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Commentaire de claude

sur Eric Naulleau, le maillon faible de Laurent Ruquier !


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claude claude 9 mars 2009 19:58

coucou,
bonjour tout le monde ci-dessus !

j’avais écrit un post avec plein de références, mais il dépassait les 20 000 signes, donc, il a été refusé...

cependant, j’en ai gardé l’original, et il y a des référencew qui devraient vous plaire ! smiley

je vous les mets in extenso !

 smiley_________________________________________________________
bibliobs.nouvelobs.com/2008/03/10/soutien-a-eric-naulleau 

  • « Quand on est con, on est con »
    Soutien à Eric Naulleau Par Etienne MOULRON (Écrivain)
    « Un con est un imbécile qui n’a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur. » (Léo Campion)

    Au nom des valeurs et qualités humanistes du rire et de l’humour que, dans le cadre de la Maison du Rire et de l’Humour, nous défendons et tentons de promouvoir, nous avons officiellement décidé de créer un Comité de soutien à notre ami et confrère (en un mot !) Eric Naulleau suite à la cornichonesque et pitoyable action judiciaire intentée par le petit caquetant (n’est pas de Saint-Cyr-Cauetquidan qui veut !), je veux nommer le sein cirien Cauet, qui dans la boue s’ébat et ferait mieux de rester sous sa cauette, pouët, pouët Laval ! plutôt que de s’esbaudir scatologiquement dans la pseudojovialeque et falsogaudriolesque puante pétarade, petit schtroumpf fastfoodien contournable au parcours médiatique minable et crotté.
    En effet, comme l’a écrit ici Jérôme Garcin, notre « Guts » national, auteur de délicates chansons, comme : « Troud’bal King » et grand analyste de la Shoah, quand il compare les camps à « de vieilles maisons à retaper », vient d’assigner devant le tribunal de grande instance de Paris Eric Naulleau, bel éditeur et critique intransigeant, au prétexte qu’il aurait brassensement déclaré à son propos que : « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con ! » Avec les armes redoutables, pâtissières, moutardesques ou non, du rire et de l’humour, nous souhaitons apporter à Eric Naulleau nos forces et toute notre aide contre ces pompeux et grotesques cornichons que sont les « con(s) impénitent(s) parfaitement incurable(s) » (Toute ressemblance avec des personnes... serait purement fortuite !) 
     

     

    Descartes avait sa méthode ; Cauet aussi, mais elle n’est pas tout à fait de même niveau et il n’y a pas que l’énoncé qui diffère : « Je pense bête, donc j’essuie la cuvette », telle est la pratique intellectuelle CM2esque de notre coenure parasitaire (le cénure, ou coenure, est un parasite, cause du tournis). A l’un, la pensée qui s’élève, auprès du poêle, à l’autre la balayette qui s’abaisse, à la raie du poil ! Si le seul point commun entre le génial W. C. Fields et le fouchardonesque Cauet, ce sont les initiales, la différence entre un WC et notre coélacanthesque Sébastien, c’est que pour l’un de ceux-ci, il existe des déodorisants ; cependant, tous deux nous produisent le même effet, crottesque pour l’un, grotesque pour l’autre ! Andrea Mantegna nous l’a peint si divinement et si sensuellement : avec saint Sébastien, ce fut le martyr fléché ; comme l’aurait si bien exprimé feu Pierre-Michel Coluproges, avec Cauet Sébastien, ce devrait être le partir fléché !  

    Merci à vous, cher(e) ami(e) gélaste, si tel est votre sentiment, de bien vouloir nous faire part de votre soutien à Eric Naulleau ; il y va de 50.000 euros de dommages et intérêts pétulament réclamés par l’héroïque avocate (consœur, en un mot !, de Me Collard) du sympathique animateur méthodiste, qu’elle tient « pour une personnalité in con tournable (sic) au parcours médiatique exemplaire ! (resic) ».
    Gélastiquement vôtre, Etienne Moulron,

    La Maison du Rire et de l’Humour, 6, place du Champ-de-Foire, 71250 Cluny. 
    Tel : 06.75.48.31.86 ou 03.85.59.08.98 

    N.B : La Maison du Rire et de l’Humour® s’attache prioritairement à mettre à la disposition du public un lieu, d’ores et déjà repris par le Guide Bourgogne du Routard 2008, unique à ce jour en son genre en France : à la fois espace muséographique entièrement consacré et dédié au rire et à l’humour, sous toutes leurs formes et dans toutes leurs expressions et manifestations, mais également espace librairie-cd, produits dérivés... Le café-théâtre et un centre d’information et de documentation ouvriront bientôt leurs portes. 

    Sur le même sujet, lire également la tendance de Jérôme Garcin 

    http://bibliobs.nouvelobs.com/2008/03/10/la-delicate-definition-du-con

    La tendance de Jérôme Garcin

    La délicate définition du « con »
    Par Jérôme Garcin

    Sébastien Cauet a tout pour plaire. Il s’est fait grassement payer par Quick pour donner son nom à un hamburger qui lui ressemble. Il a écrit des chansons dont les plus délicates sont « la Chatte », « le Clito » et « Troud’bal King ». Il n’a pas craint de comparer les camps de concentration à « de vieilles maisons à retaper ». Il a créé un magazine à sa gloire, « Guts ». Et il présente, sur TF1, une émission joviale dont on connaît la méthode : fixer sur un doigt de l’invité un capteur cardiaque et lui poser des questions si stupides qu’on craint en effet pour eux l’infarctus. 

    Pourquoi parler ici de M. Cauet, à côté de qui Franck Dubosc passerait presque pour Jankélévitch ? Parce que l’animateur de Fun Radio vient d’assigner Eric Naulleau, bel éditeur (l’Esprit des Péninsules) et redoutable critique, devant le tribunal de grande instance de Paris. La littérature de son avocate, dont Pierre Dac eût fait son beurre, mérite déjà de passer à la postérité. Au prétexte que Naulleau, campé sur la ligne Brassens, a déclaré chez Laurent Ruquier à propos de Cauet : « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con », l’avocate héroïque de celui qu’elle tient pour « une personnalité incontournable au parcours médiatique exemplaire » se livre alors à un exercice périlleux : la définition du con. Elle en appelle à Wikipédia pour donner des synonymes : « Idiot, stupide », invoque d’hilarants arrêts de cours d’appel, et conclut que cette injure vise à faire passer Cauet « pour un CON impénitent, parfaitement incurable ». Fait aggravant, elle « ne comporte l’imputation d’aucun fait précis »

    En somme, l’avocate réclame non seulement 50.000 euros de dommages et intérêts, mais aussi des preuves de l’insondable connerie de son auguste client. Il suffit pourtant d’ouvrir sa télé le jeudi soir pour s’exclamer, comme feu mon copain Frédéric Dard : « Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, c’est un diagnostic. » 

    J. G.
    Source : « le Nouvel Observateur » du 6 mars 2008.


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