@ Alexeï

1- Où voulez-vous en venir en agitant la crécelle "négationnisme" à tout bout de champ, comme Joffrin ?

2- Votre comparaison entre les termes techiques caractérisant une exécution musicale et les outils appropriés pour analyser l’information d’une image, montre à quel point la trousse de secours qui vous a été fournie pendant vos études, ne vous est d’aucun secours. Mais c’est étudié pour, comme dirait Fernand Raynaud !


- La musique, pour l’amateur du moins, sauf exception, peut se passer d’analyse : on peut s’y abandonner sans trop de danger, puisque l’amateur en attend un délassement, quoique Platon - ça m’a toujours intrigué - dise dans "La République" : "Toute innovation musicale représente un danger pour l’État tout entier et devrait être interdite. Quand la musique change, les lois fondamentales de l’État changent inéluctablement avec elles". Je le conçois pour la musique militaire, mais pour les autres musiques, je ne comprends pas encore.
Enfin, il me semble qu’il n’y a pas grand risque à se laisser emporter par Vivaldi, Mozart ou Schubert : l’information qui s’y glisse n’est pas dangereuse.


- Il n’en va pas de même avec une image, dont la particularité est d’être lue globalement car l’information y est condensée. 
Si vous n’avez pas les outils suffisamment affinés pour extraire cette information, vous en restez imprégné sans pouvoir vous en défendre et en mesurer la fiabilité. Et c’est là qu’ "intericonicité", "métonymie", "ambiguïté volontaire", leurres en tout genre sont précieux pour mesurer la fiabilité à accorder à l’information de cette image.

Mais, je vois, vous ne l’avez pas appris. J’en connais la raison : le formalisme dont vous êtes instruit est, en effet, celui qui conduirait un mycologue à apprendre à ses élèves à classer les champignons selon la forme du pied et du chapeau, en ignorant les techniques pour reconnaître le champignon comestible de celui qui est vénéneux ou hallucinogène !

Je comprends que vous nommiez mes techniques d’analyse de l’information "formalisme" : peut-être faites-vous une dépendance à une information hallucinogène... Paul Villach