@ l’auteur

1. Le négationniste est celui qui met en cause l’existence des chambres à gaz et le fait que quatre millions de personnes pendant la Seconde guerre Mondiale y aient trouvé la mort. Les propos de courouce en sont un parfait exemple : il vise à insinuer le doute en utilisant des termes précautionnaux afin d’éviter de tomber sous le coup de la loi. Si vous ne trouvez pas que cet individu utilise chacun de vos articles qui a trait à une personnalité de religion juive pour instiller son venin, alors... Je ne peux croire cela de vous qui avez oeuvré pour le respect de la Dignité de la Personne et avez payé fort cher ce combat.

2. Il est inutile et pour dire franchement vexant de me ressortir la fable du mycologue (que je connais par vos précédents articles ou ouvrages) : j’ai toujours adhéré à la plupart de vos analyses et ne conteste pas votre expérience en la matière et reconnais volontiers que je suis dépourvu d’outils pour analyser les images auxquelles vous faîtes référence. J’essaie de le corriger et je ne nourris à l’encontre de ceux qui s’y prètent ni animosité ni rancoeur, comme vous l’insinuez. De telles analyses sans ce nouveau jargon serait, j’en suis convaincu, plus approprié. Votre but est-il d’instiller l’esprit critique et de susciter la réflexion chez vos lecteurs dépourvus de votre expérience ou de devenir le gourou de l’information par l’image.

3. Ramener la musique à un simple délassement est proprement réducteur : vous connaissez et aimez assez Vivaldi pour en connaître tout le génie. Joué par des musiciens qui respectent la partition et ses intentions (tel le Venice Baroque Orchestra) est un régal, interprété par des orchestres à l’esthétique romantique ou des pseudo-musiciens tel Nigel Kennedy est une offense à la musique et au bon goût et donne raison à Stravinski qui affirmait ignominieusement que Vivaldi n’avait composé qu’un seul concerto dupliqué à l’infini.