@ internaute,
vous mentez effrontément et faites de la desinformation.
le plus drôle c’est que vous ne lisez même pas les documents dont vous mettez les liens, et qui contredisent vos affirmations.
l’article du figaro parle de la responsabilité de l’état français dans la déportation des juifsdurant l’occupation allemande ainsi que de la réparation des préjudices subis (bien spoliés notamment) "Le Conseil d’Etat a solennellement affirmé que « la responsabilité » de l’Etat français était engagée dans les déportations pendant la Seconde Guerre mondiale mais qu’il avait depuis réparé globalement les préjudices."
il est normal que les héritiers de ceux qui ont perdu leurs parents dans les camps retrouvent les biens qui leur ont été confisqués ou qu’ils en soient indemnisés. mais rien ne pourra compenser la perte des êtres qui leur étaient chers.
pour ceux qui en ont marre de la shoah, juste pour se souvenir :
Le Conseil d’Etat a ensuite passé en revue les mesures prises pour compenser ces préjudices matériels et moraux subis par les victimes de la déportation et leurs ayants droit. Il estime que, prises dans leur ensemble, et bien qu’elles aient procédé d’une démarche très graduelle et reposé sur des bases largement forfaitaires, ces mesures ont permis, autant qu’il a été possible, l’indemnisation des préjudices de toute nature causés par les actions de l’Etat qui ont concouru à la déportation. Il précise que ces mesures sont comparables, tant par leur nature que dans leur montant, à celles adoptées par les autres Etats européens dont les autorités ont commis des agissements semblables. Il souligne que cette indemnisation est conforme aux exigences de la convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Cet avis comporte une innovation juridique. Le Conseil d’Etat estime en effet que la réparation de ces souffrances exceptionnelles ne pouvait se borner à des mesures d’ordre financier : elle appelait la reconnaissance solennelle du préjudice collectivement subi par ces personnes, du rôle joué par l’Etat dans leur déportation ainsi que du souvenir que doit à jamais laisser, dans la mémoire de la nation, leurs souffrances et celles de leurs familles. L’avis prend acte de ce que cette reconnaissance a été accomplie par les actes et initiatives des autorités publiques françaises que sont :
1. la loi du 26 décembre 1964 qui prévoit l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité ;
2. la déclaration faite le 16 juillet 1995 par le Président de la République reconnaissant, à l’occasion de la commémoration de la grande rafle du « Vel d’Hiv », la responsabilité de l’Etat au titre des préjudices exceptionnels causés par la déportation ;
3. en dernier lieu, la déclaration d’utilité publique, par le décret du 26 décembre 2000, de la Fondation pour la mémoire de la Shoah."
"Son travail ( de la La Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France) a consisté à reprendre l’analyse de la restitution là où les organismes de restitution l’avaient laissée, dans les années cinquante pour la France et dans les années soixante-dix pour l’Allemagne. En effet, malgré l’ampleur de l’oeuvre de justice accomplie par les deux Républiques désormais soeurs, des victimes n’ont pas retrouvé tous leurs biens, ni bénéficié de l’ensemble des indemnisations qu’elles pouvaient attendre. D’autres, qui ont pu faire appliquer les textes prévus à leur endroit, ont souffert de la longueur et de la complexité des procédures. Il incombait à la Mission de mettre à jour ces insuffisances de la politique de restitution, et de permettre la réparation des manques par des mesures concrètes.(...)
Pour terminer, qu’il soit permis à un ancien déporté de la Résistance de rappeler que la part sombre de l’histoire de France n’a pas engagé toute la France. Les quelque 10 000 volontaires des Forces françaises libres morts au combat, et les 70 000 hommes et femmes de la Résistance qui ont connu l’internement et la déportation, ont aussi leur place dans l’histoire de France. Notre Mission a fouillé pendant trois ans dans la face d’ombre et d’encre, mais la face de lumière, celle des Justes notamment, qui ont caché les persécutés, fait aussi partie de l’histoire nationale. C’est à la mémoire des persécutés et à celle des personnes qui leur sont venues en aide, que je voudrais aujourd’hui dédier notre travail."
07/04 16:03 - Joachim31
La confusion est bien sur entretenue, d’ailleurs la plupart des oposants à la politique (...)
16/03 11:29 - Mouche-zélée
Céphable Je ne suis malheureusement pas l’auteur de ces deux commentaires qui sont (...)
16/03 08:52 - Olivier Bonnet
C’était une élection, Dalamix. Que Sarko ait eu l’appui écrasant des (...)
15/03 18:24 - Céphale
Dans ses deux derniers commentaires, Mouche-zélée a fait une remarquable synthèse de (...)
15/03 17:09 - Mouche-zélée
Les Juifs français amnésiques de leur histoire. La France abrite aujourd’hui la (...)
15/03 17:09 - Mouche-zélée
En 1948, année de la Naqba (l’expulsion de 800000 Palestiniens de leur propre pays) et de (...)
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