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Commentaire de ZEN

sur Supertankers et méganavires par temps de crise


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ZEN ZEN 11 mars 2009 12:38

@ Marsu

Oui, mais les assurances sont en très mauvaise posture...

Qui assure les assureurs ?

Après les banques, l’Etat envisage de voler au secours des assurances  :

"...Lors d’un entretien sur Radio Classique vendredi 6 mars, la ministre des finances, Christine Lagarde, a déclaré que « l’Etat interviendrait aux côtés des assureurs, comme il l’avait pour les banques, si ceux-ci se trouvaient en situation de risque systémique ». Y aurait-il donc un risque ? A Bercy comme dans les groupes d’assurance, on s’efforçait de minimiser la portée du propos de Christine Lagarde : la déclaration avait juste été faite en réponse à une question. Mais il n’y aurait rien à craindre : les assurances sont dans le meilleur état possible, compte tenu de la crise financière.
Dans les faits, tous surveillent la situation avec la même précaution qu’un démineur chargé de désamorcer une bombe. Et sans le dire, l’Etat se prépare à voler au secours des groupes d’assurance, si cela s’avère nécessaire, comme il l’a déjà fait pour les banques. Cette fois, il ne s’agirait pas de sauver le crédit et l’économie en se substituant au marché interbancaire, mais d’éviter l’implosion du système financier
Depuis quelques semaines, la situation s’est en effet considérablement tendue pour le monde de l’assurance. Considéré comme un des plus exposés à la crise financière, le secteur est désormais regardé avec suspicion par les investisseurs. Une grande partie des portefeuilles (immobilier, actions) des assureurs ne cessant de s’effondrer face à des engagements de risques ou de retraite qui demeurent, les marchés scrutent les bilans à la loupe. Comme pour les banques, ils demandent des niveaux de fonds propres exigés de plus en plus élevés. A leurs yeux, c’est une condition indispensable pour garantir la sécurité financière et les engagements futurs.Ce qui était une demande est devenu une exigence depuis le dernier sauvetage d’AIG, le 1er mars. Pour la quatrième fois depuis septembre 2008, le gouvernement américain a dû voler au secours de l’assureur américain, en lui apportant en catastrophe 30 milliards de dollars supplémentaires, ce qui porte l’aide du gouvernement à AIG à un total de 180 milliards de dollars. Depuis, un vrai bras de fer s’est engagé entre les marchés et divers groupes d’assurance sur cette question. D’autant qu’à la différence des banques, les assurances ne bénéficient pas d’une garantie explicite de l’Etat. ..."


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