@ l’auteur
« qui peut bien encore aujourd’hui s’intéresser à Redeker, à sa prose nauséabonde, et vouloir encore lui apporter son soutien ? »
La réponse est en effet simple, toute personne qui pense que la liberté d’expression passe avant le jugement du discours.
Vous faites partie des personnes qui auraient volontiers suggéré de laisser Redeker continuer sa vie comme avant.
Qu’il ne lui arrive rien et vous auriez eu raison, les menaces étaient peu sérieuses voire fictives.
Qu’il se fasse trucider et quoi ? Vous vous seriez indigné ? Pour le gars qui repose à la morgue, votre indignation post-mortem ne lui apporte qu’un réconfort minime. 
Il est facile de dire qu’il ne faut pas prendre les menaces de mort au sérieux... Jusqu’au jour ou on en est victime. Vous vous sentez dans le « camp des bons » et à ce titre, vous déniez à Redeker son statut de victime.
Les gens comme disaient qu’il n’y avait pas de menace, et maintenant que l’un des auteurs a été arrêté, vous avez beau de brailler : « oh oui, mais il n’y en avait qu’un, et il était tout petit ! »
Redeker pourrait être le pire des fachos, ça ne change rien au problème. Sinon, autant vous acheter un flingue et allez buter du raciste à la rédaction de « Minute ». Pourquoi pas ?
La liberté d’expression existe pour s’appliquer à tous, et pas seulement à ceux qui sont d’accord avec vous.