Bonjour Bernard,
personne ne semble capable d’apporter de l’eau bien vive à votre puissant moulin.
Tout modèle contre nature sembler voué à l’échec. C’est le parasitisme et l’immobilisme qui le condamne à terme. Un exemple, dans la banque, aujourd’hui, seul l’ordinateur central, connecté à celui des trois mille agences, doublé du réseau d’assistantes en cas d’erreurs, ( moins de 1 % ) travaillent, et cela, vingt quatre heures sur vingt quatre. Comment expliquer alors, les cent vingt milles employés des groupes ? Le télé-travail peut renvoyer chez eux des millions d’informaticiens qui font la même chose sans faire apple, heu pardon, appel aux réseaux de transports urbains ou privés. L’avenir info-numérique est anti-productif en services, et la recherche découvre des moyens de réduire par dix ou par cent certains postes. Le lecteur qui coûtait dix mille francs en coûte cent aujourd’hui et la moitié de l’humanité en a au moins un voire dix à domicile. Cette recherche ne pouvant lutter contre le marché, car elle débouche sur un autre modèle, est contrainte par le parasitisme et l’immobilisme qu’entretiennent les moteurs du système, comme ces dentistes qui revendent cinq cent euros des résines formées en Chine et qu’ils payent quarante ( alors qu’elles " coûtent " vingt...centimes ).
Nous sommes tous à la recherche de systèmes pour nous simplifier la vie, même dans le cadre de l’entreprise, mais ne sommes pas prêts à les vulgariser. L’aboutissement débouche sur plus de confort et de loisirs, et donc de bien-être, ce dont profitent plus qu’il n’en faut, les élites, et qu’ils se refusent de partager. Pire, les plus riches ne dépensent presque rien. Ils jouissent d’un pouvoir extraordinaire de se payer des pays entiers, non sans avoir pris le soin de parquer les populations en camps, banlieues, favelas ou bidonvilles indécents, que les armées à leur ordre déplacent et que même les humanitaires canalisent. Ils pratiquent le modèle le plus à la pointe qui leur autorise à vivre n’importe où, raccordés à aucun abonnement, parce que, complètement autonome.
C’est au moment où l’on a juste basculé dans le noir le plus épais qu’on réalise où est la lumière la plus douce...C’est au moment où l’on échoue gravement que l’on se souvient de ce proverbe court et salutaire.
J’espère avoir contribué, même modestement à répondre à votre sujet. L.S.