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Commentaire de San Kukai

sur Journée Internationale de la Femme dans le monde musulman


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San Kukai San Kukai 10 mars 2009 12:36

 Et c’est reparti…

Bien sûr. On ne peut critiquer aucune religion, c’est péché. On ne saurait critiquer un texte saint, c’est péché. On ne pourrait oser dire du mal d’un religieux inspiré par Dieu, c’est péché. On n’oserait critiquer les pratiques barbares dictées par Dieu, c’est péché… Nulle religion n’ayant le monopole en matière de dénonciation du blasphème.

Juste entre nous, Dj Younes, on peut parfaitement critiquer de fond en comble une religion, ses textes sacrés, ses symboles, son histoire, etc. Tant qu’on appelle pas explicitement à la haine ou à la violence envers ceux qui y croient, la critique rentre dans le cadre de la liberté d’expression. Il s’agit ici de l’une des conquêtes de l’intelligence sur l’obscurantisme qui n’a été permise que parce que des peuples se sont séparés de l’hégémonie religieuse qui auparavant prévalait.

Merci par conséquent d’éviter les amalgames entre critique d’une religion et racisme, propos irrévérencieux et haine d’une communauté.


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