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Commentaire de Marc Bruxman

sur ISF : un impôt dérisoire !


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Marc Bruxman 24 février 2009 19:20

Et quand bien même notre retraité de l’île de Ré, sans descendance ou résolument rétif à la SCI (et donc au partage), serait contraint de vendre pour faire face à ses obligations fiscales, ne comptez pas sur moi pour verser la moindre larme sur son cas : chaque année, dans notre pays, des milliers de familles victimes de la crise sont expulsées sans ménagements de leur logement, souvent réduites à s’entasser dans des locaux exigus et parfois insalubres, ou contraintes par le chômage à s’exiler dans une région inconnue dans l’espoir d’assurer tout simplement leur survie.

Finalement vous ne versez pas de larmes sur un injustice parce que vous trouvez que les victimes sont plus riches que la moyenne et donc on a le droit de les flouer ? Belle conception de l’égalité républicaine. Mais malheureusement représentative d’une certaine "gauche" qui croit que l’on défend mieux les pauvres en tapant les plus riches. Une gauche qui plutot que de s’occuper de voir les conditions des classes les plus pauvres s’améliorer se délecte de voir des gens aisés tomber dans la pauvreté. Quand aux pauvres, la peur des expulsions et des licenciements les aideront surement à voter pour un parti qui ne les défend pas réelement. 

Pourtant l’économie tournerait mieux sans l’ISF et son effet de seuil. Ce n’est qu’un outil dérisoire comme vous le dites qui donne un sentiment de fausse justice sociale et permet d’endormir pendant que la gauche ne fait pas son travail. Cette gauche qui a oublié de réserver par exemple les HLM aux vrais nécéssiteux mais en fait un outil d’achat des votes de la classe moyenne. Cette gauche qui est confortable avec la taxation du travail et s’est élevé contre la TVA sociale alors que ces charges sont responsables d’une grande partie du chomage en France. (Cela dit Sarko était élu, il a été une couillemolle de ne pas passer en force parce que sans charges patronales je peux vous garantir que les entreprises auraient recrutés en force). 

Pour la gauche Française, le chomeur, précaire ou autre est un argument de vente, un faire valoir qui ne les génera nullement lors des somptueuses réceptions de palais. Partout ailleurs, en Allemagne, aux Pays-Bas, les partis de gauche ont adoptés la sociale démocratie et ont compris qu’il fallait d’abord gagner de l’argent puis après le partager. C’est quand même bien plus classe que la mentalité de parasite qui consiste à vouloir voler ceux qui ont bien réussi pour se pardonner de son incapacité à régler les problèmes du pays. 





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