Bonjour.Il découvre tout soudain que les miracles financiers sans escroc ne sont pas de ce monde. Voilà de quoi nourrir dans un nouvel ouvrage à succès, une spiritualité revue et corrigée. « Salve lucrum ! » était déjà la devise que son heureux propriétaire avait inscrite en mosaïque sur le seuil de sa maison jouxtant les thermes de Stabies, à Pompéi, pour l’édification de ses visiteurs. Qui ignore pourtant qu’un profit facile expose parfois à des déconvenues cruelles mais prévisibles ? Paul VillachLes miracles politiques promis par les idéologies notamment de gauche ne sont pas de ce monde. Elles prennent le visage de l’imposture quand elles sont confrontées aux réalités qu’elles n’ont jamais su maîtriser, elles relèvent de la fumisterie intellectuelle quand elles en restent au stade de la démonstration jamais avérée. Quant aux idéologies de droite, leur non existence, sauf pour les extrêmes droites, leur assure une protection assurée derrière la recherche permanente du pragmatisme. Elles obtiennent souvent des résultats, qui sont plus des réparations que l’aube d’un avenir mieux construit, mais leurs résultats restent imparfaits, fragiles, éphémères, et parfois encore trop injustes.
 

Madoff n’offrait pas un miracle financier, vu la hauteur des intérêts proposés. Voir les chiffres dans les textes spécialisés. Quant à arracher du cœur des êtres humains l’avidité de l’avoir toujours plus, autant supprimer l’humanité, car cette aspiration fait partie de la nature humaine, aussi indissociable que de boire et manger, avec les conséquences que l’on sait sur notre environnement et le sort sur les autres êtres vivants. Et cette recherche de l’avoir plus s’inscrit toujours dans la plus vaste recherche du mieux en toutes choses, qui engendre conséquences négatives et positives.

Alors reprocher à EW le désir naturel de faire profiter sa fondation d’un bon placement revient à reprocher à tout un chacun son envie d’un meilleur salaire ou de davantage de revenus ! Cette envie reste légitime, même si elle conduit parfois à des exagérations ou à des excès. Ce n’a pas été le cas, et personne n’ ri au moins pour l’instant démontré quelque chose dans ce sens au sujet d’EW. Ce désir est universel. En revanche, ne pas avoir cherché à analyser selon des critères connus le bien fondé de son placement, (si c’est le cas), notamment en termes du critère de sécurité de ce placement, revient à la faute classique qu’il y a dans nombre de relations humaines : de faire confiance une fois pour toutes sans rechercher à se renouveler les preuves que le placement de sa confiance reste fondé

Quant à attribuer à EW une intention de faire torturer le Madoff, les textes cités ne le démontrent pas, car ils n’expriment pas un plan délibéré mais une colère impuissante. Comme l’auteur a souvent fait la preuve de sa bonne foi, son reproche peut petre attribué à une incomplète connaissance du dossier. Car cette fondation de EW n’est pas directement de son patrimoine mais une oeuvre destinée globalement à faire du bien. EW n’a profité en rien à titre personnel à travers cette fondation des résultats de ce placement. Voir ses statuts. Et là on se sent plus lourdement responsable que quand il s’agit de ses biens en propres, car sous sa responsabilité on lèse des innocents qui vous ont eux même fait confiance. Que dirait-on de EW s’il s’était appliqué l’antique code d’honneur des samouraïs, le seppuku.

Globalement les reproches de l’auteur relèvent pour être soft d’un mauvais procès aux intentions peut-être peu honorables et sans aucune démonstration. Bien cordialement. Namaste. DACh