@ Bois
Vous écrivez : C’est sûrement pour cela que le gouvernement vient de décider un train de mesures pour "combattre" l’homophobie en milieu scolaire.
Les enseignants aident les élèves à dépasser les préjugés de leurs parents pour les aider à construire une conscience qui leur est propre et devenir des citoyens autonomes et responsables ; depuis Jules Ferry, c’est l’une des missions de l’Éducation nationale.
La stigmatisation généralisée des homosexuels qui pouvait exister il y a cinquante ans est aujourd’hui heureusement marginale, ce qui ne signifie pas qu’elle a disparu, d’où la mobilisation des pouvoirs publics à ce sujet (dans un cadre général de lutte contre la xénophobie et d’éducation à la citoyenneté). Certains préjugés autrefois tenaces n’existent plus aujourd’hui dans les cours d’école (quand on appelait le fils d’Italiens rital et cuir le fils d’Espagnols — au XIXe, on stigmatisait les Bretons et les Auvergnats ; au Moyen-Âge, les roux ; sous les Valois, les Gascons ; de tout temps, les Juifs). Dans quelques années, pédé, gouine, bougnoule, etc., seront passés de mode.
Vous écrivez : Par ailleurs, pourriez-vous préciser ce qu’il en est de la tolérance et du respect des uranistes chez les jeunes issus de l’immigration musulmane ?
J’ignorais que les urbanistes (tout comme les paysagistes et les architectes) étaient à ce point stigmatisés par une religion en particulier ; d’ordinaire, quand l’une se met à cogner sur une catégorie particulière, les autres se joignent au concert des coups.
Vous écrivez enfin : Bienvenue dans le monde des bisounours.
Je vous laisse volontiers à vos lectures favorites, d’autres auteurs ayant ma préférence.