votre hypothèse se tient tout autant, sauf pour la lettre de bétancourt. Car Novelli avait été envoyé avec des patrons français pour défricher le terrain en janvier 2008. Ce que je ne comprends pas, c’est la phrase "aider la police mexicaine " lors de la première rencontre : en quoi ?? matériel ? Formation GIGN ??? il n’y a nulle trace de ça après...
Ce groupe est composé pour la France de 8 chefs d’entreprises (M. Gérard Mestrallet, PDG de Suez, M. Gilles Pélisson, PDG de Accor, M. Franck Riboud, PDG de Danone, M. Louis Gallois, PDG de EADS, M. Jean-Paul Herteman, PDG de Safran, M. Jean-Louis Beffa, PDG de Saint-Gobain, M. Henri Lachmann, PDG de Schneider Electric, et M. Bruno Lafont, PDG de Lafarge) et de M. Jean-Michel Blanquer, recteur de l’Académie de Créteil. Du coté mexicain, en sont membres Miguel Aleman Valesco (Interjet), Emilio Azcarraga (Televisa) ou encore Alberto Bailleres Gonzales (Groupo Bal).
vous remarquerez Safran et EADS... le rôle de Blanquer... s’explique :
Chercheur (coopérant) à l’Institut français d’études andines de Bogota (Colombie) de 1989 à 1991, Jean-Michel Blanquer est attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Paris 2 (1992-1994) puis maître de conférences en droit public à l’université de Tours. Professeur de droit public à l’Institut d’études politiques (IEP) de Lille puis de Lille 2 (1996-1998), il devient directeur de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine en 1998 à Paris 3. Il occupera ce poste jusqu’en 2004, date à laquelle il est nommé recteur de Guyane
Jean-Michel Blanquer a occupé depuis 10 ans plusieurs responsabilités administratives et scientifiques, notamment sur des projets ou missions en rapport avec l’Amérique latine. Il est ainsi président du groupement d’intérêt scientifique (GIS) "Amérique latine" associant 15 établissements dont le CNRS et l’IRD, depuis 2004.
Ce recteur est l’auteur de nombreux ouvrages sur le droit constitutionnel, la théorie du droit et l’Amérique latine. Il a également publié des ouvrages non-universitaires, notamment en 1992, une biographie consacrée à Michel Baroin.
barouin :Docteur en droit et diplômé de l’Institut d’études politiques (Sciences-Po), il débute sa carrière professionnelle comme commissaire de police en Algérie, poste qu’il occupe ensuite à Lille. En 1959, il est affecté aux Renseignements généraux.
Affecté à partir de 19601 à la Direction de la surveillance du territoire (DST), il devient ensuite sous-préfet à Nogent-sur-Seine dans l’Aube, puis secrétaire général de ce mêmedépartement de l’Aube de 1964 à 1971. Il occupe ensuite la fonction de chef de cabinet de deux présidents de l’Assemblée nationale : Achille Peretti (le père « spirituel » de Nicolas Sarkozy) et Edgar Faure.
En 1974, il est nommé à la présidence de la GMF, puis en 1985 à celle de la FNAC, après le rachat de celle-ci par la GMF. Parallèlement à ses activités professionnelles, il est élu grand maître du Grand Orient de France (GODF) entre 1977 et 1978 et Maire de Nogent-sur-Seineen 1983.
Le 5 février 1987, il est tué dans un accident d’avion en Afrique (son avion s’écrase auCameroun peu après son décollage de Brazzaville, au Congo, où il venait de rencontrer leprésident congolais Denis Sassou-Nguesso).