M. SARKOZY avoue ainsi qu’il va modifier la loi pour empêcher l’expulsion de France des étrangers qui y ont commis un crime ou un délit. De la sorte, il prend une position encore plus laxiste que son prédécesseur socialiste qui s’était refusé à une telle mesure. On observera au passage que le ministre de l’Intérieur ne se limite pas aux délits les plus légers : il veut carrément garder sur notre sol les étrangers qui commettent des crimes aussi graves que le vol avec violence, le viol ou le trafic de drogue.
Maintenant, il est clair que les partisans de l’immigration, fussent-ils membres de l’UMP, ne veulent pas seulement maintenir en France les immigrés qui travaillent et s’assimilent, ce qui pourrait se comprendre, mais tous les immigrés y compris ceux qui volent, violent et tuent... C’est ce que M. SARKOZY appelle « être ferme ».
SARKOZY pour l’islamisation du pays : « poser comme postulat que l’islam est incompatible avec la république reviendrait, ni plus ni moins, qu’à interdire à certains Français de vivre un engagement que l’on reconnaît aux autres. C’est au moins de la discrimination, au pire du racisme ». (le Monde du 8 avril 2003).
Est-il permis de rappeler à M. SARKOZY que l’islam veut que la société soit régie par la « charia », la loi islamique et que celle-ci est contraire à des principes tels que les droits de l’homme, la liberté de la femme, la laïcité, la séparation de l’Eglise et de l’Etat ? Dire que l’islam est incompatible avec la république, ce n’est pas un postulat, c’est la conclusion d’un examen objectif. Et refuser de voir cette réalité, c’est accepter l’islamisation de notre pays.
SARKOZY pour la préférence étrangère : « La France est encore trop rigide. Elle ne reconnaît pas assez que, pour que chacun ait les mêmes droits, il faut accepter d’aider davantage les uns et les autres. L’unité nationale est à ce prix : tenir compte des handicaps pour donner à tous les mêmes chances. La république est forte quand elle accepte la différence comme une richesse et qu’elle reconnaît que les handicaps doivent être corrigés par un effort particulier. Pour rétablir l’égalité des chances, la discrimination positive est une nécessité ». (Le Monde du 2 mai 2003).
En se prononçant pour la « discrimination positive », c’est-à-dire, en clair, pour la discrimination à rebours en faveur des immigrés, M. SARKOZY se prononce pour la « préférence étrangère ».
Il nous propose ainsi d’abolir le principe républicain fondamental d’égalité des Français devant la loi. C’est au nom de ce principe de « discrimination positive » que, par le passé, de nombreux ministres socialistes ont favorisé par exemple l’accession d’immigrés à la fonction publique.
La discrimination positive, c’est la priorité pour les immigrés. C’est une grande injustice à l’égard des Français.
C’est aussi une injustice à l’égard des immigrés qui ont fait l’effort personnel de s’assimiler. Car ils se verraient ainsi privés du bénéfice de cet effort au profit de ceux qui n’en ont fait aucun !