@Cosmic

Je crois comprendre votre point de vue : Woman is beautiful ! mais vous niez les réalités comme la discrimination sexiste qui est une des tares et des crimes -oui, je dis bien "crime" -de l’humanité inhumaine, injuste et machiste.

Il est fort possible que vous n’ayez pas eu vous-même à subir de discrimination sexiste dans votre travail mais la majorité des femmes la subissent.

Beaucoup de jeunes femmes aujourd’hui tiennent à préciser "je ne suis pas féministe" et considèrent qu’elles sont à l’abri des discriminations sexistes. Je pense que cette attitude récente démontre que, contrairement à ce qui existait il y a environ 30 ans et avant, les jeunes femmes ne se sentent pas inférieures aux hommes et qu’elles ont une bonne image d’elles-mêmes, un niveau de self-esteem suffisant.
Elles sont alors dans le déni des discriminations sexistes car les admettre serait altérer l’image qu’elles ont d’elles-mêmes.

Le problème est que cette image positive des femmes a été conquise de haute lutte par ces "ringardes" de féministes, que ce n’est pas tombé du ciel, qu’il y a eu des grèves, des manifestations, des montées au créneau, des prises de risque et même des emprisonnement et des morts pour obtenir le droit de vote, le droit de gérer son entreprise, le droit de teavailler et d’ouvrir un compte en banque sans l’autorisation du père ou du mari, le droit de prendre la pilule et d’avorter, le droit de prendre un verre au bar du Fouquet’s sans être accusée de prostitution, le droit de donner son nom à son enfant, le droit de divorcer, le droit d’étudier dans les grandes écoles, le droit d’accéder à toutes les professions, le droit de travailler la nuit, le droit d’être défendue quand on est victime de viol et/ou d’inceste, etc. etc.

La lutte a été longue et ardue. Souvenez vous des pleurs de Simone Veil, ministre de la santé, insultée à l’assemblée nationale parce qu’elle défendait la loi sur l’avortement ...

Les jeunes femmes d’aujourd’hui ignorent pour la plupart que si elles sont relativement libres, c’est parce que leurs mères, leurs grands mères et leurs aïeules se sont chAIRement battues pour cela. Et ces acquis sont aujourd’hui remis en question, en particulier en France.
Lorsqu’on parle de misogynie, de machisme, de sexisme, on se réfère à des discriminations tangibles et non pas à des idéologies fumeuses.