J’en profite toutefois pour confirmer vos dires comme quoi nous ne survivrons qu’en étant cultivés et créatifs. Ce qui est en train de disparaitre c’est tout le travail peu ou pas qualifié.
La situation aurait voulu que dès les années 1970 ou la tournure des événements à venir était déja assez claire, on puisse sans concession augmenter le niveau de l’enseignement dans les domaines qui comptent à savoir les Mathématiques et les sciences. Au lieu de cela, nos gouvernements ont fait l’inverse favorisant la production d’une vaste gamme de gens qui n’ont pas les compétences pour comprendre le monde dans lequel ils vivent.
Mais si cela n’a pas suffit à ralentir le progrès de façon significative, cela va créer un boulet social qu’il sera très difficile de résorber. On a besoin de programmeurs, d’ingénieurs systèmes et de techniciens de haut niveau. On peine à recruter ces profils alors même que c’est "la crise". Le phénomène s’accélère sous nos yeux avec un transfert de compétences de plus en plus rapides de pans entiers de l’économie. Et on a besoin d’ingénieurs et de scientifiques pour batir l’infrastructure de demain.