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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > L’étoile jaune sauce Lioret, ou Pourquoi je n’irai pas voir (...)

L’étoile jaune sauce Lioret, ou Pourquoi je n’irai pas voir Welcome

Un jeune Afghan candidat au passage outre-Manche, un has been qui par amitié tente de l’y aider : voilà de quoi faire un film subtil, émouvant, sans philosophie de bazar ni déclaration d’intention. Mais le battage qui précède "Welcome", les interviews du réalisateur et de l’acteur principal laissent plutôt présager une fable simpliste sur un problème complexe.

Eric Besson l’a trouvé bon. On l’a entendu sur Canal, avec une apparente sincérité, le qualifier de "très beau film, belle histoire, émouvante". Et ajouter qu’"en comparant les clandestins aux Juifs de 42 Lioret avait franchi la ligne jaune" ; que "cette petite musique était insupportable". D’accord avec lui sur ce point.

Dangereuse banalisation de la Shoah

A l’ère des amalgames, il est devenu courant de puiser sans se gêner dans le Goulag ou Bukenwald. Le "Plus jamais ça" lancé par Simone Veil au retour de l’inimaginable est repris au moindre fait divers, et un retour en avion au pays d’origine avec de l’argent pour y vivre évoque aux bobos qui se la jouent le sort d’enfants gazés, de familles trimballées moins comme du bétail que du fumier, humiliées avec un rare sadisme, affamées, torturées, froidement tuées... Qu’ils aillent (re)voir Shoah, de Lanzmann, La Liste de Schindler... En banalisant de tels mots, en mettant au même plan ce qui ne saurait l’être décemment : l’extermination programmée et le flicage de clandestins, on gomme de l’Histoire ce qu’il est essentiel de préserver avec exactitude, pour ceux qui auront à la décrypter.

Une loi pour dissuader les passeurs

Vincent Lindon, dans le film, risque cinq ans de prison pour avoir aidé le jeune amoureux à retrouver sa belle. D’où son coup de gueule, légitime s’il était vérifiable. Quel habitant d’une grande ville n’a jamais tendu la main à un clandestin, quelquefois sous l’incitation ouverte (et abusive) de sa mairie ? Jamais nul ne fut inquiété pour cela, mis à part les passeurs, qui s’ enrichissent comme des négriers sur le dos de futurs esclaves, et qu’il faut bien dissuader par une loi.

Chacun convient, sans être fort aux échecs, que l’ouverture des frontières européennes entraînerait un communautarisme ingérable, la fin de libertés gagnées ces dernières décenies de haute lutte, une pauvreté généralisée, d’insupportables tensions. L’exiger procède d’un même populisme, d’un même simplisme que le refus de tout apport extérieur. Apprenons l’art de doser.

Julie de Pardailhan

 


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77 réactions à cet article    


  • andré 11 mars 2009 11:08

    Votre art de doser, madame, consiste à dire : "MOI, MOI, MOI, j’ai bien mangé, que les affammés du monde fouillent dans les poubelles et ne s’avisent pas de lorgner ma prochaine platée". Triste ! Triste !


    • Onegus onegus 11 mars 2009 23:13

      Article aussi insipide que stupide, qui ne fait que relayer la communication du ministre Besson, jusque dans sa déformation volontaire des propos du réalisateur.

      Le ministre Besson est directement visé par le film, il ne digère pas non plus le soufflet infligé en direct à la télé par Vincent Lindon :
      "Ministre est sans doute le seul métier où on peut être calé en très peu de temps sur des domaines qu’on ne connaissait pas trois quarts d’heure plus tôt. M. Besson est passé de l’économie numérique à l’identité nationale comme on traverse la rue."

      Exécuteur des basses œuvres de sarkozy, Besson a lancé cette polémique bidon en guise de contrefeu, reprise comme un seul homme par tous les bons petits soldats du gouvernement.

      "Julie de Pardailhan", si elle existe vraiment, doit être employée à la com du cabinet du ministre Besson, ou alors elle devrait vraiment postuler...

      En bref : épargnez-vous la lecture de ce pénible torche-cul.


    • ferrailleur 12 mars 2009 16:20

      eh bien allons y :
      (la petite dame aidait les clandestins à recharger leurs portables)
      "Une femme policier m’a demandé "Alors, ça s’est bien passé le concours de colombophilie de votre mari ?" C’était une conversation que j’avais eu avec des bénévoles de l’association quelques jours plus tôt au téléphone. Je suis tombée des nues ».

       Ils posent des questions sur les migrants, un par un. Comment s’appelle-t-il ? Depuis combien de temps est-il là ? « Ils m’ont dit "vous faites ça pour la bonne cause, mais il faut faire attention à ne pas aider les passeurs". Il m’ont dit que je pouvais continuer à recharger les portables, mais pas ceux des passeurs, ceux qui sont bien habillés, et qui sont là depuis longtemps. Moi je ne m’occupe pas de ça ? J’aide les gens sans poser de questions ». Vers 14h30, les policiers lui annoncent que son « fan-club » est dehors. « C’était une cinquantaine de personnes qui étaient venues me soutenir ». Elle est libre vers 17h. Sans charges, ni mise en examen. "

      Vous avez raison. Ce sont vraiment des méthodes de gestapo, la baignoire de Barbie n’est rien à côté de pareils sévices et vraiment nous nageons en plein dictature...

      Et les passeurs qui escroquent des milliers d’euros à ces malheureux en échange d’un illusoire paradis, on leurdonne quoi ? l’ordre du mérite "humaniste" ?


    • Julie Dep Dep 17 mars 2009 15:55

      Attention, Ferrailleur, quelques-uns de ces messieurs sont insensibles à l’ironie : vous risquez d’être compris au premier degré.


    • Sébastien Sébastien 11 mars 2009 11:28

      Je suis tout a fait d’accord avec votre analyse. J’ai aussi ete choque en entendant le realisateur du film comparer des clandestins aux juifs. Cela suggere aussi une bonne dose de racisme de la part des pouvoirs publics alors que la lutte contre les clandestins n’a pas de religion ou de couleur de peau pour cible.


      • LaEr LaEr 11 mars 2009 11:38

        Il est clair que la comparaison avec la Shoa est plutôt malheureuse, car elle n’intègre pas l’extermination qu’a été la 2ème partie du programme nazi, mais désolé, pour qualifier les actuelles rafles et les comdamnations des "complices aux clandestins" , c’est encore la comparaison avec les raffles des années 40 qui tient le mieux la route...

        Et qui ont été les premiers à banaliser la Shoa ? Rien que ces intégristes qui hurlent à l’antisémitisme dès que l’on ose critiquer un homme juif ou l’état d’Israël...




        • Sébastien Sébastien 11 mars 2009 16:10

          c’est encore la comparaison avec les raffles des années 40 qui tient le mieux la route...

          Pourquoi avoir besoin de comparer tout avec n’importe quoi ?

          Et pour info, les premiers a avoir banalise la Shoah, ce sont les negationnistes.


        • Francis, agnotologue JL 11 mars 2009 11:45

          Moi j’aimerais savoir pourquoi l’Etat français met tant d’acharnement à empêcher ces émigrants à quitter notre pays. Ils sont entrés, ont traversé la France, et on les bloque à la sortie ? Pour faire plaisir à Sa Majesté ? Qui n’est pas dans l’Euroland et en profite pour dévaluer sa monnaie ?

          Moi non plus je n’irai pas voir ce film, mais pour d’autres raisons : je me méfie des films dont on dit trop de bien dans les grands médias.


          • Redj Redj 11 mars 2009 12:05

            Si je ne me trompe pas, il n’a pas explicitement comparé les clandestins aux juifs pendant la guerre, mais a dit que ceux qui aidaient les clandestins étaient considérés comme ceux qui aidaient les juifs.
            Ce n’est pas tout à fait la même chose il me semble.


            • Walden Walden 11 mars 2009 13:56

              Effectivement, J’AI ENTENDU monsieur Lioret dire, grosso modo, que ceux qui aident des étrangers en situation irrégulière aujourd’hui auraient pu aider des juifs sous l’occupation.

              Le commentaire de monsieur Besson détourne honteusement ces propos pour dénigrer et décourager à priori le public d’aller voir le film (dans lequel sa politique est stigmatisée et les sentiments humains valorisés). Votre article qui juge en toute ignorance d’après les seuls propos du ministre ne vaut pas mieux.

              L’utilisation de telles méthodes de propagande indigne n’aurait pas fait peur à monsieur Goebbels.


            • Lairderien 11 mars 2009 17:38

              Oui, il a fait une comparaison sur la situation et non sur la finalité !!

              Ceux qui condamnent Lioret ne se sont même pas donné la peine de s’informer sur ses propos exacts que personnellement je trouve fort juste.

              Le traitre Besson et l’auteur de ce billet se servent d’un bout de phrase sorti de son contexte pour faire une polémique et masquer la véritable accusation, qui est que la police fait tout pour décourager les braves gens de tendre la main à plus malheureux qu’eux.

              Bon sang de bonsoir, que de tristes sires dans cette époque d’individualisme forcené, dont le sarkozysme n’est que le révélateur.



            • Emile Red Emile Red 11 mars 2009 13:32

              Mademoiselle de Pardailhan, vous êtes bien loin du socle chevaleresque que fut celui de vos ancêtres, avez vous oublié vos obligations ?

              Quelle différence voyez vous entre un car de bleus bastonnant le miséreux luttant pour sa vie et l’image renvoyée des mêmes képis raptant mon grand père dans Paris ? Drancy et sa puanteur n’a d’égal que les contemporaines geoles crasseuses et pestilentielles des centres de rétention.

              Vous oblitérer le lien qui unit tyranie et barbarie, ce que d’autres ont fait hier, si on ne prend garde, si on ne met en pratique les garde fous, ceux d’aujourd’hui le reproduiront, et seuls les rappels à l’histoire peuvent nous dégriser de notre vain aveuglement. Il n’est pas tôt d’alarmer, qu’importe le moyen, l’étoile lorsqu’elle apparaît devient le miroir de notre infamie.

              Il n’y a d’échelle ni dans la cruauté ni dans la misère, à l’enseigne de la répression chacun gagne son lot, en souffre et parfois en meurt, notre responsabilité ne peut être gager et c’est de complicité qu’elle se vêt.

              Alors je vous supplie de comprendre, le plaisir, le bonheur, les senteurs de la vie ne vous sont pas réservés et c’est l’honneur de votre nom que vous bafouez en refusant le partage de notre riche terre, en refusant la paix au voyageur sans destin.


              • Julie Dep Dep 11 mars 2009 18:15

                Monsieur Red, je ne suis pas sûre que mon ancêtre aurait comparé à la Saint-Bartélemy un duel même mortel. Les centres de rétention pour clandestins ne conduisent pas à la mort, mais à l’avion qui les remmène, sauf exception, dans un pays où la vie est possible. "Il n’y a pas d’échelle", pour vous, "dans la cruauté ni la misère" ? Pour moi, si. C’est cette absence de hiérarchie dans les valeurs qui fait que tout est mis sur un même plan, qu’on ne distingue plus le dramatique de l’anodin, que tout se vaut et se confond.

                "Le voyageur sans destin", s’il amène avec lui tout un peuple, n’est plus facteur d’enrichissement, mais de déséquilbre. Je ne demande pas d’exclure, mais de doser. La langue française est assez riche pour offrir un choix de mots adaptés aux situations.


              • Annie 11 mars 2009 18:26

                @ L’auteur
                "sauf exception". Ce sont justement ces exceptions qui pèsent le plus lourd. Quel euphémisme pour décrire un pays où la vie "n’est pas possible" .


              • ferrailleur 11 mars 2009 18:50

                Monsieur "Red",

                A vous lire, je ne vous crois pas expert en chevalerie et bien mal armé pour en discourir.

                Votre ton et vos insinuations personelles vous stigmatisent.

                La dignité, (mais vous est-elle familière ?) ne commande pas qu’on se laisse envahir par la misère et la dégradation, mais qu’on la combatte, dès son origine, avec son coeur, avec son sang, davantage avec des actes qu’avec des mots sans regard.
                Vous ne voyez pas de différence entre des policiers qui, en faisant respecter une loi qu’appliquent tous les états libres et "démocratiques", protègent cette liberté, et les rafles vers l’horreur définitive sans jugement et sans rémission ?
                Votre malheureux grand père, dans quelque paradis qu’il soit, doit rougir de vous et c’est lui qu’à présent vous insultez !
                Vous parlez de "crasse" et de "puanteur" lorsqu’on évoque déportation, extermination, négation d’humanité.
                Calmez votre odorat et ouvrez les yeux !
                La tyrannie et la barbarie sont souvent les fruits de tels emportements, de pareilles certitudes.
                De certaines tartufferies affleurent certaines lâchetés. Vos rappels à l’Histoire souffrent d’une totale ignorance et l’infamie transparait dans certaines comparaisons.
                Ecrire qu’ "Il n’y a d’échelle ni dans la cruauté ni dans la misère" est d’une confondante ineptie. Il y a de petites cruautés infantiles, de vilaines cruautés de voisinage et de monstrueuses cruautés historiques. En les confondants vous vous ridiculisez.
                Quant à la misère demandez à un petit africain affamé, le ventre ballonné s’il ne fait pas de différence avec l’abonné au resto du coeur(qui a également toute ma solidarité...)

                En confondant le destin du voyageur aventureux qui cherche de meilleures terres sans y avoir été invité, et le calvaire sans rémission des déportés arrachés à leur vie et à leur pays, c’est, une fois encore, votre malheureux grand père que vous insultez.


              • Onegus onegus 11 mars 2009 23:24

                Commentaire à lire sur la musique de "Jeux interdits" : petite larme garantie !
                Monsieur Red, méprisable goujat ! Demandez tout de suite pardon à votre grand-père !


              • Walden Walden 12 mars 2009 09:14
                Aux personnes qui considèrent comme anodins les centres de rétention administrative, je suggère d’aller faire un stage d’une seule journée dans l’un de ces univers concentrationnaires, aux conditions d’hygiène et de surpopulation indignes, auprès desquels les établissements pénitentiaires français, qui sont pourtant la honte de l’Europe en la matière, passeraient pour des infrastructures hôtelières.

                Dans ces bâtiments étriqués, peu ou pas entretenus, où règnent la promiscuité, la saleté, l’absence d’espace pour se mouvoir, les personnes sont retenues jusqu’à 45 jours sans possibilité de communication avec l’extérieur. Des personnes de tous âges, parfois des mères avec enfants. Les suicides se multiplient. Il s’agit bien de comparer des choses comparables : l’ignominie avec l’ignominie. Puisqu’il semble qu’il faille aux consciences endormies des références fortes pour se réveiller.
                 
                Les camps de rétention ne conduisent pas à la mort, dites-vous ? Disons pas systématiquement. Pourtant c’est bien la mort (exécution, assassinat) qui a accueilli dans leur pays des gens expulsés de chez nous. Or faut-il rappeler que les camps de concentration (instaurés des années avant les camps d’extermination, avec lesquels on pratique volontiers l’amalgame, là véritablement par ignorance), dans lesquels aboutissaient les individus raflés, n’avaient pas non plus pour finalité la mort, mais l’attente de décision administrative ?
                 
                Mettre dans la balance la dignité humaine avec des considérations économiques d’ordre purement spéculatif relève de la même logique politique qui avait cours sous le vichysme. « Le voyageur… s’il amène avec lui tout un peuple » : ben voyons ! C’est évident ça ! On voit d’ailleurs couramment des cohortes de populations courir l’exode d’un pays à l’autre, comme les Hébreux fuyant l’Egypte ! Non , en réalité, ces mesures d’expulsion sont tout aussi peu dissuasives pour les immigrants tentés individuellement par l’aventure, qui n’ont rien à perdre, que la peine capitale pour décourager le crime : absolument nulle. C’est de toutes autres considérations qui prévalent en réalité à leur instauration, elles sont d’ordre idéologique… et flattent un certain électorat.



              • Emile Red Emile Red 12 mars 2009 11:02

                Je vous remercie Walden d’avoir correctement perçu mon message, ce qui est loin d’être le cas de l’auteur qui tient à garder sa couette été comme hiver de peur qu’une horde barbare et sanguinaire vienne s’y réchauffer.

                Les problèmes que jamais n’évoquent les gardiens barbelés de la France sont de deux types, d’une part le retour qu’ils considèrent comme un voyage touristique, et d’autre part l’avenir de la planète qui jettera indubitablement des populations sur les routes.

                Pour le premier, la totale méconnaissance de la situation rend le langage bravache et distille quelques idées que ne réfuteraient pas la plupart des plus viles personnes du siècle passé.

                Pour le second, puisqu’il faut trier, séparer, comptabiliser, il serait aimable aux régulationnistes de donner les critères de choix, les quantités et expliquer quoi faire des autres.

                Mais bien sûr nous n’en sommes pas là, suivant 36/39, les réfugiés espagnols ont montré que vivre en camps de concentration était possible, alors allons-y, c’est la fète au village. 

                @ ferailleur

                L’histoire est une science qui varie d’un jour à l’autre, et chaque historien y voit son reflet, désolé de décevoir votre horizon, mais les réalités sont et rien de vos dires ne peuvent y changer.
                Affirmer me disait un vieux prof de fac c’est connaître, hors n’ayant gardé aucun troupeau et n"ayant partagé aucune miche avec vous, je vous trouve bien assuré à décrire mes bagages, douanier, sans doute, ou devin. 
                Quant à mon aïeul, vos croyance vous aveuglent, selon son bon plaisir et mon innébranlable athéisme, il n’est nulle part, son paradis est votre tête, alors bouche cousue, vos inconséquences vous font dire des bétises. 

                Aussi, lorsque vous rencontrerez une échelle, évitez de passer en dessous, paraît-il que certains les utiliseraient comme balance à savoir qui est plus miséreux, d’autres y compteraient les grains de riz par souci d’équité.


              • Jason Jason 11 mars 2009 14:06

                A force d’entendre des dérives, des dérapages, des écarts de langage, les publics s’habituent. Les médias, à force de courir la formule qui frappe appuyée sur des à peu près, fait reculer les limites de l’acceptable. Car, pour attirer l’attention et les audiences, tout est bon ou presque. C’est ce "presque" qu’il faut surveiller

                Comme disait l’humoriste quand il n’y a plus de bornes, tout est permis. Mais, qui a oublié de garder les bornes ? Nous assistons alors à des dérives qu’il faut impérativement stopper. Il y a des lois et il y a des moeurs, et ça ne semble pas suffisant. Craignons que de mauvaises moeurs accouchent de mauvaises lois.

                @ l’auteur,

                Buchenwald. de Buche, le hêtre, et Wald, la Forêt.


                • JONAS JONAS 11 mars 2009 14:51

                  @ TOUS :

                  Vous êtes presque tous là avec vos mandolines à nous jouer le refrain de l’humanisme pour l’étranger !

                  Mais surtout ! Qu’on ne touche pas à vos porte-monnaie ! C’est les autres qui doivent payer votre charité et vos bonnes consciences.  smiley

                  Ces salauds de " riches ", car aucuns d’eux n’ont travaillé pour devenir " riches ! ", c’est la mentalité française depuis Germinal !

                  Le travail, c’est l’esclavage, donc l’homme libre est celui qui ne travaille pas ou le moins possible ! Surtout lorsqu’il y a des cons pour travailler pour ces hommes libres et qu’ils sont assez cons pour se laisser piquer la moitié de leurs salaires pour ces fainéants hospitaliers, ou ceux qui considèrent que tant qu’il y aura des riches pour payer à leurs places, il n’est pas nécessaire de travailler et de donner… !

                  Ils trouvent sûrement qu’avec 5 millions de Rmistes et chômeurs, ce pays doit accueillir toutes les misères du monde, ce n’est pas suffisant peut-être ?  smiley

                  Il y a plus d’un milliard de gens qui n’ont pas de quoi se nourrir chaque jour sur cette planète, leur donner à chacun un 1 euro par jour pour manger, c’est peu… ! MAIS ! Cela représente 1 milliard par jour, 365 milliards par an ! ! !

                  Ils sont où les riches, qui vont pouvoir payer cette addition, et pas pour vous !  smiley

                  Ceux qui travaillent ? Leurs salaires entiers n’y suffiraient pas ! Considérant que chaque citoyen Français paye sa part, faites vos comptes, 1 milliard divisé par 60 millions, pour chaque jour de l’année…. !  smiley

                  Mais, c’est des poids chiches que vous avez en guise de cerveaux !  smiley

                   


                  • Redj Redj 11 mars 2009 17:06

                    Ola c’est un peu fouilli tout ça, ou est le rapport avec l’article ?


                  • Onegus onegus 11 mars 2009 23:28

                    Effectivement, plutôt confus et sans rapport avec l’article, sans doute les effets désastreux de la consanguinité...


                  • Bois-Guisbert 11 mars 2009 15:01

                    Il n’y a aucune compassion à éprouver pour de pseudo-malheureux qui, dans leurs pays, font partie des privilégiés parvenant à engager deux ou trois ans de pouvoir d’achat pour se payer le voyage et la rétribution de passeurs qui, pas plus que nous ne devons l’être, ne sont des philanthropes.


                    • Bois-Guisbert 12 mars 2009 09:09

                      tout le monde ne se déteste pas au point de detester l’humain.

                      L’humain, ça n’existe pas. C’est un concept fumeux et abstrait. Par ailleurs, il est évident que quand on prétend aimer tout le monde, c’est qu’on n’aime personne...

                      Comment pourrait-on aimer vraiment les siens, si on ne méprise pas superbement les autres ?


                    • foufouille foufouille 12 mars 2009 10:17

                      @ bois
                      en fait la plupart doivent rembourser le passeur
                      ils sont ensuite exploiter par certains riches bourgeois qui aiment les esclaves
                      pour les femmes on leur promet du travail et elles finisent putes
                      tout en haut du reseau il y a des ploutocrates et des millionnaires


                    • Annie 11 mars 2009 15:12

                      Pourquoi ne pas voir le film d’abord et en reparler ensuite ? On ne peut pas vraiment dire qu’il s’agisse d’un sujet très commercial.


                      • Emile Red Emile Red 11 mars 2009 16:16

                        Allez donc voir " La Vague ", quand le consensuel de l’humanisme ne fait plus recette, allez comprendre pourquoi vous tombez dans l’excés inverse....


                        • Lapa Lapa 11 mars 2009 16:17

                          le problème de ce genre de film pourrait venir de trois ordres :

                          d’abord la généralisation facile d’une histoire particulière et romancée. Combien de clandestins sont capables de traverser la manche à la nage ? Combien de clandestins vivent une idylle amoureuse impossible ? la problématique particulière de ce film n’est -t-elle pas trop amplifiée par le traitement ?

                          ensuite vient la propention du sentimentalisme et de l’émotion pour traiter d’un sujet bien plus complexe et étendu qu’une simple histoire de cinéma. Avec les sentiments, on pourrait nous faire gober n’importe quoi (rétablir la peine de mort ou autres conneries par ex...). La dictature des sentiments et de l’émotion en quelque sorte (relais de la télévision).

                          Enfin vient la morale façon distribution de bons points. Le clandestin, est forcément un mec bien (amoureux, en situation difficile, essaie de se surpasser...) un véritable héro. L’état français est évidemment le grand méchant, ce qui nous incite rapidement à prendre parti (on est humain quand même) pour être du côté du bon gentil plus que de celui de la loi. Enfin le gugusse de base apparaît lâche (en tout cas s’il n’aide pas) afin de nous renvoyer cette image de notre lâcheté et donc de faire culpabiliser nous autres, les nantis qui n’avons aucun problème. (salauds de français moyens !!)

                          bref ce sujet, par ce film, possède un biai d’approche aussi important que si on nous avait présenté le clandestin comme arnaqueur pick poket et violeur (ça existe autant que de clandestin amoureux capable de traverser la manche) et les courageuses forces de l’ordre qui essaient de faire respecter la loi pour que l’état de droit veuille encore dire quelque chose.

                          Tout ça c’est biaisé.

                          comme ça va dans le bon sens de faire culpabiliser le bourgeois ou le prolo français par des réalisateurs "engagés" (de gauche quoi) , les critiques sont excellentes. l’éternelle culpabilisation venant des fin fonds du christianisme et toujours très présente dans notre société...

                          Il n’en reste pas moins que c’est un roman utilisant les ficelles de l’émotion pour faire passer un message.

                          Après, on peut voir le film aussi pour un simple divertissement.


                          • Emile Red Emile Red 12 mars 2009 11:08

                            Enfin vous nous rassurez, depuis "le monopole du coeur" de Giscard, on était presque persuadé que la droite avait des trippes, au moins les choses sont remises au clair.


                          • Annie 11 mars 2009 16:24

                            Mon dieu,
                            Aurait-il fallu refuser de voir Potemkine parce qu’il raconte l’histoire d’une mutinerie, M le Maudit parce qu’il jette un regard complaisant sur un meurtrier, Fahrenheit 451 parce qu’il promeut la rebellion civile. Le cinéma est avant tout un art qui vous permet d’échapper à votre petit monde calfeutré. 
                            En apprendre un peu plus sur la réalité des immigrés qui essayent de traverser la manche sous une forme romancée me semble une très bonne idée. Il me semble ici que le problème est moins de condamner le parallèle qui a été établi entre la shoah et le sort des immigrés que de vouer aux gémonies un film qui ose humaniser la perception que nous pourrions avoir de ces derniers.

                             


                            • Eric 11 mars 2009 16:28

                              Les amalgames que vous dénoncez à juste titre deviennent vraiment pénibles. Quant à espérer que nos contemporains apprennent à doser leurs pensées et à éviter le simplisme....J’ai bien peur qu’on en soit encore loin.


                              • la_gata la_gata 11 mars 2009 17:34

                                Jamais nul ne fut inquiété pour cela, mis à part les passeurs, qui s’ enrichissent comme des négriers sur le dos de futurs esclaves, et qu’il faut bien dissuader par une loi.

                                tu vis dans la France par hazard ?? reinseigne - toi bien avant de sortir des affirmations pareilles .. je voudrais voir que va te repondre la dame qui avait rechargé il y a peu le portable d’un immigré et qui a finit devant le juge.


                                Chacun convient, sans être fort aux échecs, que l’ouverture des frontières européennes entraînerait un communautarisme ingérable, la fin de libertés gagnées ces dernières décenies de haute lutte, une pauvreté généralisée, d’insupportables tensions.


                                parle pour toi pas pour les autres .. la fin des libertés on la vit deja tous , chaque jour un petit peu plus , depuis les derniéres elections.. la pauvreté generalizé c’est le systéme capitaliste et les spéculateurs de tout poil que l’ont crée ainsi que les tensions.






                                • Julie Dep Dep 11 mars 2009 18:29

                                  Dans mon arrondissement (le 12e), chacun aide d’une façon ou d’une autre les clandestins, sans avoir à se cacher. La mairie y invite par une banderole à son fronton. L’Hôtel de Ville fait des appels sur panneaux lumineux. A chaque marché des quêtes ont lieu, ouvertement. J’ai des amis qui logent des sans-papiers au su de tous, depuis des années. La garde à vue évoquée a causé un scandale inouï. Jamais personne n’a fait ni ne fera de prison pour cela. Un peu de mesure.


                                • Bois-Guisbert 12 mars 2009 09:16

                                  Jamais personne n’a fait ni ne fera de prison pour cela.

                                  Faut voir, parce qu’en 40-41, les collabos pensaient tous cela. Quatre ans plus tard, il y en a beaucoup qui finissaient avec douze balles dans la peau, et d’autres au bagne.

                                  Toutes les roues tournent. Toujours...


                                • foufouille foufouille 12 mars 2009 10:24

                                  @ auteur
                                  on dirait une vraie bobo
                                  les premiers a avoir ete arrete etait coco.....
                                  et avant il y avait deja des camps, en 37-38 pour les etrangers puis on les a fait bosser.......... la suite on connait
                                  et tous les pays en ont eut des l’invention des barbeles


                                • foufouille foufouille 12 mars 2009 10:26

                                  et il y a peu, un vendeur de l’humanite est passe au tribunal pour distribution de "tract" (l’humanite !!)


                                • Traroth Traroth 11 mars 2009 17:52

                                  "Jamais nul ne fut inquiété pour cela" : C’est tellement clairement faux que je ne vais même pas développer. Google répondra plus efficacement que moi...


                                  • jakback jakback 11 mars 2009 17:59

                                    relation de causes a effets,
                                    http://fr.wikipedia.org/


                                    • Pie 3,14 11 mars 2009 19:00

                                      Avec un nom qui fleure bon la vieille France madame julie de Pardailhan s’en vient nous narrer sa dernière révolte venue des "poulaillers d’acajou des belles basses-cour à bijoux."

                                      Elle reprend à son compte la mauvaise foi de Besson qui, à force d’amalgames a voulu faire croire que le réalisateur avait placé shoah et clandestins dans le même panier.

                                      Le plus amusant est dans la conclusion de cet articulet qui dresse le portrait apocalyptique de ce que donnerait une politique moins dure envers les clandestins (la fin des libertés, la pauvreté généralisée, d’insurmontables tensions) et se termine par un appel à la modération ( apprenons à doser).

                                      Cette réaction caricaturale de bourgeoisie idiote donne une furieuse envie d’aller voir le film.


                                      • Julie Dep Dep 11 mars 2009 19:37

                                        Imbécile, croyez-vous qu’un nom issu de la petite noblesse du Sud-Ouest implique qu’on soit à l’abri des problèmes du tout-venant ? Qu’on soit "bourgeoise" ?Cachez-vous derrière celui d’un pape dont vous devez partager les idéaux, et pour ce qui est des amalgames... offrez-vous un miroir.


                                      • Pie 3,14 11 mars 2009 20:32

                                        Idiote, ce n’est pas votre nom qui fait de vous une caricature de bourgeoise réac mais votre prose, toujours approximative quant aux faits pour ne pas dire mensongère (vos amis qui logent des sans-papiers !!!) mais parfaitement ancrée dans la sociabilité bourgeoise.

                                        La conclusion de votre article est, à cet égard un modèle du genre de même vos efforts de rédaction dans la réponse à Red.J’ai aussi particulièrement goûté les "problèmes du tout-venant".

                                        Vous me conseillez un miroir, vous concernant la galerie des glaces n’y suffirait pas. Ne voyez-vous donc pas ce qu’il y a de proprement indécent , à venir faire son petit tour de piste sur le dos de gens dont vous ne savez rien pour débiter des lieux communs à faire bailler une sous-préfête ?


                                      • Julie Dep Dep 12 mars 2009 00:49

                                        Chère sous-préfète, je ne vous avais pas renoonue. Je vous avais prise pour un triste Pie qui n’a que son PC et son ulcère pour consoler sa solitude hivernale...


                                      • Traroth Traroth 12 mars 2009 10:47

                                        Quel réponse cinglante... et complètement à côté de la plaque ! A défaut d’argument, vous vous contentez de commenter un mot. Nul(le). smiley


                                      • Julie Dep Dep 16 mars 2009 19:45

                                        @traroth Ce mot, "sous-préfète", n’est pas anodin de la part de son auteur. Il révèle entre autres indices que la bourgoisie qu’il vomit, il la pue à plein nez, la bonne grosse bourgeoisie misogyne issue du XIXe, où l’on se délectait de ce genre d’image. La ressemblance m’a frappée : même aplomb, même prétention, même plaisir de médire et, je le parierais, même ton perché pour pérorer. Cela dit, vous avez raison, j’aurais dû m’abstenir.

                                        Eh oui, c’était un peu court comme riposte, je ne suis pas Cyrano, ni n’ai l’habitude d’être injuriée, contrainte de me justifier, pour voir au bout du compte mes justifications traitées de mensonges. C’est beaucoup d’un seul coup. Je rentrais tard, crevée, j’aurais mieux fait de remettre à répondre. On apprend avec les loups, d’accord, j’apprendrai si je m’incruste, mais, n’étant pas maso, il me faudra des sujets qui me tiennent très, très à cœur (en général, ceux-là provoquent trois réactions, d’ailleurs aimables).


                                      • JONAS JONAS 11 mars 2009 19:01

                                        Les collabos d’AGV ont encore frappé !

                                        J’ai osé répondre à Annie, qu’aller voir ce film, c’est donner du pognon à des gens qui s’enrichissent sur la pauvreté ! Je demandais également, s’ils reversaient à des organisations humanitaires les 90 % des bénéfices qu’ils allaient réaliser et qu’ils ne s’accorderaient qu’un montant du SMIG par mois, pour le temps du tournage.

                                        L’exemple doit venir d’en haut !

                                        Ben, pour Agoravox, c’est insupportable ! On CENSURE ! ! ! ! ? ? ? ?

                                        J’avais aussi mentionné que ce type de production, était de nature à encourager la désobéissance civique et propice à inspirer les candidats à l’immigration clandestine et à se moquer des lois Françaises, les habitants eux-mêmes ne les respectant pas.
                                        C’est sûrement de la discrimination, du racisme, du fascisme !  smiley

                                        AGORAVOX, le Site du journalisme libre pour la disparition de la France, sont siège social situé en Belgique, ce pays qui ressemble de plus en plus au Liban ; se permet de faire une propagande dans notre pays favorable à sa disparition, comme celle probable de la Belgique.

                                        Mais c’est de l’ingérence dans la législation Civile et Pénale de la France Messieurs, et le traité de Lisbonne ne permet pas à un pays de l’Europe des 27 de le faire.

                                        Censurer des propos qui ne tombent pas sous le coup de la législation européenne, c’est un abus de pouvoir caractérisé et si vous censurez le présent commentaire, j’en envoie une copie au Garde des Sceaux et secrétaire de Cabinet de la Présidence, qui jugera de l’opportunité de faire suivre.  smiley

                                        Cordialement à Tous.

                                         


                                        • mcm 12 mars 2009 09:26

                                          Beaucoup de mes commentaires ont été supprimés pour une cause purement idéologique.

                                          Si d’ailleurs nous pouvions faire quelque chose contre cette censure illégale, je suis prêt à joindre mes efforts à ceux des plaignants.


                                        • foufouille foufouille 12 mars 2009 10:30

                                          @ jonas
                                          oui ca enrichit les millionnaires et leur donne bonne conscience
                                          comme pour les visites de tentes.......
                                          ca fait longtemps que je vais plus au cine ........
                                          et les assos caritatives sont un gros bizness


                                        • Traroth Traroth 12 mars 2009 10:49

                                          Agoravox n’est pas un pays.


                                        • Pie 3,14 11 mars 2009 21:10

                                          A Saint Just
                                           
                                          Ne vous fatiguez pas avec Jonas, il a perdu le contact avec sa base depuis déjà longtemps et personne n’a encore réussi à le récupérer.

                                          Pour le reste je suis d’accord avec vous, cet article est une bouse.


                                        • JONAS JONAS 11 mars 2009 23:46

                                          @ Saint Just :

                                          Mon cher Monsieur, être hermétique ne signifie pas contenir !

                                          Votre jugement ne repose que sur votre opinion personnelle et ne saurait en conséquence et en absence de démonstration, être une référence.  smiley

                                          Vous n’êtes malheureusement qu’un prédateur parmi une multitude, qui hypocritement et imbus de sa personne, prétend être un humaniste et avec quatre lignes se donne bonne conscience.  smiley

                                          J’étais Pompier et avec mes camarades, c’est notre vie que nous avons souvent mise en jeu, pour sauver des personnes sans distinction de couleurs, ni de religion.  smiley

                                          Dans ces conditions, sachez que je n’ai de leçon à recevoir de personne, votre pseudo dévoilant l’estime que vous avez de vous-même, ne saurez avoir d’équivalents.

                                          C’est mon absence d’intelligence qui me fait m’incliner devant le génie que vous représentez et que poliment je salue bien.  smiley  smiley  smiley


                                        • Traroth Traroth 12 mars 2009 10:53

                                          @Jonas : le fait que vous ayez été pompier ne vous autorise pas à tenir n’importe quel propos. Qu’est-ce que ça vient faire ici, d’ailleurs ? Vos propos sont haineux, et stupides qui plus est. Pendant que vous haïssez consciencieusement plus pauvre que vous, ceux qui vont ont enseigné cette haine se tirent en douce avec la caisse. Comme disait Senghor, un raciste est quelqu’un qui se trompe de colère. Vous feriez bien de méditer ses mots !


                                        • JONAS JONAS 11 mars 2009 23:58

                                          @ Pie 3,14 :

                                          Le jour ou vous réussirez à calculer la surface ou la circonférence d’un cercle avec " Justesse votre ami … ! " les mathématiciens auront réalisé la quadrature du cercle.

                                          Si vous étiez des dindes tous les deux, vous voteriez pour la noël.  smiley  smiley  smiley

                                          Bonne nuit.


                                          • Julie Dep Dep 12 mars 2009 00:43

                                            Chère sous-préfète, je ne vous avais pas reconnue. Je vous prenais pour un triste Pie qui n’a que son PC et son ulcère pour consoler sa solitude hivernale...


                                            • Julie Dep Dep 12 mars 2009 00:54

                                              Saint Just de Navet, pourquoi les Français ne peuvent-ils débattre du moindre sujet sans s’étriper comme des porcs ?


                                              • Emile Red Emile Red 12 mars 2009 11:55

                                                En parlant de navet, et vous y connaissez un rayon puisqu’il se pare souvent de votre nom, est-ce accidentel ou avez vous enfin trouvé cette nature de navet qui illustre votre article ?

                                                Je voulais d’ailleurs vous poser une question, hors le fait que votre noblesse fut acquise par la finance, comment pouvez vous tenir de tels propos alors qu’à l"évidence vos ancètre non seulement vécurent humanistes, mais encore, le plus clair de leur temps, en des terres étrangères.
                                                Reniez vous l’ascendance qui fait d’un chat un autre chat, et dès lors, considérez vous différents Ali de Calais et Pardhaillan de Chypre ?


                                              • Bois-Guisbert 12 mars 2009 09:40

                                                j’adore l’idee de nager seul en pleine mer et rien que pour ca je voudrais voir ce film. Mais je n’irai pas le voir, mis a part le fait que c’est un film francâis

                                                On pourrait même pousser jusqu’à franchouillard. Les Ricains, eux, ils en auraient mis quinze mille, des nageurs, à la baille, d’un coup... Une marée de têtes de tiers mondiques à l’assaut du Rosbifland.. smiley


                                              • foufouille foufouille 12 mars 2009 10:35

                                                le but du clandestin est quand de gagner le plus de fric........
                                                il s’en fout de la retraite
                                                pour 100 ou 200 de difference certains francais font bien pareil
                                                en bulgarie tu as une maison pour 10 000€
                                                en france, il faut compter 50 000 pour une ruine


                                              • docdory docdory 12 mars 2009 11:06

                                                 @ Dep

                                                Au fond , le problème est le suivant :
                                                Sur 6,7 milliards d’êtres humains vivant sur Terre , deux milliards vivent dans des dictatures absolues dans lesquelles n’existent aucune espèce de droits de l’homme tels qu’on les connaît en France ( exemple : Arabie Saoudite , Corée du Nord , Iran etc... ) . Deux milliards d’autres vivent dans des pays dans lesquels les libertés , sans être absentes , sont sérieusement restreintes . En théorie , deux milliards de personnes sur Terre seraient fondées à demander l’asile politique à la France ! Si la France respectait strictement le droit d’asile , elle se retrouverait peuplée de deux milliards d’habitants , soit une densité de population ridiculement élevée de 3636 habitants au km2 !!!
                                                Par conséquent , les considérations humanitaires s’opposent à la raison d’Etat , qui constate que la France, à peu près dépourvue de ressources naturelles, si elle dépassait les 120 à 150 habitants au km2 deviendrait invivable ou ingérable . Les bons sentiments ne font pas de la bonne politique , hélas !


                                                • foufouille foufouille 12 mars 2009 11:20

                                                  @ doc
                                                  la france respectent uniquement le droit des riches
                                                  ils ont juste gober la propagande
                                                  dans une emission de delarue, un iranien venu vivre en france a ete choque de voir des sdf car il croyait qu’on etait tous "riches"
                                                  j’ai eut un prof de compta d’origine africaine qui croyait que tout le monde avait la tele couleur, eau chaude, etc en 89
                                                  lui non plus il avait jamais vu de sdf


                                                • Emile Red Emile Red 12 mars 2009 12:12

                                                  ’ Les bons sentiments ne font pas de la bonne politique , hélas ! ’

                                                  Il est bon de noter que les mathématiques non plus.
                                                  Quelle est cette étrange idée que la terre entière aurait tant d’admiration pour la France qu’elle s’y donnerait rendez-vous au Fouquet’s ?
                                                  L’immigration est stable depuis 30 ans en France et même plutôt déclinante, alors on demande où sont les hordes d’opprimés qui frappent à nos portes.

                                                  Quelle est cette idée que parcequ’un pays manquerait de liberté la population entière choisirait la fuite, que je ne sache, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Portugal, l’Espagne, le Zimbabwe ou la Chine ne sont pas vidés de leur force vive, et pourtant selon vous il y aurait raison.

                                                  Quand allez vous comprendre que les population ne fuit qu’en dernier ressort et certainement pas de gaieté de coeur, et que pour beaucoup l’alternative est aux limites de leur pays les laissant prompts à revenir chez eux, rares sont ceux qui font table rase des origines et partent définitivement et parmi ceux-là combien optent pour la France alors que tant d’univers bien plus accueillants s’ouvrent à eux ?

                                                  L’immigration massive est aujourd’hui le fantasme entretenu de la peur, aucun esprit sérieux ne peut se ranger au côté d’une telle ineptie.


                                                • Annie 12 mars 2009 11:32

                                                  J’ai un peu de mal à comprendre. Il me semblait que le sujet de l’article portait sur le refus de voir un film parce qu’il adoptait une position contraire à celle de l’auteure. Mais en fait il est simplement question de ressasser les mêmes arguments, aussi intéressants soient-ils, pour ou contre l’immigration. Etait-il nécessaire de démolir un film pour cela ?


                                                  • Jon deuf 12 mars 2009 11:38

                                                    Décidément, quelle intolérance dans cet article et quelle mauvaise vision de l’humanisme à titre individuel !

                                                    Il est bien clair que le réalisateur a fait une comparaison objective, elle, qui ne fait que constater que des poursuites sont engagées contre de simples particuliers qui viennent en aide à des populations réduites à vivre dans le plus grand dénuement et qui plus est, sont pourchassées.
                                                    Je ne m’étendrai pas sur les raisons de leur présence à Calais.

                                                    Cependant, comme d’habitude, il apparait que certains ayant-droits de la Shoah (peut-être l’auteur de cet article mesquin), ne semblent pas partager la misère des autres, comme si eux-seuls étaient "propriétaires" et prescripteurs de ce qui doit être considéré comme une persécution ultime et jamais atteinte par d’autres.

                                                    Quel égoïsme ! Mais pourtant chaque jour le mot antisémite est utilisé à mauvais escient par ceux qui se disent parler pour toute (oui, oui !) la communauté isréalite, pour toute critique de la politique isrëlienne, ou de certains faits divers.

                                                    Cela suffit, les méthodes odieuses utilisées par les nazis, bien que la finalité ne soit pas la même se répêtent envers de simples citoyens qui possédent encore un peu d’humanité et pour qui les droits de l’homme veulent encore dire quelque chose, eux qui sont tout le contraire d’exploiteurs comme le sont les passeurs.
                                                    C’est une réalité, et la comparaison des méthodes est parfaitement justifiée.

                                                    Pour finir avec un autre parallèle bien connu des politiques : "vous n’avez pas le monopole du coeur", je dirais vous n’avez pas le monopole de la persécution ! Hélas !


                                                    • ferrailleur 12 mars 2009 13:55

                                                      A comparer l’incomparable on s’expose au mieux au ridicule au pire à l’infamie. Vos véhémences s’auto-disqualifient et votre humanisme de pacotille emprunte au plus télévisuellement correct des bonnes âmes des bobos quartiers. L’auteur cite la shoa mais aussi le goulag. On pourrait également, pourquoi pas, évoquer Pol Pot ou le Rwanda c’eut été tout aussi raisonnable.

                                                      Peut-on mettre en parallèle tant d’infinies souffrances, des dizaines de millions de morts ou le risque vital d’aider un enfant juif pendant l’occupation et l’amende hypothétique qu’encourt celui qui enfreint une loi démocratiquement votée ?

                                                      Relisez l’article… il ne s’en prend pas à la dénonciation de certaines souffrances, mais à l’odieuse confrontation entre l’extermination, dans l’ombre, de tel ou tel peuple et des opérations de police tout à fait légales et sous l’œil infatigable des caméras.

                                                      Infâme ? non, grotesque tout simplement.


                                                    • foufouille foufouille 12 mars 2009 14:28

                                                      @ ferrailleur
                                                      le parrallele est bon car ca commence comme ca
                                                      viens pas te plaidre quand ils viendront te chercher
                                                      ni quand tu portera une "etoile" de couleur


                                                    • ferrailleur 12 mars 2009 14:56

                                                      oh non ca ne commence jamais comme çà ! auriez un exemple probant ?
                                                      Je n’ai pas eu vent, récemment en France, de mouvements insurrectionnels ayant pris le pouvoir, de ’nuit de cristal’, d’interdiction d’association réclamant les régularisation, de censure objective, de tout ce qui fait les signes avant coureurs de telle ou telle dictature.
                                                      Les abus de pouvoir, judiciaires et policiers existent à n’en pas douter. Mais 1- cela n’a rien de commun avec les massacres historiques que vous évoquez, ni même leurs signes avant coureurs, 2- l’état d’intensive communication dans lequel nous sommes interdit toute oblitération de leur dénonciation.
                                                      Alors un peu de calme, et moins d’hystérie dans vos contradictions... (cela ne s’applique pas à vous mais au jon d’oeuf et autres emile red...)

                                                      PS : désolé pour la floppée de caractères parasites mais à priori le logiciel ne gère pas le copier/coller depuis word...


                                                    • foufouille foufouille 12 mars 2009 16:16

                                                      @ ferailleur
                                                      si revoit l’histoire des camps sur wiki
                                                      les "anarcho autonomes", sectes minoritaires, manipulation du chomage, asso non agree harcele, fichage des manifestant et des sdf, justice a boite de vitesses, presse aux ordres du pouvoir, tentative de controle d’internet, essai de loi qui permettent au maire de te foutre a l’asile, etc
                                                      on est dans la direction d’une pre-gueurre ou d’une dictature


                                                    • JONAS JONAS 12 mars 2009 14:31

                                                      @ TOUS :

                                                      Je ne saurais nier la barbarie de mes ou de nos ancêtres blancs.

                                                      Cependant, notre civilisation malgré ses exactions ou ses crimes, a été capable grâce à celles qui l’ont précédé et en synthétisant leurs fruits, d’élever l’homme à un sommet des connaissances.
                                                      Depuis le début du siècle dernier, nous ne sommes plus les leaders des découvertes scientifiques, tous les pays du monde, toutes les races sans restriction, participes au progrès de l’humanité, c’est certain.
                                                      Si nous étions des monstres, nous aurions jalousement gardé pour nous seuls, nos savoirs et nos technologies, ce n’est pas le cas.

                                                      Nous n’aurions pas fait bénéficier tous les pays du quart et tiers-monde de nos découvertes médicales et la démographie n’aurait pas atteint le niveau record actuel, pour le meilleur et peut-être le pire.
                                                      L’humanisme est une belle chose, à condition que ceux qui la pratiquent ne se prennent pas pour des " dieux " en étant en réalité que des apprentis sorciers.
                                                      Les maîtres ou ceux qui se considèrent comme tels, n’ont vu que le but à atteindre et surtout les profits possibles, au mépris des conséquences.

                                                      Nourrir et soigner des populations partiellement, sans apporter l’éducation, nous a conduits à la situation actuelle et les exemples des DOM TOM nous confrontent à une amère réalité, le côté prédateur des hommes, qui les fait exiger de nous toujours d’avantage, sur le principe de l’égalité et des Droits de l’homme.
                                                      Les moyens de communications et les informations, font que ces exigences sont immédiates et nous n’avons pas les moyens d’y faire face.

                                                      Devant cette masse humaine, ils ne nous restent que 2 solutions, laisser se détériorer la situation jusqu’à la rupture ou résister. La première conduira inéluctablement au partage de la pauvreté, l’actuelle dans les pays Occidentaux étant qu’une plaisanterie en rapport de la réelle à venir, soit un revenu mensuel par famille d’une centaine d’euros et cette évaluation est encore optimiste.

                                                      Je ne pense pas que les blancs et même d’autres populations de couleurs qui disposent d’un confort de vie proche du nôtre acceptent ce partage.
                                                      Pour ce qui est de résister (une vue de l’esprit), c’est inconcevable, nous deviendrions et serions jugés pire que les nazis !
                                                      La résignation et les modifications climatiques en cours, sans compter les affrontements prévisibles, vont nous renvoyer à l’âge des cavernes ou pour le moins au Moyen Âge.

                                                      Voilà ce que je pense.

                                                      Bien à vous Tous.

                                                       


                                                      • foufouille foufouille 12 mars 2009 16:17

                                                        nourrir et soigner ?
                                                        dis plutot voler et servir de cobayes


                                                      • Annie 12 mars 2009 16:21

                                                        Les signes avant-coureurs ont été reconnus à postériori. Dans ce cas, comment savoir en quoi consiste un signe avant-coureur ?


                                                        • foufouille foufouille 12 mars 2009 17:05

                                                          @ annie
                                                          les memes que ceux de 14-18 et 39-45
                                                          sauf que les juifs ne pourrait etre concernes


                                                        • JONAS JONAS 12 mars 2009 17:19

                                                          @ Annie :

                                                          Les signes avant coureurs sont multiples, un des premiers, l’incapacité à nos " élites " de maîtriser la situation, aussi bien dans le domaine de la croissance, que de la pollution qui sont intimement liés.

                                                          L’échec patent de la démocratie, qui fait que la masse par le biais du nombre, voudrait gouverner directement, je dirai même dictatorialement !

                                                          Que veut la masse, toujours davantage de bien-être et de liberté par l’argent.

                                                          Pour parvenir à ses fins, elle stigmatise les " riches ", ce faisant, elle espère augmenter son niveau de vie ou pouvoir d’achat.

                                                          C’est un leurre, sans cette extrême minorité de riches, un grand nombre d’entreprises fermeraient leurs portes mettant ainsi des centaines de milliers de personnes au chômage. D’autre part, elle découragerait l’esprit d’entreprise, qui prendrait de telles responsabilités pour gagner un SMIG ?

                                                          Pire encore ! Les humanistes, qui croient qu’en dépouillant tous les riches, on pourrait sauver tous les pauvres.… ! Idée simpliste et primaire, lorsque l’on sait qu’il y a plus d’un milliard de personnes qui n’ont pas de quoi se nourrir chaque jour.

                                                          Leur donner un euro par jour et par personnes, pour seulement manger ! Il faudrait pour cela, débourser 1 milliard d’euros par jour et 365 milliards par an !
                                                          Si vous ajoutez à la nourriture, des soins de santé, d’enseignements et de logements, nous atteignons rapidement des millions d’euros.

                                                          Nier les réalités ne permet pas de trouver des solutions (s’il y en a).

                                                          Les moyens de transports, les informations font aujourd’hui très rapidement le tour du monde, un pauvre vivant parmi d’autres pauvres sans contact extérieur ne connaît pas réellement sont état de pauvreté, mais, qu’il voit notre confort de vie il en prend vite conscience de son état d’indigence.

                                                          Comme être pauvre n’est pas synonyme de bêtise, les plus intelligents risqueront leurs vies pour venir chez nous et goûter aux plaisirs du monde civilisé.
                                                          Inéluctablement, nous seront submerger par cette masse humaine, qui revendique à juste titre, des droits que nous avons inventé. L’égalité, la liberté et la solidarité, qui se résument dans : Les Droits de l’Homme.

                                                          Vous avez besoin d’autres signes ?

                                                          Amicalement à vous.

                                                           


                                                        • foufouille foufouille 12 mars 2009 19:25

                                                          @ jonas
                                                          tu inverse les choses
                                                          l’etranger on peut pas connaitre on y vit pas
                                                          nos elites sont complices depuis 1729
                                                          APL, alloc familliales, rmi, aah, impot qui commence a 5500€, etc
                                                          tout ca pour eviter d’augmenter les salaires du smicard


                                                        • maharadh maharadh 12 mars 2009 16:56

                                                          Les Nazis avaient pris l’habitude de ne pas laisser de traces écrites derrière eux ce qui explique la difficulté de donner des chiffres précis par les historiens.
                                                          Depuis la Seconde Guerre mondiale, on discute des termes les plus justes pour désigner l’extermination des juifs d’Europe par les nazis.

                                                          - Génocide :
                                                          Ce mot est entré dans le droit international en 1945 pour désigner « des actes commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel » (article II de la Convention des Nations Unies du 9 décembre 1948). Il s’applique à l’extermination des juifs d’Europe mais aussi des Arméniens, des Cambodgiens et des Tutsis. Le mot a été forgé à partir du grec genos, race, avec le suffixe latin -cide désignant le meurtre.

                                                          - Solution finale :
                                                          Cet euphémisme, traduction de l’allemand « Endlösung », a été inventé par les nazis et ne saurait être employé que dans le cadre d’une étude historique.

                                                          - Hourban :
                                                          Le terme « Hourban » (ruine en hébreu) est un mot théologique employé pour la destruction du premier et du second Temple.

                                                          - Holocauste :
                                                          Le terme « Holocauste » se réfère à un sacrifice religieux par le feu dans la religion judaïque.

                                                          - Shoah :
                                                          Le terme biblique « Shoah » désigne une destruction de type naturel ou fatal. Il figure dans la plupart des communications israéliennes.

                                                          Les guerres coloniales ont été justifiées en invoquant le darwinisme social, excroissance monstrueuse de la théorie de la sélection naturelle de Charles Darwin, et la vocation des « races supérieures » à dominer les autres. Le succès de ce genre de théorie a été rendu possible par la sécularisation des sociétés européennes et l’affaiblissement de la morale chrétienne, avec pour conséquences le rejet de la compassion en politique et la désacralisation de l’être humain.

                                                          Depuis une vingtaine d’années, les médias français assurent une publicité démesurée à un groupe restreint d’intellectuels et à leurs œuvres, malgré la médiocrité scientifique de leurs publications. Ainsi Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, Michel Wieviorka, ou encore Alain Touraine ont pu imposer une « pensée unique », malgré les protestations d’une myriade d’universitaires critiques évoluant dans le sillage de Pierre Bourdieu. Ces « nouveaux intellectuels » se cooptent au sein de clubs fermés comme la Fondation Saint-Simon. Leur fonction principale est de stériliser la réflexion pour prescrire des opinions. Ils assurent la promotion de leurs idées prêtes à penser en esquivant les débats contradictoires et en ne manquant jamais une occasion de se donner la réplique, voire de s’encenser mutuellement.

                                                          L’extermination des juifs et la spoliation de leurs biens, la collaboration avec les nazis et l’échec des politiques de dénazification sont des thèmes particulièrement mal traités par les nouveaux historiens, qui travaillent sous l’influence soit de l’État, peu disposé à reconnaître la participation française à un génocide, soit d’entreprises souhaitant dissimuler des faits de collaboration.

                                                          Nombre d’historiens n’ ont pas accepté de se fonder sur des archives incomplètes, le Vatican leur ayant interdit la consultation d’une partie de son fonds. Dans des circonstances comparables, comme on l’a vu avec la Commission internationale chargée par le Saint-Siège d’examiner les relations entre le Vatican et le IIIe Reich, des historiens plus scrupuleux ont préféré refuser de cautionner une pseudo-recherche.

                                                          Les historiens ne sont pas évidemment les seuls à subir cette influence. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, selon Noam Chomsky, la vie intellectuelle française est anesthésiée par le refus de la France de revenir sur son expérience collaborationniste. On pourrait y ajouter la fascination exercée par les États-Unis sur les intellectuels français au terme d’une série d’opérations de propagande intellectuelle. La manière dont les deux plus grandes figures intellectuelles françaises de la fin du XXe siècle, Michel Foucault et Pierre Bourdieu, ont pu rayonner dans le monde entier tout en étant marginalisées - au moins médiatiquement - en France, est un exemple frappant de cette anémie du champ intellectuel français. Le livre d’Annie Lacroix-Riz fait enfin ressortir cette tendance singulière de manipulation de la science par le pouvoir politique ou les grandes entreprises, pour défendre leurs intérêts, tendance que l’on retrouve dans toute une série de domaines tels que le réchauffement climatique, les ressources énergétiques ou la sécurité alimentaire]. Les remèdes que propose Annie Lacroix-Riz sont simples : premièrement, permettre le libre accès de tous aux sources archivées ; deuxièmement, garantir l’indépendance du traitement des données. Pour cela, le financement de la recherche, surtout en sciences sociales, ne peut pas être laissé aux seules entreprises privées.

                                                          Source : historiographie.


                                                          • JONAS JONAS 12 mars 2009 17:17

                                                            @ Annie :

                                                            Les signes avant coureurs sont multiples, un des premiers, l’incapacité à nos " élites " de maîtriser la situation, aussi bien dans le domaine de la croissance, que de la pollution qui sont intimement liés.

                                                            L’échec patent de la démocratie, qui fait que la masse par le biais du nombre, voudrait gouverner directement, je dirai même dictatorialement !

                                                            Que veut la masse, toujours davantage de bien-être et de liberté par l’argent.

                                                            Pour parvenir à ses fins, elle stigmatise les " riches ", ce faisant, elle espère augmenter son niveau de vie ou pouvoir d’achat.

                                                            C’est un leurre, sans cette extrême minorité de riches, un grand nombre d’entreprises fermeraient leurs portes mettant ainsi des centaines de milliers de personnes au chômage. D’autre part, elle découragerait l’esprit d’entreprise, qui prendrait de telles responsabilités pour gagner un SMIG ?

                                                            Pire encore ! Les humanistes, qui croient qu’en dépouillant tous les riches, on pourrait sauver tous les pauvres.… ! Idée simpliste et primaire, lorsque l’on sait qu’il y a plus d’un milliard de personnes qui n’ont pas de quoi se nourrir chaque jour.

                                                            Leur donner un euro par jour et par personnes, pour seulement manger ! Il faudrait pour cela, débourser 1 milliard d’euros par jour et 365 milliards par an !

                                                            Si vous ajoutez à la nourriture, des soins de santé, d’enseignements et de logements, nous atteignons rapidement des millions d’euros.

                                                            Nier les réalités ne permet pas de trouver des solutions (s’il y en a).

                                                            Les moyens de transports, les informations font aujourd’hui très rapidement le tour du monde, un pauvre vivant parmi d’autres pauvres sans contact extérieur ne connaît pas réellement sont état de pauvreté, mais, qu’il voit notre confort de vie il en prend vite conscience de son état d’indigence.

                                                            Comme être pauvre n’est pas synonyme de bêtise, les plus intelligents risqueront leurs vies pour venir chez nous et goûter aux plaisirs du monde civilisé.

                                                            Inéluctablement, nous seront submerger par cette masse humaine, qui revendique à juste titre, des droits que nous avons inventé. L’égalité, la liberté et la solidarité, qui se résument dans : Les Droits de l’Homme.

                                                            Vous avez besoin d’autres signes ?  smiley

                                                            Amicalement à vous.

                                                             


                                                            • JONAS JONAS 12 mars 2009 17:24

                                                              Excuses : Lire des milliers de milliards d’euros. Merci.


                                                            • foufouille foufouille 12 mars 2009 19:27

                                                              @ jonas
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                                                              tu me donne 50000, je me casse en bulgarie


                                                            • JONAS JONAS 12 mars 2009 23:31

                                                              @ Maharadh :

                                                              " Le succès de ce genre de théorie a été rendu possible par la sécularisation des sociétés européennes et l’affaiblissement de la morale chrétienne, avec pour conséquences le rejet de la compassion en politique et la désacralisation de l’être humain ". 
                                                              Je suis partiellement d’accord sur votre commentaire, sauf sur la phrase ci-dessus !

                                                              Jamais l’homme n’a été autant sacralisé (par lui-même).

                                                              Les Droits de l’Homme, invention typiquement humaine, qui font de tous les hommes sans exceptions, des " dieux " en paroles, mais plus que rarement en actes. 

                                                              Vous parlez de : "l’affaiblissement de la morale chrétienne, avec pour conséquences le rejet de la compassion en politique.
                                                               "Lorsque vous parlez de morale Chrétienne, vous exprimez le pouvoir d’un vers TOUS ! 

                                                              Pouvoir unique d’un Dieu unique vers la masse. Cet enseignement, faisant de Dieu un gendarme universel, qui voit tout, qui entend tout, qui sait tout.
                                                              Cette crainte et les châtiments qui peuvent en découler, mettez la société dans l’impossibilité de dire : " PAS VU ! PAS PRIS ! ".

                                                              Les démocraties ou républiques représentent, le pouvoir de tous vers un ou quelques- uns. La laïcité issue de ces systèmes, associé à la théorie de Darwin (qui n’est en réalité qu’un constat sans fondements), à permis de nier ou de tuer Dieu, objectif premier.

                                                              En supprimant le cerveau, le corps pouvait donner libre cours à toutes ses pulsions, c’est bien ce qu’il se passe aujourd’hui, je dirai même depuis la Révolution Française, les Rois symbolisaient le pouvoir d’un vers tous.
                                                              En 1968, cette notion de libre arbitre du corps, s’est transformée en : " Il est interdit d’interdire ".

                                                              La différence entre l’homme et l’animal, était pour l’homme la maîtrise de ses instincts et pulsions, l’animal leur laissant libre cours, nous le rejoignons lentement, mais, sûrement.

                                                              La société actuelle au regard de ces arguments qui sont des faits, n’est plus maîtrisable et notre déclin est en cours et irrémédiable.

                                                              Bien à vous.

                                                               

                                                               

                                                               

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Julie Dep

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