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Commentaire de plancherDesVaches

sur Ces cadres dynamiques que l'on voudrait surhommes


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plancherDesVaches 2 mars 2009 14:22

Vous avez raison. On peut être cadre sans avoir un bac+5 mais l’inverse, par contre, ne courre pas les rues.

Il y a deux aspects.
Spécifité française : un cadre est payé pour une FONCTION. A ce titre, ses horaires se doivent d’être variables.
Vous parlez que ça fait longtemps que cette particularité a intéressé tous les patrons à faire passer cadre des personnes qui avaient une charge de travail impossible à réaliser en 40 heures. (le mouvement remonte à avant les 39 heures...).
Vous remarquerez que la notion d’encadrement de personnes devient toute relative....
(et vous remarquerez aussi que les "cadeaux" d’un téléphone et ordinateur portable permettent à tout cadre de bosser chez lui et aussi le week-end. Le "pied")
Parallélement s’est développé une individualisation des dirigeants.
Jadis, en des temps anciens, un "patron" (dirigeant d’entreprise et souvent propriétaire de celle-ci), considérait lui-même et ses employés comme un clan dont il était responsable. Une logique évidente sachant que chaque membre fait avancer les autres.
La montée des individualismes a monté les dirigeants contre le personnel et le personnel contre le dirigeant "qui gagne trop". Aidé largement en cela par la DESCENTE EN FLAMME de la valeur travail contre la valeur rentier...... Ah... ces chers rentiers qui gagnent de l’argent juste en allant se faire dorer la pillule sur des plages de cocotiers.. ça fait rêver, non ?
Faut arrêter le rêve, de temps en temps. L’american dream, mieux vaut leur laisser. On voit ce que ça donne. (poussée épidermique, excusez-moi)
Donc, jadis, un patron s’entourait d’une équipe sur laquelle il savait pouvoir compter. Et qui comptait sur lui pour éviter de faire trop de conneries... Ou lui disait ouvertement car il écoutait les conseils des autres.
Ouais, c’était jadis.... (passéiste.. ? non : analyste)
A la première parole de critique d’un dirigeant par un de ses cadres, le cadre... J’ai écris lêche-cul... ? loin de moi cette dérive. Depuis 1984, je cherche des responsables en entreprise. Soit : le boss. Les autres ont trop peur de se faire virer.

Mais.... je me rends compte que je viens de mélanger les deux aspects.
Perte des valeurs de l’humain en lui et ses rapports avec les autres.
Perte d’acquis qui pouvaient être généreux pendant une aprés-guerre.


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