@auteur
la "démonstration" est bien mince je dois dire.
ces peintures parlent de bien d’autres choses, notamment de la poésie qui même dans cet univers entièrement robotisé ne peut s’empêcher d’être habité d’esprit et se libère par le rêve.
mais ça vous ne le voyez pas... vous ne voyez que les couleurs glauques et ce que vous prenez pour de la complaisance, comme une blague de dessinateur pour quotidiens et non un travail approfondi de peintre. Ce qui est presque une insulte à celui que vous prétendez encenser.
Je vois ce travail comme une critique complète et absolue de la déshumanisation qui opère en occident.
En fait je crois que vous ne cherchez qu’à vous rassurer sur la "normalité" de la méchanceté et de la quête de petits pouvoirs... la déclarant normale et profondément humaine... et vous avez vraiment tort sur ce point, pour vous-même.
vous voudriez donc que cette optique glauque soit admise par le nombre afin qu’ils s’oublient complètement.
Juste l’exact opposé de la volonté sensible du peintre. C’est tellement évident.
Et personnellement je ne vois pas de trace de cruauté dans ces peintures, plutôt une critique véhémente de la perte humaine en faveur d’un cadre mécanique. Et l’espoir, ne vous en déplaise, est TRES présent danscette oeuvre puisque ces machines ne peuvent s’empêcher de rêver de liberté, elles volent ... elles libèrent des oiseaux de leur cage... elles aiment... soupèsent l’oeuf de l’éclosion de l’univers, caressent donc la philosophie de doigts gracieux et sensibles...
tout le contraire de ce que vous en dites. marrant non ?