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Commentaire de abdelkader17

sur Journée Internationale de la Femme dans le monde musulman


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abdelkader17 10 mars 2009 17:30

Ni putes ni soumises, Wafa Sultan,Ayan Hirsi Ali
tous ces beaux exemple de compromission à l’ordre et à l’idéologie dominante
quelle credibilité

Dans un documentaire diffusé le 11 mai 2006 à la télévision néerlandaise, Hirsi Ali a reconnu avoir menti pour obtenir le droit d’asile en 1992. Elle avait prétendu venir directement de Somalie, alors qu’elle vivait depuis dix ans au Kenya, et a falsifié son identité et son âge. Elle soutient que son père l’avait promise en mariage à un cousin résidant au Canada, et que sa famille devait se charger des formalités durant son escale en Allemagne. Cependant d’après des membres de sa famille, elle n’aurait jamais été forcée au mariage [5].

En mai 2006, la ministre de l’intégration Rita Verdonk, pourtant membre du même parti, le VVD, annonce que Hirsi Ali sera déchue de sa nationalité. Une motion des députés votée à la majorité le 26 juin 2006, la désapprobation de figures du VVD comme Gerrit Zalm et Neelie Kroes, ainsi que le désaveu du Premier ministre Jan Peter Balkenende, l’obligent à une volte-face [6].

Durant la controverse sur sa demande d’asile, Ayaan Hirsi Ali démissionne de son siège de député et se rend aux États-Unis, où elle a déjà[7] [8]été recrutée par l’American Enterprise Institute, un think tank néo-conservateur proche de l’administration Bush [9].

Une autre affaire concomitante l’aurait incitée à quitter le pays. Cible initiale du meurtrier de Theo van Gogh, elle bénéficiait d’une protection policière. Les désagréments de cette protection pour le voisinage sont à l’origine d’une plainte. La Cour d’appel donne raison à ses voisins, déboutés en première instance, et décide l’expulsion de la députée. Ensuite l’American Enterprise Institute avance la date de son entrée en fonction.

Venons en au cas npns

La médiatisation intense dont a bénéficié l’association n’a pas été sans provoquer quelques remous et de nombreuses critiques.

En effet, il a été entre autres choses reproché à NPNS de contribuer, à son tour, à renforcer la discrimination dont sont victimes les habitants des quartiers dits "sensibles". En choisissant de s’attaquer au sexisme dans un cadre social, religieux, culturel et même ethnique finalement très défini, en se focalisant sur un machisme de banlieue présenté comme particulier, le mouvement aurait ainsi participé de le ségrégation ambiante. Leur slogan accrocheur, voire provocateur, a donné lieu à controverse, notamment de la part de jeunes hommes vivant dans ces zones urbaines, qui ont craint une assimilation supplémentaire entre "obscurantisme" et, pris pêle-même, islam et immigration. Cette inquiétude n’a pas été atténuée par le fait que le mouvement fondait sa légitimité sur l’expérience de jeunes femmes de banlieue ayant tenu à dénoncer ce qu’elles y vivaient.

Le 19 juin 2007, Fadela Amara est nommée secrétaire d’État chargée de la politique de la ville dans le Gouvernement Fillon II auprès de la ministre du Logement et de la Ville, Christine Boutin. Cette nomination va une fois de plus susciter le trouble autour de l’association et sa présidente : cette fois-ci, ce sont les militants féministes qui vont invoquer la difficulté à faire passer un message favorable à l’égalité entre les sexes et la mixité quand la porte-drapeau la plus connue de ces idéaux appartient à un gouvernement qui n’hésite pas à stigmatiser l’immigration. Lors de l’Université d’automne du mouvement, 25 comités locaux annoncent leur départ du mouvement ou leur dissolution.[7]. On apprendra plus tard que le nombre de 25 comités a été exagéré et que le mouvement de contestation ne représente que 22 personnes [8]. Certains de ses dissidents ont annoncé la création d’une nouvelle association Insoumis-es’</ref> ; ils disant se réclamer des valeurs de NPNS mais n’admettent pas le silence de Fadela Amara sur la politique menée par le gouvernement et le statut de Mohammed Abdi à la fois secrétaire de l’association et conseiller spéciale de la secrétaire d’Etat.

Le 14 novembre 2007, la presse publie un rapport qui date du 17 octobre 2007, Mohammed Abdi est définitivement condamné à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, pour escroquerie à la formation professionnelle entre 1994 et 1997. Sa condamnation du 17 mai 2006 confirmée, après un rejet de son ultime recours devant la Cour de Cassation.[3] La peine de prison est assortie d’une mise à l’épreuve de 3 ans avec obligation de rembourser le préjudice.

Que des individus d’une grande moralité ayant le souci du bien commun et non de l’enrichissement personnel je me marre royalement.


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