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Commentaire de ferrailleur

sur L'étoile jaune sauce Lioret, ou Pourquoi je n'irai pas voir Welcome


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ferrailleur 11 mars 2009 18:50

Monsieur "Red",

A vous lire, je ne vous crois pas expert en chevalerie et bien mal armé pour en discourir.

Votre ton et vos insinuations personelles vous stigmatisent.

La dignité, (mais vous est-elle familière ?) ne commande pas qu’on se laisse envahir par la misère et la dégradation, mais qu’on la combatte, dès son origine, avec son coeur, avec son sang, davantage avec des actes qu’avec des mots sans regard.
Vous ne voyez pas de différence entre des policiers qui, en faisant respecter une loi qu’appliquent tous les états libres et "démocratiques", protègent cette liberté, et les rafles vers l’horreur définitive sans jugement et sans rémission ?
Votre malheureux grand père, dans quelque paradis qu’il soit, doit rougir de vous et c’est lui qu’à présent vous insultez !
Vous parlez de "crasse" et de "puanteur" lorsqu’on évoque déportation, extermination, négation d’humanité.
Calmez votre odorat et ouvrez les yeux !
La tyrannie et la barbarie sont souvent les fruits de tels emportements, de pareilles certitudes.
De certaines tartufferies affleurent certaines lâchetés. Vos rappels à l’Histoire souffrent d’une totale ignorance et l’infamie transparait dans certaines comparaisons.
Ecrire qu’ "Il n’y a d’échelle ni dans la cruauté ni dans la misère" est d’une confondante ineptie. Il y a de petites cruautés infantiles, de vilaines cruautés de voisinage et de monstrueuses cruautés historiques. En les confondants vous vous ridiculisez.
Quant à la misère demandez à un petit africain affamé, le ventre ballonné s’il ne fait pas de différence avec l’abonné au resto du coeur(qui a également toute ma solidarité...)

En confondant le destin du voyageur aventureux qui cherche de meilleures terres sans y avoir été invité, et le calvaire sans rémission des déportés arrachés à leur vie et à leur pays, c’est, une fois encore, votre malheureux grand père que vous insultez.


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