SHAWFORD :
"La production c’est le processus industriel externe à l’artiste, la rémunération reposait jusqu’à l’avénement du numérique sur la production en série de supports matériels. Et ils ne sont en fait justifiés que par le corrolaire de la mise en place d’un réseau de comercialisation et de distribution. "
"Un artiste n’interprète pas chaque mp3 gravé sur CDS"
etc... Vous avez des idées, mon petit cerveau de jeune femme retient juste la "licence" comme moyen de rémunération.
Donc une "licence globale". Pour télécharger ce que l’’on veut, par kilos. Je passe le fait que "ce que l’on veut" n’est pas exhaustif. Moi, je veux rémunérer les artistes dont j’achète les CD (la musique, sans parler du support). Je ne suis pas spécialiste sur cette fameuse licence (fumeuse), mais tout ce qui est "global" me dérange.
Prenez un Picasso. Sa toile, unique, s’arrache à plusieurs millions d’euros. Il en serait de même pour la cassette ayant gravée pour l’histoire un Smoke on the Water, par exemple. Seulement pour la musique nous avons le moyen d’avoir une reproduction EXACTE. celle ci est vendue à 15 euros, pour que tous puissent en profiter, enfin ceux qui y attachent de l’IMPORTANCE.
Mais ces 15 euros, on peut s’en passer, on peux avoir le contenu gratuitement.
Imaginons maintenant que demain un scientifique commence à produire en série des Tableaux de Maître, des réplique A L’IDENTIQUE des originaux, vendues à 50 €.
Vous voulez une réplique parfait de la Joconde ? Vous DEVEZ débourser ces 50€.
Jusqu’au jour ou l’on pourra imprimer des répliques exactes avec son Epson...
Ce débat est très complexe... Entre les fanatiques du tout gratuit et les vieux poncifs du tout bridé, j’attends encore une réponse.