qui, aujourd’hui, serait réellement assez courageux pour renoncer au confort de sa vie contemporaine ? Qui serait assez courageux pour voir la vérité en face et se forcer, pour son bien être, à renoncer à tout ce qui nous est présenté comme condition indispensable à notre bonheur ? (C’est un peu la théorie des bouddhistes, renoncer aux biens matériels, donc forcément éphémères, pour se concentrer sur l’essentiel, l’humain). Qui aurait le courage de renoncer à toutes ces joies de pacotille (mais toutefois réelles et concrètes) pour, ne serait-ce qu’essayer, de vivre la vie autrement que l’on nous la présente ?

Peu de gens.

Peu de femmes renonceraient à leur maquillage et à leurs apparats couteux. Peu d’hommes renonceraient à leur voiture dernier modèle. Peu d’ados renonceraient à leurs consoles pour aller jouer dans les champs ou discuter avec leurs grands parents. Que l’on s’entende, je me refuse à caricaturer mais malheureusement aujourd’hui j’ai l’impression que c’est réellement ce que nous vivons.  Et l’éducation joue un rôle prépondérant dans cette problématique, car c’est elle qui véhicule les valeurs .Malheureusement elle est aujourd’hui « parasitée » par les images d’Epinal du bonheur que nous présentent les médias et par l’abandon par certains parents de leur rôle. 

En effet, ne serions-nous pas mieux à vivre dans la « modestie », le contentement et l’essentiel ? Si tout le monde en convient, personne n’ose franchir le pas. C’est un grand saut dans l’inconnu. Accepter de renoncer au superficiel omniprésent pour comprendre que ce qui est passionnant dans la vie ne passe pas forcément que par la facilité, c’est s’exclure d’une majorité écrasante et l’exclusion volontaire, peu de gens en sont capables. C’est devoir lutter en permanence pour imposer son point de vue aux autres sans qu’ils essaient de nous en faire changer.

Les magazines, la télévision et autres outils inhérents à la consommation de masse nous assènent d’apprendre à vivre en harmonie avec notre corps malgré ses imperfections, à dégager le superflu pour aller à l’essentiel mais entre deux émissions de ce genre ils placent quantité de programmes nous suggérant ce qu’est la vie parfaite, c’est-à dire être mince, avoir une peau lisse, de beaux habits, un habitat sophistiqué…etc…etc…. Pour beaucoup, il est difficile de résister à la facilité de calquer sa vie sur ces modèles pré établis que l’on nous présente sur un plateau d’argent et qui sont censés nous apporter le bonheur. Ne pas rentrer dans ces schémas de pensée et de comportement c’est prendre des risques. Le risque d’aller vers l’inconnu. Le risque de s’exclure du troupeau.Le risque de ne pas arriver à être heureux selon l’idée que l’on nous impose du bonheur et qu’une âme bien pensante nous dise un jour « -Tu vois, on t’avait prévenu ! ». Mais prendre ce risque c’est aussi expérimenter, découvrir et peut être trouver des bonheurs encore plus grands.

Est-ce vraiment la vie en ville qui nous a rendu comme cela ? La grande « Babylone » comme le chantent beaucoup d’artistes. Celle qui nous oblige à vivre collés les uns aux autres, à se marcher dessus les uns les autres pour « réussir ».

Même des artistes pourtant assez « commerciaux » comme Zazie se prennent parfois à dénoncer ce mode de vie. Extrait d’une de ces chansons ; « Pur produit de consommation je tourne en rond, je tourne en rond […] assis devant la télévision je suis de l’homme la négation ». Ou encore le clip marquant de Mickey3D avec « Il faut que tu respires » montrant des enfants du futur attendant à tour de rôle pour aller jouer dans un coin de verdure factice qu’ils ne peuvent avoir connu en vrai puisque leur ancêtres ont fait disparaître toute trace de nature pour la recouvrir de béton.

Il y a encore à peine quelques décennies un artiste était choisi pour son talent et non pas par un producteur et pour son physique. Aujourd’hui il faut plaire à tout le monde pour vendre le plus possible, être consensuel et ne surtout pas déranger les consciences. Il y a encore quelques années les clips musicaux étaient majoritairement humoristique, dérisoires ou artistiques, aujourd’hui la plupart sombrent dans la vulgarité et la caricature voire dans la banalité et la médiocrité musicale.

Est-ce vraiment cela dont les gens rêvent ? Est-ce le genre humain qui a poussé les médias à lui donner à voir ce qu’il attendait (sexe, violence et action) ou est ce la faute des médias d’être tombés dans les plus basses sphères spirituelles pour vendre encore plus et toujours plus ? Comment la jeune génération en est elle arrivée à rêver de schémas dans le fond aussi tristes que vides de sens ? Vivre dans le faste, l’excès, l’irrespect et la sexualisation permanente des rapports humains est aujourd’hui pour certains un idéal de vie, en tout cas un mode permanent de fonctionnement.

Est-il de nos jours désuet de rêver d’avoir des enfants, une famille soudée, des amitiés profondes et sincères, de parler avec les « anciens » ou encore simplement de partager un bon repas en toute simplicité ?

Le fait de s’être débarrassés des préoccupations vitales qui faisaient le quotidien de nos ancêtres nous a-t-il obligé à porter notre attention sur des vanités ? Nous sommes nous quelque peu perdus ? Hormis la réussite sociale d’apparence (visible par ce que Bourdieu appelle l’ « habitus »,les biens matériels qui dénotent notre appartenance à une certaine classe sociale)et la possession de quoi sont faites nos vies, quelles sont leurs but ? On peut se poser la question.

Je me dis souvent que beaucoup de personnes que je croise et qui semblent ne jurer que par la marque de leurs habits et l’apparence de leur vie toute entière (joli conjoint, jolie maison, jolis enfants…) risquent de se réveiller à 80ans seules et désespérées de n’avoir pas vu plus loin que le bout de leur nez. A n’avoir pensé pendant des années qu’à travers les apparences et l’égoïsme ils risquent de se retrouver seuls car ils n’auront jamais sut apporter leur aide aux autres, trop préoccupés qu’ils étaient par leur vie si pleine et à la fois si vide.

Ce « problème » est il générationnel et doit il être considéré comme alarmant ? Etait il aussi visible dans les époques précédentes comme par exemple celle des bourgeois du 18ème siècle (qui eux aussi vivaient de manière très codifiée) ?

De tout temps des gens ont vécus pour, par et à travers les apparences. Pourquoi s’en alarme-t-on particulièrement aujourd’hui ? Le problème de ce « phénomène » est qu’il n’est pas quantifiable. Il est donc difficile de réellement l’évaluer.

Une autre difficulté réside dans la caractérisation des concepts de la problématique, c’est-à-dire quelle définition l’on a du bonheur, si il existe vraiment et pourquoi devrait-on chercher à l’atteindre ?

Autant de questions que je pose ici sans prétendre y répondre. Le psyché humain est bien trop complexe, varié et auto contradictoire pour tenter d’établir une vérité quelle qu’elle soit en la matière. Plus le temps passe plus je m’interroge sur l’humanité, ses bassesses d’esprit parfois et sur son avenir. Sans volonté de ma part d’adopter une vision manichéenne du monde, il persiste parfois en moi une amère impression de déception et d’incompréhension envers le genre humain et certains de ces représentants.

Mon article est quasiment entièrement basé sur la rhétorique car c’est le style qui me vient naturellement quand j’écris un article sur le sujet, je me refuse à affirmer les choses, simplement je me questionne et je vous questionne.

Pour conclure, à force de faire déambuler notre esprit dans le labyrinthe de la vie et à osciller sans arrêt entre matérialisme et profondeur, perplexité et abandon, concret et abstrait….etc…. on peut se demander : c’est quand le bonheur ?!?!


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34 réactions à cet article    


  • La Taverne des Poètes 21 février 2009 11:58

    On aura beau inventer des méthodes de développement personnel et de bien-être, rien ne sera possible tant que l’on agira pas sur l’environnement. Car c’est de là que vient la cause du mal : les villes surpeuplées, les banlieues, les liens familliaux distendus ou rompus, la pollution, le travail et le stress, la perte des valeurs, du sens et des traditions, le règne sans partage de l’argent-roi.

    Tout ce qui est mis en oeuvre en attendant, outre l’aspect exploitation commerciale du filon, est vain et purement individualiste, égoïste. C’est "continuons de pourrir le monde mais toi, trouve ton bien-être malgré tout dans tout cela !".


    • Romain Desbois 21 février 2009 23:05

      Je pense que la vraie liberté est la liberté de choix. Pourquoi devrions-tous vivre sous le même modèle ?
      Certes il est de plus en plus dur d’être un Thoreau dans l’arène du modernisme, cependant notre société n’a jamais été aussi solidaire. (et je ne parle pas que de le France)

      Nous sommes tous un maillon de la chaine. Que serait un chirurgien sans l’ingénieur qui a conçu le scalpel, l’ouvrier qui le fabrique, l’électricien qui a conçu l’éclairage de la salle d’opération, la femme de ménage qui la désinfecte, le conducteur de bus qui l’a conduit au travail.

      Certes certains recherchent la simplicité volontaire et vont même jusqu’à créer des villages alternatifs héritiers des communautés de 68. Mais malgré l’envie de ne pas dépendre de la société, il y a un moment où l’on ne peut s’en affranchir, certains d’ailleurs acceptent le RMI par exemple tout en rejettant le système qui leur offre cette béquille à leur utopie.

      Ceci n’est pas une critique mais plus un constat.

      Le bonheur est l’affaire de chacun, alors que le bien-être est affaire de société.
      Faut-il avoir le bien-être pour atteindre le bonheur ? Je ne saurais répondre.

      Cependant je pense qu’il est possible de permettre à chacun de vivre comme il le souhaite, sans que le bien vivre de l’un ne se fasse au détriment de l’autre (comprenez autre par être vivant, végétal, animal, humain ou non).

      Tant que nous règlerons ce dilemme en exploitant ou massacrant autrui, il n’y a pas de bonheur possible. Ou alors ce serait reconnaître que le bonheur ne peut qu’être égoïste.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 21 février 2009 12:50

      " seuls car ils n’auront jamais su apporter leur aide aux autres, trop préoccupés qu’ils étaient par leur vie si pleine et à la fois si vide. " dites vous, Sabrina. N’auriez vous pas ouvert votre carnet intime ?

      Il y avait une grande compassion, dans cette chanson : http://www.bide-et-musique.com/song/5757.html . Mais c’est loin déjà. Il en reste chez certains, mais c’est plus chacun pour soi. Il n’y a plus d’union de compassion à part les enfoirés pour les resto du coeur, et l’humanitaire est devenue qu’une mode indécente, un argument de vente. La presse pipole a tué Lady Di, la plus compassionnelle représentante ayant réellement fait reculer le lobby des mines anti-personnelle. Croyez vous que cette presse s’en soit mordu les doigts et ait été condamnée... ?

      La vente des objets d’Yves St Laurent et Pierre bergé de trois cent millions d’euros au profit de la recherche sur le Sida, c’est à dire, du lobby pharmaceutique déjà hyper riche. Sachant la manipulation qui se cache derrière cette maladie : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=50938 , et le véritable visage de la haute couture, http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=40682.

      Le vrai bonheur, c’est quand tous l’auront atteint.


      • Kalki Kalki 21 février 2009 12:50

        Oui, certain appellent ca des :

        Besoins Secondaire.

        Les besoins secondaires, également appelés besoins matériels, sont des besoins dont la satisfaction n’est pas vitale. Parmi eux on trouve le besoin de mobilité, de se vêtir, d’aller au cinéma, de rencontrer du monde.

        Activité compensatrices

        "Par rapport au Moi idéal et à l’idéal du Moi — tous deux avatars du Surmoi — Jung insiste sur le fait que le Soi, en tant que totalité, inclut les aspects les plus bas de la personnalité. Il ne peut donc être confondu avec le Moi idéal que dans la mesure où une inflation du Moi annule son activité compensatrice, et avec l’idéal du Moi que dans celle où la dissociation de la personnalité maintient dans l’inconscient ses aspects sombres"

        Nietzsche à jugé cela :

        "Je considère toutes les formes métaphysiques de la pensée comme la conséquence d’une insatisfaction chez l’homme d’un instinct qui l’attire vers un avenir plus haut, surhumain — avec cette particularité que les hommes voulurent fuir eux-mêmes dans l’au-delà au lieu de travailler à la construction de cet avenir. Un contresens des natures supérieures qui souffrent de la laideur de l’homme. "

        Theodore Kaczynski :

        Mais toutes les aristocraties désœuvrées ne succombent pas à l’ennui et à la démoralisation. Par exemple, l’empereur Hirohito, au lieu de sombrer dans un hédonisme décadent, s’occupa de biologie marine, domaine dans lequel il devint un expert. Quand les gens n’ont pas à se débrouiller pour satisfaire leurs besoins primaires, ils se créent des buts artificiels. Dans la majorité des cas, ils poursuivent ces buts avec la même énergie et le même enthousiasme que s’il s’agissait d’assouvir un besoin naturel. Ainsi, les aristocrates de l’empire romain avaient des prétentions littéraires ; de nombreux nobles européens d’ il y a quelques siècles dépensaient un temps et une énergie folle à la chasse, bien qu’ils n’aient eu nul besoin de la viande ; d’autres sont entrés en compétition pour leur rang par un étalage de richesses ; et quelques uns, comme Hirohito, se sont tournés vers la science.

        39. (en) Nous avons utilisé le terme de « activités compensatrices » pour désigner une activité dirigée vers un but artificiel qu’une personne s’est inventé pour simplement avoir quelque chose vers lequel tendre et œuvrer, ou selon ses dires pour la satisfaction personnelle qu’elle tire de cette activité. Ceci est une règle d’or pour identifier une activité compensatrice. En présence d’une personne qui passe le plus clair de son temps à la poursuite d’un but X, demandez-vous : si elle employait tout son temps et son énergie à satisfaire des besoins vitaux, et si cet effort nécessitait de sa part l’emploi de toutes ses facultés intellectuelles ou physiques de manière variée et intéressante, serait-elle vraiment frustrée de ne pouvoir atteindre le but X ? Si la réponse est non, alors cette personne s’adonne à une activité compensatrice. Les études de Hirohito sur la biologie marine constituent clairement une activité compensatrice, puisqu’il est presque certain que s’il avait eu à occuper son temps à d’intéressantes activités non-scientifiques pour assurer sa subsistance, il n’aurait pas été frustré de ne pas tout connaître de l’anatomie et de la vie des animaux marins. D’un autre côté, la recherche d’amour ou de sexe (par exemple) n’est pas une activité compensatrice, car la majorité des gens, même si leur existence est par ailleurs satisfaisante, seraient extrêmement frustrés s’il n’avaient de leur vie aucune relation avec un membre du sexe opposé (toutefois, une frénésie de sexe peut-être considérée comme une activité compensatrice).

        40. (en) Dans la société industrielle moderne, un effort minimal est nécessaire pour subvenir aux besoins vitaux. Il suffit de suivre un programme approprié pour acquérir une minable compétence technique, puis d’aller travailler et de déployer un effort des plus modestes pour conserver le job. Les seules qualités requises sont une intelligence raisonnable, et surtout de OBÉISSANCE. Si vous possédez tout cela, la société prendra soin de vous du berceau jusqu’à la tombe (bien entendu, il y a une « sous-classe » sociale qui ne peut tenir la satisfaction des besoins primordiaux comme acquise, mais nous parlons ici de la majorité de la société). Ainsi il n’est pas surprenant que la société moderne soit pleine d’activités compensatrices. Par exemple : les travaux scientifiques, le sport, les activités humanitaires, la création artistique, grimper les échelons de votre entreprise, acquérir de l’argent et des biens matériels bien au-delà du point où cela vous apporte une réelle satisfaction, et l’activisme social quand l’activiste s’occupe de choses qui ne le concernent pas personnellement, comme les activistes blancs préoccupés par les droits des minorités. Il n’y a pas toujours d’activités purement compensatrices, car de nombreuses personnes sont motivés en partie pour des raisons autres que simplement avoir un but à atteindre. Le travail scientifique peut être motivé par un besoin de prestige, la création artistique pour exprimer ses sentiments, le militantisme social par hostilité. Néanmoins, en général, ces activités sont essentiellement compensatrices. Par exemple, la majorité des scientifique admettra probablement que la satisfaction qu’ils retirent de leur travail est plus importante que l’argent ou le prestige.

        41. (en) Pour beaucoup, si ce n’est la majorité des gens, les activités compensatrices sont moins satisfaisantes que la poursuite de buts réels (ce sont des buts que des gens voudrait atteindre même si leur besoin de processus de pouvoir était déjà satisfait). Un bon indicateur de cette tendance en est, que dans la quasi-totalité des cas, les gens qui s’adonnent avec acharnement à des activités compensatrices ne sont jamais satisfaits, jamais totalement. Ainsi, le boursicoteur recherche toujours plus et plus d’argent. Le scientifique, à peine un problème résolu, se jette aussitôt sur le suivant. Le coureur de fond s’oblige à courir toujours plus longtemps et plus vite. Beaucoup de gens accaparés par leurs activités compensatrices prétendront qu’il s’épanouissent bien plus avec ces activités qu’avec la triviale nécessité de subvenir à leurs besoins naturels, mais c’est uniquement parce que dans notre société, cette nécessité à été réduite à sa plus simple expression. Plus grave, dans notre société, les gens ne satisfont pas leurs besoins vitaux de façon AUTONOME, mais en se comportant comme des rouages d’une énorme machine sociale. Par contre, les gens ont un grand besoin d’autonomie pour accomplir leurs activités compensatrices.


        • Kalki Kalki 21 février 2009 12:55

          Ainsi on peut être étonné si on va jusqu’au bout , qu’est qu’une activité compensatrice / Besoins Secondaire :

          (selon le cas, et la personne, son activité social)

          • Le pouvoir, l’argent, le travaille,
          • L’Amour, la famille, les enfants, le sex…
          • Appartenir a un groupe humain , un moule de la société et s’y enfermer , les rebelles, les gothiques, les gens normaux, les punks, les religieux ,la religion et autre mythe communautaire, la normalité, qui excuse tout …
          • Les jeux :
            • Les jeux d’argent, les jeux video, le sport ,le foot…
            • Les jouets , les voiture ,les femmes / ou les hommes ( commme jouet ),…
            • La désoibessance, la maltraitances des autres, le masochisme…
          • Les modes Vestimentaire(les vetements) et comportementale (les ’relations social avec les autres’ catégorisable, selon la personnalité et le role qu’on veut jouer dans la comédie humain social, car la personne veut être catégorisés, c’est a dire appartenir à un ’groupe’, une communauté dans la société).
          • La nouriture, la télévision , le cinéma, …
          • La Culture, la lecture…
          • La recherche de la Vérité philosophique ( quand on en a deja et qu’on les appliques pas )…
          • Les drogues dur, les drogues douces …
            • Les voitures, la cigarrette, le telephone portable ( des modes qui sont apparus que tous les gens normaux ont suivis aveuglement et a chaque fois on peu dire que la conclusion c’est que c’est naussif pour les etre humains )
          • Les vices, les tabous, les deviances sexuelles…
          • La Science Comme Activité Compensatrice ..


        • Kalki Kalki 21 février 2009 12:57

          Qu’est ce qu’on attend pour être heureux ?


        • JONAS JONAS 21 février 2009 15:20

          @ L’Auteur et à Tous :

          Beaucoup de personnes réclament le bonheur, mais, peu se pose la question de savoir si elles le méritent.  smiley

          L’homme ne trouvera jamais le bonheur, c’est un prédateur hors normes !  smiley

          Les animaux qui sont des prédateurs comme nous, lorsqu’ils possèdent un gîte plus ou moins sûr, qu’ils ont fait bonne chasse, sont satisfaits, ils n’attaquent plus et reste tranquille, jusqu’à avoir faim à nouveau.

          Mais nous ! Nous sommes des éternels insatisfaits, nous réclamons toujours d’avantage !

          Nous serions presque parfois….mais les marchands, les pubs sont là pour nous rappeler qu’ils nous manquent toujours quelque chose, que notre voisin possède et que nous n’avons pas ! ! !  smiley

          Alors, paroles…. ! Paroles…. ! Encore des mots, toujours de mots….. !

           

           


          • Frabri 21 février 2009 15:37

            C’est quand le bonheur ?
            Peut être quand on ne le cherche pas, c’est a dire quand on est contre l’individualisme, l’égocentrisme, le narcissisme, le compétitivitisme...etc

            Pour changer les choses il faudrait, entre autres choses, supprimer le pub pour cela il y a "casseurs de pub"

            http://www.casseursdepub.org/

            Il y a aussi la décroissance liée a casseurs de pub. On peut voir un film de militant-te-s de la décroissance sur le site suivant avec un groupe de théatre de Toulouse.

            http://www.utopimages.org/index.php


            • vendetta sabrina 21 février 2009 16:06

              Alors tout d’abord je tiens à remercier tout ceux qui ont réagit à cet article car c’est cela que j’attendais, un débat où chacun apporterait sa vision des choses .
              La taverne des poètes,tout à fait d’accord avec toi pour ce qui est de la problématique de notre environnement, c’est un aspect que je n’ai pas trop développé de peur de faire un article trop long mais cela ferait un très bon sujet pour un prochain article par exemple ( smiley )

              Lisa Sion, vous me dites "" seuls car ils n’auront jamais su apporter leur aide aux autres, trop préoccupés qu’ils étaient par leur vie si pleine et à la fois si vide. " dites vous, Sabrina. N’auriez vous pas ouvert votre carnet intime ? ",si cette phrase est là pour me demander si je parles en mon nom de moments où d’autres personnes ne se seriant pas occupées de moi,non ce n’était pas dans ce sens là, pour vous répondre.
              Je dis ça par constatation générale, je trouve que souvent les gens aujourd’hui ne pensent qu’à eux et ont peur de prendre sur eux même et sur leur bonheur pour aider les autres ou un autre pendant un temps donné. Personnelement j’ai quelquefois quand même et pendant quelques années pris sur moi et sur mon bonheur et ma "stabilité de vie" pour aider des gens en grande détresse (alcoolisme par exemple d’un proche) et que c’est à ce moment là que je me suis rendue compte à quel point arrêter de ne penser qu’à soi pouvait être soulageant dans le sens où,premièrement on a moins le temps de s’appitoyer sur soi même et deuxièmement c’est du bonheur de voir quelqu’n d’autre enfin heureux. (alors, peut être effectivement que cela rejoint la notion d’"activité compensatoire" évoquée par Kalki.....),je ne renie bien sûr aucune théorie et je suis bien sure consciente en partie des modes de fonctionnement qui me régissent et contre lesquels je n’arrive pas forcément à lutter.
              Pour moi, cette façon de vivre en pensant souvent aux autres et à les aider vient de mes lectures sur le boudhisme qui m’ont fait faire il y a quelques années un virage à 180° dans ma façon de penser et de vivre.

              Vous dites également "le vrai bonheur c’est quand tout le monde l’aura atteint", je ne veux pas passer pour la pessimiste de service mais je pense sincèrement que c’est une énorme utopie, pourquoi essayer de penser comme cela quand on sait que cela ne se réalisera certainement jamais ?Je préfère pour ma part penser en fonction des réalités qui s’imposent à moi quand j’observe le genre humain.

              Kalki, je suis très contente d’avoir put lire votre intervention, cela m’a énormément enrichi et fait avancer dans ce débat qui se pose dans ma tête.
              Les théories des auteurs que vous présentez m’ont permis d’avancer dans le chemin sinueux de ma pensée sur le sujet en question.Ceci dit, à leur lecture effectivement, on peut se dire quand même qu’heureusement que certains dans le passé ont eus le temps de pratiquer ces activités compensatoires pour pouvoir faire évoluer en connaissance nos sociétés.

              Quant à cette phrase de Nietzsche :
              "Je considère toutes les formes métaphysiques de la pensée comme la conséquence d’une insatisfaction chez l’homme d’un instinct qui l’attire vers un avenir plus haut, surhumain — avec cette particularité que les hommes voulurent fuir eux-mêmes dans l’au-delà au lieu de travailler à la construction de cet avenir. Un contresens des natures supérieures qui souffrent de la laideur de l’homme. "

              Je crois la comprendre dans le sens où elle signifierait que les êtres humains "intelligents" seraient dégoutés en quelque sorte de voir leur homologues se comporter en "idiots" et chercheraient du coup à fuir dans les sphères idéalistes de la réflexion vers un monde meilleur et "parfait" en s’éloignat par là même de l’ action dans la réalité.Si c’est cela ,oui, c’est vrai mais je pense aussi que beaucoup de ces idéalistes (si ils n’ont pas dépassés un stade de dégout trop fort pour le genre humain) peuvent aussi chercher justement à agri concrètement autour d’eux pour faire changer certains d’état d’esprit ou leur faire réaliser des choses (sans chercher toutefois à "modeler" ces autres à sa façon de penser car la diversité c’est aussi ça qui fait l’intérêt de la vie),c’est mon cas (oh, mon Dieu, je ne crains que vous ne me preniez à force pour une mégalomane !!!!hi !hi !).
              Bon, enfin, je continue quand même !


              • Kalki Kalki 21 février 2009 19:25

                Se remettre en question, penser , philosopher, trouver que le monde ne tourne pas rond, trouver que la société ne va pas dans le bon sens ( et recul ) ...

                C’est en quelque sorte une question de survie, si il y a de véritable risques.
                Donc ce n’est pas un besoin secondaire. ( surtout si on inclue non pas la personne, mais aussi tout la forme de vie ou de survie de sa descendance, sur le long terme).

                Du point du ’systeme’, penser et oser, c’est vraiment être marginal, peut etre que même l’élite ne pense pas entierement sans se mettre des voiles,Ca dépend du point vue donc.


              • vendetta sabrina 21 février 2009 16:16

                Jonas,je n’ai jamais prétendu faire autre chose que de débattre et parler,personnelement j’agis aussi concrètement autour de moi pour faire changer les choses ou en tout cas essayer d’influer dessus.
                Des paroles, des paroles, ben oui, forcément on est sur un site entièrement dédié à la communication.
                Je te suis tout à fait dans ta réflexion quant à notre insatisfaction chronique mais je trouve quand même cela intéréssant de réfléchir sur les choses.
                Enfin, je ne sais trop quoi te dire......

                Fabri je suis tout à fait d’accord avec toi aussi pour ce qui est du bonheur qui arrive quand on arrête de le chercher et d’ailleurs cet article n’avait pas pour vélléité de faire preuve d’une perpétuelle réflexion quant au bonheur humain et personnel et à sa quête ainsi qu’au moyens d’y parvenir, je ne prétendrais jamais avoir trouvé la façon d’être heureux mais c’est vrai que je suis d’une nature en perpétuelle interrogation...

                Bon, allez, je vous laisse, je viens d’imprimer des prospectus de propagande "bonheuristique" et je vais de ce pas aller les distribuer dans les rues de Toulouse pour prêcher la bonne parole !!!  smiley hi !hi ! la malade !


                • vendetta sabrina 21 février 2009 16:19

                  Pour finir, je n’ai que 20 ans et je suis très heureuse( hi !hi ben voilà, c’est quand on s’yattend le moins que ça arrive !!!!!) de parler avec vous tous et que chacun m’en apprenne un peu plus par ses réflexions,ravie d’être en si bonne compagnie !!!!
                  Je ne demande qu’à apprendre et à échanger donc heureuse de vous avoir trouvés ! smiley


                  • gimo 21 février 2009 20:42

                    @ sabrina 20 ans ? alors tu ne peut pas connaitre le bonheur cas c’est une choses assez constante
                    "
                    "now tu es seulement contente mais il suffit d’un petit pb pour que tout s’ecroule
                    pour être heureuse il faut connaitre le diable et alors avoir la sagesse le vrai discernement
                    dans un monde de fou se crée une carapace comme les tortues 
                    merci ton article tres bien ... ! ça change peu ....courage et  en avant à+


                  • vendetta sabrina 21 février 2009 17:20

                    Hi !Hi ! Archibald merci de votre réaction !!! (cela flatte mon égo d’être humain,non je rigole !) mais en revanche je suis heureuse de voir que ça peut plaire !
                    Je ne pense pas être en marge dans ma façon de penser, beaucoup de personnes sont prêtes à adopter cette "façon de penser" ( car ce n’en est pas une et qu’il est quand même préférable que chacun pense par soi même !) mais il faut parfois juste argumenter et leur prouver par A+ B que effectivement, ils ont tout intérêt ne serait ce qu’à essayer de vivre en pensant comme cela, enchanté ou remboursé pourrait ’on leur dire !!! (on non, mon Dieu ça y est !le grand vampire du marketing m’a converti !hi !hi !)

                    Enfin voilà, sinon oui et bien j’ai encore toute la vie devant moi , comme dirait l’autre,et l’on me dit souvent dans mon entourage que je réfléchis trop et c’est vrai que cela parfois me bloque dans l’inaction et l’expectative mais après tout j’aime bvien cela tant que cela reste passager !
                    Tout ce que je demande c’est échanger et partager avec d’autres,plus âgés si possible et voilà, m’e,richr...
                    Donc merci à vous !






                    • vendetta sabrina 21 février 2009 17:44

                      Et maintenant, pour sustanter vos gosiers assoifés de débat et de paroles, voici une série de citations sur le bonheur :

                      *"Le bonheur, cette petite chose qui n’existe pas et qui, pourtant, un beau jour, cesse d’être". Un poête irlandais inconnu.

                      *"Je tiens pour principes certains du bonheur qu’il faut préférer les avantages de la nature à tous ceux de la fortune." Henri Bernardin de Siant Pierre "Paul et Virginie"

                      *"Le bonheur appartient à qui fait des heureux." Abbé Delille

                      * "Si l’on savait ce que côutent les bonheurs de la vie ,jamais on ne chercherait à les acheter." Edmond et jules de Goncourt "Idées et sensations"

                      * "Chercher le bonheur dans cette vie c’est là le véritable esprit de rebellion." Henrik Ibsen

                      *"Le bonheur nait du malheur.Le malheur est caché au sein du bonheur." Lao Tseu

                      *" On n’a que le bonheur qu’on peut comprendre." Maurice Maeterlinck

                      *" Il faudrait convaincre les hommes du bonheur qu’il ignorent , lors même qu’ils en jouissent." De Montesquieu

                      *"Il m’a fallut toute une vie pour comprendre que le bonheur se trouve dans les petites choses et non dans le paroxysme de l’extase." Anaîs Nin

                      *"Le bonheur, à vrai dire, est toute la sagesse.Et rêver est tout le bonheur." Charles Nodier

                      *"Ce qu’il y a d’admirable dans le bonheur des autres c’est qu’on y croit." Marcel Proust

                      *"Si l’on batissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente." Jules Renard "Journal".

                      *"Le bonheur est de connaître ses limites et de les aimer." Romain Rolland "Jean Christophe"

                      *"Nous cherchons tous le bonheur mais sans savoir où, comme des ivrognes qui cherchent leur maison, sachant confusément que cela existe." smiley Voltaire.

                      Et une petite dernière......

                      *"Le bonheur a les yeux fermés" Paul Valery in "Choses humaines".



                      • JONAS JONAS 21 février 2009 18:03

                        @ Sabrina :

                        Merci de votre réponse.

                        Je suis un " jeune " retraité des Pompiers.

                        Mon bonheur, n’avoir jamais perdu un seul de " mes " hommes au combat. D’avoir assisté, secouru, sauvé avec eux de nombreuses personnes, dans l’angoisse, la terreur.

                        Pour connaître et aider les autres, il faut prendre le temps de se connaître soit même et c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Se reconnaître prédateur est déjà un grand pas et nombreux refusent de le faire.

                        Se connaissant, on devient plus indulgent et non pas tolérant, ce qui permet de pouvoir aider les autres.

                        J’ai un fils qui a votre âge et je trouve que vous avez fait un sacré chemin au regard de vos raisonnements, bravo !

                        Être une femme dans notre société, pourrait être un bonheur, s’il n’y avait pas tant de médiocrité chez certain hommes et cette idée absurde de supériorité qu’ils s’octroient. J’ai connu dans nos rangs les premières volontaires féminines, et croyez-moi, nombreuses sont celles qui ont fait pâlir certains hommes au regard de leurs courages et détermination.

                        Vous avez de plus le pouvoir de la création, vous êtes les " portes des étoiles ", sans vous nous ne les verrions jamais.

                        Trop longtemps le patriarcat vous a maintenu dans l’ignorance et c’est la peur de vos pouvoirs (la création) qui en est la raison.

                        Cette réflexion va bien au-delà, si nous avions marché cote à côté, nous n’aurions peut-être pas massacré notre environnement, car vous êtes de nature plus proche que l’homme, c’est le cas de le dire.

                        Vous êtes jeune, la situation n’est pas brillante, mais, gardez courage, le fait de ne pas faire de nombrilisme et de vous passionner pour les autres, vous permettra de triompher de bien des tourments. Par expérience, je peux vous dire que si vous avez quelques déceptions, les joies penseront ces blessures.

                        Amicalement à vous ou à toi.  smiley  smiley

                         

                         

                         

                         

                         


                        • Jojo 21 février 2009 19:21

                          Sabrina,
                          Vous êtes une bouffée d’oxygène à vous toute seule merci.
                          J’ai vraiment aimé et pourtant juste avant j’étais dans une phase schtroumf grognon genre ‘moi je n’aime pas le bonheur’.

                          Sinon sur le fond et sans avoir de réponse, je pense que ceux qui y arrivent le mieux sont ceux qui donnent un max, de l’amour bien sûr, mais aussi de l’écoute, de l’attention, du respect, de l’indulgence, un sourire, un mot.

                          C’est vrai que donner amène souvent à recevoir même si ça n’a pas été calculé et que le geste était sincère et désintéressé, mais en fait je pense que donner en soi est un accomplissement.

                          Sinon pour la vanité du paraître et du posséder, des moments difficiles (maladie ou autre), permettent de relativiser mais des événements heureux aussi. Et à mon avis, il n’y a pas mieux que la venue d’un enfant pour vous réapprendre à faire la différence entre ce qui est futile et ce qui est essentiel.


                          • vendetta sabrina 21 février 2009 19:48

                            Jojo, JONAS,( à croire que les patronymes commencant en "Jo" ont ma faveur !hi !hi !) merci de vos réponses moi aussi vous me faites vraiment plaisir !
                            Sinon ,ben oui, espérons que les valeurs d’amour de partage et de don aus autres pouront un jour se répandre sur l’humanité toute entière mais bon c’est aussi dans la noirceur que la lumière brille.
                            Ce qui est aussi très frustrant quand on pousse vraiment notre réflexion c’est aussi de comprendre l’essence de maximes comme "tout est relatif", mais si cela est bien vrai (et ça l’est !) alors comment ne pas tomber dans l’expectative, puisque , quoi que nous fassions tout est relatif, éphémère et que la vérité n’exsites pas ?!
                            Bref, je pense que je dois être en pleine phase adolescente, en plein questionnemenrt métaphysique..

                            ( et mince, encore une fausse manip !!!arg !du coup je peux plus voir vos commentaires, donc je vaus poster ceci puis reprendre....oui, je suis blonde, pour ceux qui se poseraient la question, auant afficher la couleur tout de suite !hi !hi !) smiley


                            • vendetta sabrina 21 février 2009 20:04

                              Jojo dit "’ai vraiment aimé et pourtant juste avant j’étais dans une phase schtroumf grognon genre ‘moi je n’aime pas le bonheur’.  smiley, hi !hi ! tu m’as bien faite rire avec cette phrase !

                              Je suis tout à fait d’accord avec toi et ce que tu dit sinon.Moi même il me tarde d’avoir fini mes études pour devenir mère !Cela doit être merveilleux comme évènement !

                              Jonas, pareillement, tout à fait d’accrod avec toi (allez, on se lance dans le tutoiement ! smiley),j’essaie d’être le plus indulgente possible avec moi même, j’avoue que pour m’instant je le suis à 100% avec les autres, un peu moins avec moi même....
                              Au passage je trouve votre ex profession admirable mais quand j’ai vu sur M6 le courage qu’il fallait pour une femme d’intégerer ce milieu j’avoue que cela m’a refroidie !
                              Personnlement je suis assez forte de caractère et je sais par expérience que rien n’est impossible et que personne n’a à essayer de se mettre au desssu de moi, par conséquent je vis ma vie comme je l’entend en faisant bien comprendre à ceux qui me veulent du mal qu’ils peuvent aller se rhabiller et que leurs intentions sont futiles et inutiles, qu’eux même ils vont perdre leur temps à toujours vouloir du mal aux autres.Donc tout cela pour dire que pour moi,je n’ai jamais souffert du sexisme( véridique !),je m’entends très bien avec les hommes et je me comporte comme eux alors ils sont un peu troublés d’autant de franchise et d’aussi peu de maniérisme chez une femme mais ils apprécient !
                              Enfin,même ceux qui me blessent j’essaie de les comprendre et de leur dire qu’ils s’égarent et qu’ils feraient mieux d’arrêter de perdre leur temps à de telles bassesses.

                              Et oui, je le sais déja, si des déceptions se pointent, d’autres joies contrebalanceront cela.
                              Personnelement il m’aura fallut quelques gros gros malheurs plus jeune pour avoir grandi aussi vite et pour avoir compri qu’il ne faut pas rejeter le malheur mis le laisser venir puis partir et en faire par la suite une expérience positive.
                              C’est le Dali Lama qui dit qu’il ne faut pas avoir peur du malheur, que c’est une expérience très formatrice et au final positive et qu’il nous faudrait presque rechercher pour avancer, j’avoue que c’est totalement vrai pour ma part, mon esprit ne s’est élevé qu’après avoir vécu de gros malheurs.
                              Pour conclure il y a une autre phrase de lui qui dit "Quelqu’un qui ,délibérément, cherche à vous nuire,est le meilleur maître qui puisse être dans la vie car il éprouvera vos forces et vos capacités à la patience et à la compassion" (enfin un truc dans le genre puisque c’est de mémoire)
                              C’est tellement vrai.

                              Bon, il faut que j’ailles me sustanter, j’ai passée ma journée devant m’ordinateur !

                              Bien à vous ! smiley

                              ou

                              Bien à toi ! smiley


                              • JONAS JONAS 21 février 2009 21:28

                                Sabrina, une adaptation de SI de R. Kipling, que j’avais modifié au féminin pour ma fille. Michel Sardou l’a chanté… !

                                Ma fille a été championne de France de Fitness, 3e aux championnats d’Europe, 4e aux championnats du monde.

                                Bonne chance….. !

                                Si..... Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
                                Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
                                Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties
                                Sans un geste et sans un soupir ;
                                Si tu peux être amante sans être folle d’amour,
                                Si tu peux être forte sans cesser d’être tendre
                                Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
                                Pourtant lutter et te défendre ;

                                Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
                                Travesties par des gueuses pour exciter des sottes,
                                Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
                                Sans mentir toi-même d’un seul mot ;
                                Si tu peux rester digne en étant populaire,
                                Si tu peux rester peuple en conseillant les reines
                                Et si tu peux aimer tous tes amies en sœurs
                                Sans qu’aucunes d’entre elles soient tout pour toi ;

                                Si tu sais méditer, observer et connaître
                                Sans jamais devenir sceptique ou destructrice ;
                                Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,
                                Penser sans n’être qu’une penseuse ;
                                Si tu peux être dure sans jamais être en rage,
                                Si tu peux être brave et jamais imprudente ;
                                Si tu sais être bonne, si tu sais être sage
                                Sans être morale ni pédante ;

                                Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
                                Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
                                Si tu peux conserver ton courage et ta tête
                                Quand toutes les autres les perdront,
                                Alors les Rois, les Déesses, la Chance et la Victoire
                                Seront à tout jamais tes esclaves soumises
                                Et, ce qui vaut bien mieux que les Reines et la Gloire,
                                Tu seras une femme ma fille.
                                 

                                R. KIPLING.

                                Bien à toi.  smiley


                                • bob 21 février 2009 21:39

                                  Mademoiselle,

                                  Je suis triste d’entendre de tels propos. Dans les annees 60, il etait d’usage de cracher sur les valeurs materialistes tout en beneficiant de leurs liberalites.
                                  L’evolution de ces 68tards s’est revelee dans les annees 80-90 puis 2000 : Une financierisation a outrance assortie d’une communautarisation de francais qui auraient tout a gagner en s’integrant. Enfin dans les annees 2000, l’election de notre bien-aime president avec une majorite confortable montre bien la vacuite et le vide total des valeurs prones par ces etudiants pourtant si prometteurs. Le peuple qui les a suivi s’est bien appauvri tandis que leurs meneurs s’enrichissaient honteusement.

                                  Ma tristesse s’explique par le fait que vous montrez ces nobles sentiments a l’heure ou vous etes etudiante mais que ceux-ci se fletriront bien vite lorsque vous rejoindrez le monde du travail et que vous passerez "cadre". La course a l’oisivite et a la cupidite vous fera vite oublier ce que vous qualifierez alors d’ erreurs de jeunesse. En ce sens vous reproduisez l’erreur de vos aines.

                                  N’y voyez pas une attaque personnelle puisqu’une tres large majorite d’etudiants ont la meme mentalite puis le meme trajet de vie que vous.


                                  • vendetta sabrina 21 février 2009 23:01

                                    Cher Bob je ne suis pas qu’étudiante, je suis aussi une salariée et ce depuis mes 18ans donc je sais très bien ce qu’est le vie d’adulte,je sais ce que c’est de devoir gagner son argent, je ne cotoie pas les milieux estudiantins et tous mes amis ont la trentaine bien sonnée.
                                    Pour votre information je me tapes des semaines de 60à 65 heures, je me paie mon appartement, travaille à mi temps (20heures par semaines de 17hà 21h tout les jours)et ai 30 heures voire plus de cours par semaine, sans compter les devoirs à 22heures en rentrant le soir plus le ménage et les courses...etc...etc....bref, je sais ce que c’est la vie.Je ne dois rien à personne.
                                    Je sais bien que tout ce que je dis certains ne le voient qu’à travers le prisme de mon âge mais peu importe, non, ne vous en déplaise, c’est ma façon de penser, elle s’est formée après bien des épreuves et des sacrifices que certaines personnes,même à 40 ou 50ans n’auront jamais à vivre et elle s’est forgée dans une constante volonté de découverte de l’autre et de curiosité.
                                    Je cotoie au quotidien des gens plus âgées,de tout les milieux, certains me tiennent aussi parfois ce discours, mais j’en cotoie aussi qui me disent de ne jamais abandonner, de ne jamais céder au miroir aux alouettes de la facilité ,du renoncement.

                                    Vous êtes peut être amer par tout ces jeunes 68ards qui se sont finalement empatés dans les facilités de la vie bourgeoise et consumériste ,qui ont finalement baissées les bras et abandonnés leurs si belles valeurs.J’ai envie de dire ET ALORS ?!Tout le monde n’est pas comme, ça, seulement la majorité des gens, qui puis-je ?!
                                    Sans pouvoir le comptabiliser vraiment, il doit bien y avoir 80% de la population qui doit être lâche,suiveuse et sans réel courage.Mais ne généralisez pas, il existe aussi des gens exceptionnels ou qui sortent du lot et le temps semble vous avoir fait à vous aussi renoncer à votre optimisme, c’est dommage.

                                    Vous dites "La course a l’oisivite et a la cupidite vous fera vite oublier ce que vous qualifierez alors d’ erreurs de jeunesse. En ce sens vous reproduisez l’erreur de vos aines. ", .....(temps de prostration) .....excusez moi mais avez vous des dons de voyance ?

                                    Non, je ne crois pas, et comme aucun d’entre nous ici.
                                    Vous me semblez être bien mal entouré pour en arriver à raisonner ainsi.
                                    Ne croyez vous donc plus au bien ?
                                    Ne croyez vous donc plus qu’il existe sur Terre des gens biens ?
                                    Si oui, alors vous avez rejoint le camp de ceux qui renoncent, de ceux qui baissent les bras et choisissent la facilité, oui, il y beaucoup de c*** sur Terre, oui, peu de gens ont des valeurs réelles et à l’épreuve de tout mais ils existent !

                                    Votre fatalisme me fais vraiment mal au coeur et je ressens de la peine pour vous car vos propos laissent transpirer un fatalisme sans nom.....
                                    Alors, bien sur je ne peut prédire le futur, bien sur peut être qu’un jour je deviendrais ce que je n’ai jamais voulut devenir, et vous savez pourquoi je vous dit cela, non pas pour vous donner raison mais bien pour vous montrer, qu’à l’inverse de vous je n’exclut aucune probabilité de mon champ de réflexion, que je suis ouverte à tout et c’est peut être ce qui fait que je suis comme je suis.Et ce qui me permet d’approfondir autant mes réflexions, je ne suis réfractaire à aucun principe ni aucune réflexion.

                                    Je ne sais que vous dire à part que vous devriez être un peu moins affirmatif et sûr de vous dans ce que vous dites à quelqu’un que vous ne connaissez pas et que ce n’est pas parce que vous êtes plus âgé qu’il vous faut croire avoir quelque privilège, compréhension du monde, ou expérience que ce soit de plus que quelqu ’un de 20ans.

                                    N’y voyez pas là vous non plus une quelconque attaque personnelle mais apprenez un peu à relativiser et à ECOUTER les autres.
                                    Ne jugez pas ,ouvrez vous aux autres et baissez les armes un peu s’il vous plait.
                                    Je suis très heureuse des réactions que suscite cet article,même celles comme la vôtre car c’est cela qui est intéréssant, débattre, échanger ,discuter et confronter les avis pour comprendre que personne n’est pareil mais tout en restant dans le respect et le non jugement et là vous étiez limite..

                                    Pour finir une petite citation pour raviver les esprits et redonner le sourire.....

                                    Une rigolote : "Cet homme avait tant d’esprit qu’il ne lui était d’aucun usage en société" smiley Goerg Christoph Lichtenberg

                                    et une plus sérieuse... "Un esprit qui s’est élargi pour saisir une idée nouvelle ne revians jamais à sa dimension originelle"Olivier Wendell Holmes

                                    et la meilleure pour la fin...."Les hommes donnent leur mesure par leurs admirations, et c’est par leur jugements qu’on peut les juger." Jules Barbes D’Aurevilly.


                                    En bref, un mot personnel pour terminer, arrêtons de stéréotyper, comprenons que rien n’est impossible et que tout est relatif et surtout, surtout, soyons bienveillants les uns envers les autres.
                                    Jonas, merci pour ton texte magnifique (qui a plus de portée sur moi effectivement une fois mis au féminin !) mais qui m’a énormément touché !
                                    Comme le dit l’introduction de l’auteur du livre de citations (duquel je vous sort toutes ces perles !), "Chaque siècle a vu naître quelques écrivians d’exception qui semblent n’être venus au monde que pour répandre autour d’eux l’intelligence, la sagesse ou la folie, la poésie, la dérision, la beauté , a révolte ou le rire.Dans leurs ouevres quelques phrases scintillent comme autant de paillettes au soleil qui méritent d’être recueillies et conservées [...]l’accumulation de ces formules constitue un réel trésor de l’esprit ..." (Claude Gagnière) et c’est exactement le cas de ton texte Jonas donc MERCI.

                                    Bonne soirée à tous.


                                    • Bois-Guisbert 22 février 2009 00:03


                                      on peut se demander : c’est quand le bonheur ?!?!


                                      Avant de demander "C’est quand ?", il serait préférable de demander "C’est quoi ?"


                                      • arobas arobas 22 février 2009 01:05

                                        Les finalités que notre société nous encourage à poursuivre sont majoritairement celles que tu as décrites dans ton article. Presque tout concourt à nous éloigner d’une véritable recherche de développement personnel y compris un grand nombre de livres sur le sujet notamment parce qu’il encourage un épanouissement déconnecté des problèmes collectifs. 
                                        Une société qui travaillerait vraiment au bonheur des individus fonctionneraient sur de tout autre base. Elle encouragerait la toléance, enseignerait l’intelligence compréhensive, l’introspectoin et l’esprit critique. Actuellement derrière nos beaux discours nos médias encouragent un communautarisme primaine, nos habitudes de consommateurs une ségrégation vestimentaire (par classe, âge, tribus), notre école une pensée mécanique de mouton où les mieux notés sont ceux qui comprennent le plus vite comment bêler avec le maître... 
                                        Il faudrait centrer nos vies sur l’être et non sur l’avoir pour avancer dorénavant cependant cela remettrait en cause tout le fontionnement de notre société... en particulier la hiérarchie sociale actuelle et la légitimité des puissants qui nous dirigent. Un vaste problème donc...
                                        Se trouver une place dans lequel on se sent bien dans ce monde est déjà une première étape. Bonne chance dans cette quête.
                                        Arobas


                                        • vendetta sabrina 22 février 2009 01:12

                                          "Avant de demander "C’est quand ?", il serait préférable de demander "C’est quoi ?" "

                                           Quelqu’un en serait ’il vraiment capable ?!?!........le bonheur est une vérité et chaque vérité varie selon l’endroit où l’on se place ( il n’y a pas une mais des vérités)alors, donnez nous pour commencer votre définition mon cher !

                                          Arobas,tu as encore développé un autre aspect de ce large problème, de toute façon on pourrait en parler des heures mais c’est tout de même agréable !

                                          Bonne nuit !


                                          • Christophe Christophe 23 février 2009 12:33

                                            @Sabrina,

                                            Si nous nous référons au stoïcien Epictete, il exprime assez bien ce qui me semble se rapprocher des conditions du bonheur : Personne n’est maître de ce qui est important pour nous ; et nous n’avons nul souci des choses dont les autres sont maîtres : quelle difficulté reste-t-il ?

                                            Or aujourd’hui, aucune des deux propositions de notre stoïcien ne se vérifient pour la grande majorité de nos contemporains.

                                            Sans doute le bonheur se concentre-t-il sur le précepte socratique du être soi-même, mais en aucun cas avoir pour soi-même. Cette assertion n’est acceptable que si les besoins de subsistance sont assurées, bien entendu. Là où vous touchez juste est donc la limite de ce que chacun convient à introduire dans ses besoins de subsistance.


                                          • vinvin 22 février 2009 01:20

                                            Bonjour.

                                            ( A l’ Auteur).


                                            Merci infiniment pour votre article très bien fait, et qui soulève beaucoup de questions.

                                            Cela a été pour moi un plaisir de vous lire, ainsi que dant vos différents posts.....

                                            Bien sur votre article est un long débat , car comme viens de l’ écrire "BOIS GUISBERG" une question se pose :

                                            C’ est quand, ou bien, c’ est QUOI le bonheur ? Car chacun, chaque étre-humain a sa propre vision du bonheur. ( Certains peuvent trouver le bonheur en jouant dans des casinos, d’ autres a faire de l’ alpinismes, de l’ équitation, d’ autres courir après les filles, etc, etc......)

                                            Meme si ce sont des bonheurs artificiels, s’ ils sont heureux comme ça.......

                                            Maintenant pour ce me concerne je partage tout a fait ce que vous écrivez dans votre article.

                                            Effectivement, le bonheur ne se trouve pas forcément dans un stéréotype de société, avec des habit de marques, montre ROLEX, portable dernier modèle, gros 4-4 qui pluent, etc, etc.....

                                            Je n’ aime pas les "appats-rances", ( si, si, en deux mots,....) ainsi que les distributeurs d’ idées toutes faites et "pré-con-çues, (si, si, en trois mots,.....).

                                            Toutes les valeurs se perdent. le valeurs de la famille, ( souvent les familles ne se rencontrent plus que pour les mariages et les enttérrements,) les valeurs du mariage et du couple, etc, etc.....

                                            Les gens divorcent pour un oui, ou pour un non, avec des enfants qui sont désorientés. Ajouté a cela le nombre de familles que notre société appelle "familles recomposés", mais que moi j’ appelle "décomposés", ( voir désintégrés !....)

                                            Il est où le bonheur dans tout ça ?

                                            L’ argent et le sexe sont devenus les "mamelles" de nos société occidentale.

                                            Les gens sont de plus en plus égoistes, et l’ individualisme est en train de nous détruire.

                                            Personne, enfin, rare sont ceux qui pensent un peu aux autres et pensent a venir en aide a ceux qui sont en situation précaire.

                                            meme le sens du recevoir et de l’ accueil se perd dans nos sociétés occidentale.

                                            Par exemple, je connais un peu le milieu Africain ( ayant été marié avec une Camerounaise,) et lorsque je me rend chez des amis Africains, peu importe l’ heure de la journée, on me fait entrer et on me sert un verre et une assiette. En revanche, lorsque je me rend dans ma famille j’ ai plus l’ impression de les faire ch*er qu’ autre chose, ( raison pour laquelle je fait comme eux j’ y vais que pour les antérrements ! )

                                            Moi aussi j’ ai lu quelques livres sur le Bouddhisme ce qui m’ a beaucoup apporté spirituellement.

                                            J’ essaye d’ aider les personnes qui m’ entourent en fontion de mes possibilités et de mes moyens bien sur, mais c’ est mieux que rien. J’ ai également soutenu une Association il y a quelques années qui étaient basée a Bujumbura, ( BURUNDI ) et qui s’ occupé des personnes attentes du VIH SIDA ainsi que des Orphelins de parents morts du Sida.

                                            Depuis quelques mois, j’ aide une copine dans ces démarches pour son divorce en tant que témoin avec constitution de partie civile. ( Bon, là je reconnais que c’ est très épuisant énéregiquement psychologiquement, moralement, etc..... en plus avec certaines peronnes que je me suis mis a charge contre moi et son futur ex mari qui veux me casser la gueule, mais bon......) J’ ai pris la décision de défendre cette jeune femme qui est vraiment en détresse, et pour moi c’ est ce qui compte.





                                            l’ écoute de l’ autre est comme une torche qui chasse l’ obscurité de l’ ignorance.

                                            Il est indispensable de faire en sorte que chaque jour de notre vie ait un sens.

                                            ( Sa sainteté le 14 eme Dalai-Lama ).



                                            ................................................................

                                            (Hors sujet de l’ article) : TOULOUSE, vous habitez une ville magnifique ! Je m’ y suis rendu le 31 Janvier 2007, et le 02 et 03 Mars 2007 pour les concerts de Johnny, et le cassoulet est excellent !


                                            Bien cordialement a vous.



                                            VINVIN.




                                            • plancherDesVaches 22 février 2009 04:54

                                              En tant d’hédoniste, je ne peux que vous comprendre, vous méprendre, vous surprendre. Vous emmener dans un tourbillon à deux fait de fleurs et de bonheurs magnifiques par leur bauté, leur profondeur, leur douceur.

                                              Mais, manque de bol, je suis ingénieur et rien ne va plus nul part actuellement. Alors nous allons mettre la part de bonheur sur le coté pour l’instant, on s’enverra en l’air dès que les avions auront des passagers (vous avez eu peur, non.. ? mais y fallait pas, je suis un obsédé qui se retient smiley ), et essayer de bosser pour faire avancer les choses. Merci


                                              • Blé 22 février 2009 07:23

                                                Le bonheur pour ma part n’exhiste pas parcontre des petits moments de joies tout au long de la vie arrivent, viennent se poser dans votre tête et votre coeur selon les évènements et les rencontres. Il faut savoir les reconnaître, les aprécier, les garder pour s’en souvenir dans les moments difficiles.

                                                La pub nous dit que la vie est facile, la réalité nous dit le contraire. Sommes nous vraiment préparés dans notre éducation à faire face à toutes les difficultés inhérentes à la vie dans notre société ? J’en doute car l’insécurité et la violence rapporte plus qu’une vie paisible et créative. A t-on besoin de consommer si l’on sait occuper son temps en ayant des activités qui ne demandent rien d’autre que notre richesse intérieure et qui remplissent nos manques ?

                                                L’organisation de notre société n’autorise pas vraiment "la vacuité" pourtant c’est elle qui nous permet de développer notre humanitude.


                                                • bob 22 février 2009 10:17

                                                  Mademoiselle,

                                                  Tout d’abord merci de m’avoir repondu.

                                                  Ensuite, mon propos n’a a jamais ete de vous donner de lecon ni a vous ni a quiconque mais de souligner la volonte de changement de beaucoup d’etudiants relativement aises lorsqu’ils ne sont pas en position de puissance et leur volonte de pereniser le systeme dans lequel ils s’inserent. En ce sens, je ne puis souscrire a leur point de vue qui n’est rien d’autre que de la manipulation. Autrui est neanmoins libre d’etre manipule et de se retrouve dupe par ces leaders.

                                                  Concernant vos reponses :

                                                  - Il est louable que vous travailliez mais je n’ai jamais stigmatise les travailleurs. Somme toute, la majorite des gens travaillent, vous n’etes donc pas exceptionnelle a ce niveau-la.

                                                  - Mon propos n’a jamais vise votre age et vous seriez surprise de connaitre le mien.

                                                  - A aucun moment ne vous ai-je considere comme la source des conduites corrompues d’anciens etudiants qui se renient et prennent le pouvoir grace a la credulite et a l’optimisme de leurs pairs.

                                                  - En ce qui concerne mes dons de clairvoyance, bien que je ne crois pas a ce type de superstition ( tout en restant ouvert ), force est de constater qu’un grand nombre de personnes ont reproduit le meme comportement une fois place dans les memes conditions. Dans certains cas la connaissance est une malediction.

                                                  - Vous parlez d’entourage, je vous repondrai par le temps et la proximite. Les amities perdurent par une subtile equation entre ces termes. L’eloignement presque mathematique de l’un d’entre eux ( voire des deux) entrainera une baisse du lien affectif. ( Psychologues et etudiants, vous avez un sujet de these ).

                                                  - Le bien dont vous parlez est une ideologie moyen-ageuse en ce sens qu’elle admet deux blocs radicalement opposes alors que la realite actuelle est grise. Ce bien que vous mentionnez est une perpetuelle adaptation des individus aux conditions dans lesquelles ils vivent. Chacun est persuade de faire le bien ( en grande majorite) et voyez le resultat. Quant au relativisme que vous m’exhortez a adopter, c’est par cette explication que tant de beaux esprits echouent dans la corruption ( au sens intellectuel du terme).

                                                  Enfin, pourriez vous expliquer vos citations car je crains de ne pas les avoir comprises.

                                                  Quelques notes d’optimisme :
                                                  Le bien altruiste et gratuit existe encore a condition de lui donner vie.
                                                  Peu est fait dans les propos mais beaucoup dans les actes ( raison de ma circonspection sur vos propos derriere un ecran)
                                                  Mon "age" ( vieux ?) ne me donne ni privilege, ni prevalence sur qui que se soit.


                                                  • Kalki Kalki 22 février 2009 11:30

                                                    Le bonheur c’est savoir se contenter de ce que l’on a.
                                                    ( est ce compliqué ?)
                                                    PS : Le bonheur c’est donc ne pas chercher monts et merveilles, se dire qu’on doit "travailler"ou atteindre certain but pour etre heureux, et en fait ne jamais etre rassasié. C’est peut etre alors savoir ce dont on a vraiment besoin.

                                                    Le bonheur c’est choisir une vie, un travail qui n’est pas alienante.

                                                    Le bonheur c’est ne pas être sois meme aliennant pour les autres.

                                                    Le bonheur ca peut être vivre.

                                                    Si on le veut.

                                                    Pensons y.


                                                    • Kalki Kalki 22 février 2009 11:54

                                                      L’émission, l’amitié , l’amour, la joie (putain de toi) :

                                                      http://www.youtube.com/watch?v=OUxY_Dhw_74


                                                      • Cinquiemevitesse Cinquiemevitesse 30 mai 2010 03:27

                                                        Wahou... nous sommes en parfait accord !!!

                                                        A quand un regroupement moins virtuel de personnes luttant contre les mêmes choses ?

                                                        L’Humanité a-t-elle perdu la Raison ?

                                                        • vendetta vendetta 30 mai 2010 14:11

                                                          Tiens, je ne pensais pas avoir encore des réactions si longtemps après la publication !
                                                           smiley

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