@internaute

Je lis dans votre post ironique quatre questions essentielles : le communautarisme, la liberté, la domination et la loi qui sont effectivement au coeur du sujet soulevé par mon article.

Le communautarisme : c’est une sorte de tendance naturelle qui est pratiquée, le plus souvent avec violence physique, psychologique et économique, par la plupart des sociétés dans le monde. Les humains cherchent en effet à se regrouper avec leurs semblables pour défendre leurs intérêts économiques, religieux et politiques. Le communautarisme sous toutes ses formes est à l’origine des guerre, des persécutions, des harcèlements et de la misère. La discrimination (tu es des notres ou tu n’en est pas) est le moteur principal du communautarisme.

La liberté : elle n’existe pas en soi car, comme l’a dit l’anarchiste Bakounine "La liberté de l’autre étend la mienne à l’infini". On ne peut pas faire ce qu’on veut, on ne peut pas faire n’importe quoi sans léser autrui. C’est ce qu’on apprend au jeune enfant afin de le socialiser, de lui apprendre à vivre en harmonie avec ses semblables.
Une véritable liberté s’appuierait sur le contrôle de nos pulsions agressives et égoïstes, sur le respect de soi-même et d’autrui et sur l’acceptation de concessions et de compromis nécessaires à l’équilibre entre nos désirs et notre sociabilité.

La domination : l’exercice du pouvoir sur autrui par tous les moyens tels que la menace sur la vie, la contrainte armée, le conditionnement psychologique, les manipulations, les discriminations, les mensonges, la pression économique (taillable et corvéable à mercy), la religion avec ses mécanismes de culpabilisation et d’entretien de terreur de la mort, ses histoires d’enfer et de paradis, le contrôle de la reproduction, etc.

La loi : chez nous, elle est produite et contrôlée par l’Etat qui a, en principe un rôle de régulateur aussi bien de nos pulsion -pour permettre le vivre ensemble- que de l’économie. La loi est sensée garantir nos liberté, nous protéger des effets néfastes du communautarisme, faire vivre l’idée que nous naissons tous "libres et égaux en droits" et que notre devise "Liberté, égalité, fraternité" est une réalité.

Liberté et loi ne cessent de se bagarrer avec communautarisme et domination et, en ce moment, sous l’ère Sarkozy, communautarisme et domination ne cessent de marquer des points. Les femmes sont toujours les premières victimes d’une société qui privilégie le communautarisme et le système de domination pyramidal.