Emmanuel, je vous félicite, votre intervention est d’une bien meileure approche que l’article qui sent, par trop, la tentative de disculpation
Juste une petite précision au sujet de la « communauté » asiatique, l’auteur doit être trop jeune, mais dans les années 50/60, on avait coutume, en tremblant, de parler du « péril jaune » et de l’invasion asiatique qui allait déstabiliser la société avec ses coutumes barbares.
Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Lorsqu’on entend aujourd’hui les jeunes parqués dans leurs cités banlieusardes isolées de toute vie sociale, ce ne sont pas des problèmes religieux, ethniques ou philosophiques dont ils parlent mais bien de chomage, de travail et d’argent.
Ils se sentent dans une impasse où vient se greffer leurs apparences ethniques comme un plombage supplémentaire.
On peut d’ailleurs voir que là où ces immondes cités n’existent pas, ou peu, les manifestations stigmatisantes sont absentes, que ce soit dans les petites villes ou dans le monde rural, racisme et xénophobie sont devenus souvent folkloriques et les « étrangers » sont beaucoup plus jugés sur leurs compétences, l’assimilation y est bien mieux réussie.
Les tenants de l’islamophobie, de l’antijeunisme et autre tare viscérale, lobotomisés par l’ultra-urbanisme et sont pendant télévisuel associé, se battent contre des moulins à vent qui n’ont d’existence que par la réalité de ces cités où eux même refuseraient de vivre.