Un peu plus de précisions sur le dernier paragraphe de l’article viennent d’un texte publié il y a quelques heures, et qui éclairent ce mot d’Evans Pritchard ; "EU banks have $1,600bn of exposure to Eastern Europe — increasingly viewed as Europe’s subprime debacle"
Ce texte apporte un éclairage nouveau sur le type d’actifs toxiques dont il était question : "En 2009, les pays de l’Est doivent rembourser ou renouveler quelques 400 milliards de dollars, largement 33% du total de leur PNB. Etant donné que la récession s’affirme, les chances que cela se passe diminuent de jour en jour"
"La dangerosité de ces emprunts Est-européens se révèle maintenant que la récession économique globale en Europe de l’Est comme de l’Ouest force les banques occidentales à se retirer, refusant le renouvellement des prêts ou le refinancement des crédits, laissant des milliers d’emprunteurs avec des dettes d’emprunt impossibles à payer. La dimension de cette crise émergeante de l’emprunt en Europe de l’Est éclipse tout ce que l’on a pu imaginer jusqu’à présent."
Les 3 pays cités corroborent la liste d’Evans-Pritchard : "Autriche, Suède et peut-être Suisse".
Et en conclusion :
"ces nouvelles préoccupations à propos de l’exposition des banques aux problèmes de l’Europe de l’Est vont déterminer la nouvelle déferlante de la crise financière globale dont ils pensent qu’elle peut être plus dévastatrice que l’effondrement des sub-primes titrisés qui ont déclenché toute la crise de la confiance".