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Commentaire de Paul Villach

sur Élie Wiesel, un prix Nobel de la Paix qui fait l'éloge de la torture ?


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Paul Villach Paul Villach 2 mars 2009 12:40

@ Sébastien

Je suis sensible à votre objection.
Est-ce que que mon argument relève de l’amalgame que j’ai souvent dénoncé et qui fait de la victime un coupable (cf. article récent sur "Le Figaro" qui, récemment, a présenté la professeur poignardée d’Étampes, Mme Montet-Toutain, comme coupable en raison de sa candeur) ?

Je ne crois pas être tombé dans le piège.

-  Dans le cas du viol, où il a été longtemps reproché à la victime d’avoir par sa tenue vestimentaire trouvé ce qu’elle cherchait, il y a amalgame, car la femme n’a strictement rien recherché. Le prédateur s’en prend à elle, alors qu’il n’existe aucune demande ni consentement de sa part.

-  Dans le cas de l’escroquerie dont M. Wiesel, comme beaucoup d’autres, a été victime, M. Wiesel était demandeur, non de l’escroquerie bien sûr, mais d’un rendement en dividendes maximal pour son capital et c’est pour cette raison qu’il s’est adressé à M. Madoff, comme les autres victimes. Il reste qu’il aurait pu s’interroger, lui ou ses conseillers, sur les intérêts fabuleux versés qui défiaient la concurrence sur le marché. Mais c’est vrai, on ne tue pas la poule aux œufs d’or. Et puis, M. Madoff passait pour être une autorité indicutable de la finance. Voilà bien le danger de l’adhésion aveugle à l’autorité, y compris quand elle vous veut apparemment du bien. Paul Villach


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