Bon, j’avais eu une réaction épidermique, je complète par une réaction d’expérience.
En entreprise, et j’ai travaillé trés tôt en étant trés proche de cette fonction, existe le contrôle de gestion.
Ceci est pour la partie interne et permet de détailler les coûts et la rentabilité des composantes de l’entreprise.
Vous prenez une partie de l’entreprise, vous détaillez les coûts salariaux, d’entretien des machines, d’électricité, chauffage, consommation matière, assurance et de locaux au prorata du reste de l’entreprise,...
En face, vous déterminez la valeur de ce que produit cette partie, et vous pouvez en déterminer la rentabilité.
Ceci est indispensable à un décideur pour s’appuyer sur des données FIABLES plutôt que des impressions style : on fait en interne, car on ne paie pas un sous-traitant et donc : ça ne coûte rien. C’est évidemment faux, mais... ça dépend que la qualité du travail du sous-traitant... Et là, parfois, vaut mieux le faire soi-même.
Rien à voir avec la comptabilité, qui globalise les dépenses et les recettes, et ne sait pas ce qui coûte ou rapporte réellement. J’ai pas dit non plus qu’ils ne servaient à rien, simplement, c’est pas le même objectif.
En externe, existe le Knowledge management. (en anglais, ça fait plus branché, et j’avoue ne pas connaître le terme français.)
Cela rassemble : les produits des concurrents autant en prix qu’en avancées et différences de technologie, les avancées technologiques des fournisseurs possibles, les demandes du marché et leur anticipation,...
Moins fiable que le contrôle de gestion, cela permet d’avoir quand-même une vue d’ensemble assez précise.
Revenons au sujet : si, dans les organismes public, existait déjà simplement le contrôle de gestion, ça, se serait de l’intelligence.