• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de claude

sur Ségolène Royal : *Vae Victis... malheur aux vaincus ? Pas si sûr...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

claude claude 28 février 2009 02:01
pôvre, pôvre frédéric lyon !

je compatis à votre douleur ! smiley  smiley

 1/ cependant, puis-je vous rappeler que le terme hysterique vient du mot grec "hyster" qui veut dire matrice.
c’est une invention des médecins du XIX° siècle, pour qui les femmes étaient des "êtres fragiles assujeties à leur nerfs". à cette époque, la femme était considérée comme n’ayant pas suffisament de jugement pour être majeure tout au long de sa vie..

l’hystérie est une création de médecins mysogines.

de nos jours, la définition de l’hystérie est fortement contreversée par les psychiatres, car les symptômes sont extrèmement complexes, et la femme

2/ besancenot et bové ne peuvent être fasciste, puisque qu’étant de la gauche extrème... revoyez vos cours d’histoire : fr.wikipedia.org/wiki/Fascisme

3/ ségolène n’a pas insulté la fonction présidentiel, mais a décrit l’homme qui occupe cette fonction. nuance ! smiley

4/ ségolène a receuilli 50% des voix moins peanuts, des suffrages des miltants socialistes, et donc, a une légitimité a influer sur la direction à prendre par le ps. (benoit hamon n’a eu que 25 ù des voix et il est au comité directeur)

5/ elle était à sa place lors de sa visite à la guadeloupe, car en tant qu’opposante à la politique présidentielle (faut-il le rappeler fort méprisante vis à vis des dom), elle se devait de leur apporter son soutien et prendre la mesure des réformes à faire pour clore la crise.

6/ enfin je vous invite à lire l’excellente analyse du point ( Publié le 11/09/2008 ) sur la haine portée à ségolène, non pas par les ump, mais par les socialistes : l’analyse montre qu’elle subit cette humiliation constante, parce qu’elle secoue le cocotier des certitudes et le train-train des éléphants socialistes et qu’elle a le tort de plaire aux milistants de base, les non "intellectuels" et ceux qui sont de la "france d’en bas"....

  • Politique
  • Publié le 11/09/2008 - Modifié le 12/09/2008 N°1878 Le Point
  • Parti socialiste - Pourquoi tant de haine
  • A l’approche du congrès de Reims, les mésalliances se multiplient au sein du PS. Sous des sourires de façade, une guerre qui remonte à loin bat son plein entre les leaders du parti. Seule Ségolène Royal fait l’unanimité... contre elle. D’après notre enquête Ipsos/ Le Point , les sympathisants socialistes ont choisi Bertrand Delanoë.
  •  
  •  
  • Comment en est-on arrivé là ? Un Parti socialiste éclaté, où aucune personnalité ne s’impose aux autres, où chacun (ou chacune) est décidé à aller jusqu’au bout de sa logique fratricide, où le favori des sondages, Bertrand Delanoë, peine à rassembler un peu plus d’un tiers des sympathisants du PS sur son nom et où l’on peut prendre à coup sûr le pari que la guerre des roses ne cessera pas après le congrès de Reims de novembre, le tout faisant le jeu de l’ennemi Nicolas Sarkozy ou de l’outsider François Bayrou. Oui, on peut se demander comment le premier mouvement de l’opposition en est arrivé là, les « camarades » eux-mêmes se posant la question.
  • (...)
  • Qui peut croire à la sincérité de l’alliance Martine Aubry-Laurent Fabius-Dominique Strauss-Kahn, parrains d’une des motions qui a une chance de l’emporter lors du prochain congrès de Reims ? La dame des 35 heures a toujours eu des rapports détestables avec l’ancien Premier ministre. « Je n’ai rien à dire à ce mec-là », répétait-elle lorsqu’elle était ministre de Lionel Jospin et que Laurent Fabius était président de l’Assemblée nationale. De son côté, « Fafa », l’ex- wonder boy de la mitterrandie, en pense autant : Martine Aubry l’exaspère. S’il n’y avait eu ses fidèles Claude Bartolone et Henri Weber, tous deux également proches sur le plan personnel de la maire de Lille, pour jouer les officiers traitants, le rapprochement aurait été impensable.
  •  
  •  
  • Seul ciment à cette bande hétéroclite, pleine de ressentiments plus ou moins digérés : Ségolène Royal. Elle a irrité tous les autres au plus haut point. Dans les déjeuners de femmes ministres du gouvernement Jospin, ces dames se réjouissaient ouvertement quand leur collègue abhorrée ne pouvait pas se joindre à leurs agapes pour des raisons de calendrier. Les hommes n’étaient guère en reste. A leur machisme naturel s’ajoutait l’arrogance intellectuelle vis-à-vis d’une femme qui ne s’intéressait qu’à des problèmes secondaires à leurs yeux et n’avait aucun avenir. Plus dure fut leur réaction lorsque cet ovni défia deux cerveaux du PS, Fabius et DSK, lors de la primaire interne pour désigner le candidat à la présidentielle en 2006. Une haine pure. Qui s’est ajoutée au ressentiment profond de François Hollande, qui a eu l’impression de se sacrifier depuis des années pour sa compagne. Quand elle a été nommée ministre pour la première fois, gênée, elle a supplié en vain Mitterrand de promouvoir également son compagnon. Celui-ci resta sur le carreau. Certes, il fit ensuite carrière au PS. Mais jamais il ne tâta de cette sphère gouvernementale tant convoitée par lui. Là aussi, les racines du ressentiment remontent à loin.
  • Ségolène en a autant au service des éléphants qui l’ont blessée par leur mépris. Que l’on ne compte pas sur elle pour s’effacer maintenant. Elle fait mine d’accepter l’idée d’une alliance majoritaire pour mieux plumer les militants égarés chez les autres prétendants. Mais elle fait ses comptes : c’est elle qui détient le plus de signataires pour sa contribution (7 000, alors que Bertrand Delanoë n’en aurait, selon ses proches, que 3 000). Alors, vogue la galère. On verra qui est le plus fort. Le pardon des offenses n’est pas son fort. Elle n’est pas près d’oublier les humiliations. Elle a une mémoire d’« éléphante »...
  • D’autres haines éclairent l’imbroglio actuel. Pierre Mauroy et Michel Rocard ne peuvent supporter Laurent Fabius, leur prédécesseur ou successeur socialiste à Matignon. A l’égard du premier, Fabius a posé au moderne, à l’égard du second, au gardien de la gauche : « Entre le plan et le marché, il y a le socialisme. » Aujourd’hui, Mauroy, discrètement, Rocard, ouvertement, roulent pour Delanoë. Ce que fait Hollande, qui garde une dent contre Fabius, qui l’a traité de « fraise des bois », de « M. Petite Blague » et autres qualificatifs flatteurs.
  • Cela part dans tous les sens
  • (...)
  • Résultat des courses, confirmé par notre sondage Ipsos : cela part dans tous les sens. Bertrand Delanoë surnage mais ne domine pas. Ségolène Royal reste sa principale adversaire, mais celle-ci est talonnée par Martine Aubry, dont la candidature au poste de premier secrétaire demeure minoritaire tout en semblant installée dans le paysage. L(...) "
  •  

article : hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2297/articles/a388098-pourquoi_tant_de_haine_.html



U
ne communauté réduite aux aguets

Pourquoi tant de haine ?

Pour comprendre le congrès de Reims, il faut aller au-delà des affinités électives et des divergences idéologiques. Ce sont aussi - et surtout - les détestations personnelles qui expliquent le jeu des alliances


  • Jospin / Royal
  • Rien. Pas un mot. Pas une poignée de main et encore moins une bise. Même pas un regard. Cette détestation-là s’exprime à distance. Elle n’en est que plus profonde. Elle confine au mépris. Un double mépris, en l’occurrence. Depuis la présidentielle de 2002, Lionel Jospin et Ségolène Royal ont sans doute eu l’occasion de se croiser. Mais ils ne se sont jamais rencontrés. Les bureaux de l’ex-candidate, boulevard Raspail à Paris, sont pourtant installés à quelques centaines de mètres du domicile privé de l’ex-candidat à la présidentielle. C’est par voie d’édition, dans un livre aussi bref qu’assassin, sorte de bréviaire de l’anti-royalisme, que ce dernier a dit tout le mal qu’il pensait de la personnalité, des options politiques et de la campagne d’une femme qu’il considère comme un acteur « secondaire » de la vie politique. Ce diagnostic n’a pas surpris Ségolène Royal, dont l’anti-jospinisme est désormais presque un trait de caractère. « Il m’a toujours prise pour une gourde. J’ai toujours pensé qu’il était un loser », confie, en privé, celle qui ne fut secrétaire d’Etat à l’Enseignement scolaire, puis à la Famille, entre 1997 et 2002 que grâce à la protection de son compagnon de l’époque, François Hollande.
  • C’est d’ailleurs à ce dernier que Lionel Jospin a adressé une lettre courroucée, dès le printemps 2004, après avoir découvert dans la presse des propos de la nouvelle présidente de la région Poitou-Charentes qu’il jugeait désobligeants à son égard et qui laissaient percer, de surcroît, des ambitions présidentielles, jugées inconcevables. Le message était clair : tiens ta femme, François ! Le moins qu’on puisse dire est que, dans cette mission-là aussi, le premier secrétaire a failli. Depuis, Lionel Jospin n’a pas renoncé à cette vendetta. Ségolène Royal le considère d’ailleurs comme le grand inspirateur d’un front tout entier dirigé contre sa personne à l’occasion du congrès de Reims.
  •  
  •  
  • A-t-elle vraiment tort ? Il y a une ligne Jospin, qu’il n’est d’ailleurs pas le seul à soutenir parmi les grands anciens du PS. Sur ce terrain-là, un homme tel que Michel Rocard n’est pas en reste, au point d’avoir laissé entendre qu’il quitterait le parti si elle devait en prendre le contrôle... Des deux ex-Premiers ministres, le plus organisé est sans conteste le plus récent. Lionel Jospin ne fait plus bouger des troupes.(..)s. Même Vincent Peillon, qui fut de sa maison avant de devenir l’homme-clé du dispositif royaliste, a eu droit à des ambassades qui pour être indirectes n’en étaient pas moins explicites. TSS. Tout sauf Ségolène. Pour construire ce rassemblement, il fallait d’abord ratisser large. Sans aucune exclusive. Le maire de Paris l’a compris un peu tard. D’autres ont été moins surpris. C’est l’avantage de la détestation : elle évite les illusions.
  • François Bazin (...)
  • François Bazin, Matthieu Croissandeau
  • Le Nouvel Observateur

à voir aussi : http://mots-croises.france2.fr/48865253-fr.php

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès