Bonjour Fergus !
Merci pour cet article intéressant qui nous rend attentifs au fait que l’équilibre écologique est fragile et que toute atteinte à l’environnement est susceptible de provoquer des dégâts majeurs sur la nature, et d’affecter aussi la chaîne alimentaire...
S’agissant des ragondins, on peut en observer le long des rives du Cher à Tours. Ils y pullulent et les gens les nourrissent. Une connaissance me témoignait avoir mangé du pâté de ragondin. L’avenir économique n’étant pas particulièrement brillant, peut-être serons-nous contraints de manger du ragondin accompagné de rutabagas ou autres topinambours ...
Autres exemples malheureux d’atteintes à l’environnement :
Les mesures prises il y a quelques années en Franche-Comté pour éradiquer l’invasion de campagnols terrestres a eu des effets catastrophiques sur la chaîne alimentaire. L’utilisation de Bromadiolone, un anticoagulant puissant, pour éliminer ce petit rongeur hémophile, a également provoqué de gros dégâts sur la population des sangliers qui constituent l’un des principaux prédateurs du campagnol, avec le renard et le faucon crécerelle.
D’autres exemples d’introductions, accidentelles ou non, d’espèces animales et végétales exotiques peuvent être citées.
L’introduction des lapins, des chevaux et des dromadaires en Australie a eu des conséquences parfois castrophiques sur l’environnement.
De même les tortues de Floride, relâchées dans les étangs européens détruisent la faune locale et éliminent l’espèce locale : la cistude.
Certaines plantes introduites accidentellement en Europe sont également des hôtes indésirables voire dangereux, telles l’ambroisie originaire du Canada qui est très allergène, la grande berce du Caucase qui provoque de graves lésions cutanées, etc.
L’histoire nous enseigne que la nature est fragile ...
Cordialement !