C’est un point de vue interessant, mais qui mérite cependant quelques précisions...
"Mon traitement de texte, qui n’est pas soumis au politiquement correct, ne reconnaît pas ce mot". Je pense qu’ une mise à jour s’impose. Je parie qu’il ne reconnait pas non plus "croissanterie" ou "sandwicherie". Ou tout autre mot anglais ou étranger.
"c’est imposer à un enfant, de manière très arbitraire, le désir des adultes" : n’est ce pas la le principe de base de l’éducation ? Pour qu’il soit correctement formé, l’adulte doit imposer une partie de ses choix et de ses décisions. Par la suite, le jeune pourra renier l’éducation reçue s’il le désire.
"Rompre ainsi le lien entre parenté et filiation, c’est donner au pouvoir politique une extension qu’il n’a pas à avoir, car ce n’est pas lui qui est le créateur de la famille" : faut-il comprendre qu’il faut aussi supprimer le droit de l’adoption ?
"o ne pas éprouver d’attirance spéciale mais passer tout de même à l’acte" : ça existe ??? peut-être chez les masochistes oui en effet... Mais je te rassure. je n’ai aucune attirance pour les femmes et je ne passerai pas à l’acte avec elles...
"Ce n’est pas en tant qu’homosexuel que l’on ne peut se marier, et donc cette interdiction du mariage entre personnes du même sexe ne vise pas directement les homosexuels". Le mariage consacre cependant l’amour de deux personnes. Un homo ne peut aimer une personne de sexe différent. il y a donc bien là une interdiction de facto et non de jure.
" La vie commune de deux personnes de même sexe n’est pas apte, de sa nature, à donner naissance à un enfant. " : d’accord pour les couples masculins, mais pas pour les couples féminins...
"De la sorte, il resterait à montrer en quoi cette communauté de vie pourrait ouvrir droit à tel ou tel avantage" : c’est la grande question. mais on peut la poser aussi aux couples hétérosexuels dont le mariage reste stérile, ou dont le mariage a produit des enfants qui sont depuis majeurs et indépendants.
"Si la relation sexuelle seule suffit à ouvrir le droit au mariage, même entre des personnes de même sexe, pourquoi ne pas marier entre elles trois, quatre, dix personnes qui vivent ensemble et ont des rapports sexuels à trois, quatre, ou dix ?" : parce qu’il n’existe pas de salle des fêtes assez grande pour le repas de noce tout simplement... . et puis il ne faut pas confondre plaisir d’un instant (même à vingt ou plus) et sentiments partagés.
"La notion de relation implique une différence" : absolument d’accord. Deux personnes de même sexe sont deux personnes différentes. Il n’y a pas de soucis sur ce point là.
"Ce que l’on appelle couramment homosexualité n’est donc pas à proprement parler une sexualité, mais plutôt un usage de ses organes génitaux en vue d’une jouissance." : quand il s’agit d’un coup d’un soir oui. Pas quand l’amour est présent. Et c’est parfois le cas.
"Les personnes homosexuelles veulent être reconnues... Je pose la question : à quel titre et de quel droit ?" : au titre de notre humanité, et au droits donnés par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui stipule clairement que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Pour ne citer qu’eux...
La discrimination du mariage de personnes de même sexe est une violation de ce droit. Le respecter enfin, c’est aussi respecter les autres et donc les votres.
"Pour qu’il y ait reconnaissance, il faut qu’il y ait service rendu à la société. Or leur communauté de vie ne construit en rien la société," : c’est aussi le cas du mariage entre hétéros. La seule "production" est une fabrication de la génération suivante, mais sans controle de la qualité : le couple qui produit un enfant intelligent et travailleur n’est pas plus favorisé que le couple qui donne naissance à un enfant bagarreur, délinquant et au final une charge pour la société. Il faudrait creuser dans cette direction aussi...
"L’homosexualité, comme telle, n’intéresse pas la société. Elle n’a donc pas de valeur sociale." : elle en a une au contraire. Elle prouve la diversité des comportements aux autres, et elle montre ainsi la necessité de la tolérance, ainsi que l’acceptation de la différence qui est la base de la paix sociale.
Personnellement, je ne suis pas pour le droit au mariage entre homos, bien que je le sois. J’estime que la mariage est une institution vieillote, ringarde même, qui confine au ridicule quand on songe au cout engendré par la cérémonie.
J’en comprend cependant l’utilité, car ce cadre donne une stabilité nécessaire au bon épanouissement des enfants.
En revanche, je suis pour limiter le droit au mariage aux couples qui élèvent ou font des enfants. Un couple marié qui ne produit rien ou n’éleve personne doit se voir retirer d’office ce lien et les avantages fiscaux qui vont avec.