Tenez je vous mets ici un texte intéressant avec le comparatif des émissions de CO2 par type d’énergie, des grammes de CO2 par kWh produit...
Mais il y a un sujet que j’ai eu l’occasion d’aborder il y a quelques années, c’est celui du "petit hydraulique".
Le but était d’installer une mini-centrale sur un fleuve côtier corse : le Golo près de Bastia. La Corse manque d’électricité c’est bien connu. Et bien la petite retenue n’a jamais pu être installée :
- le site géographique "apte" représente toujours une anomalie par rapport au reste du courant, c’est donc un lieu plutôt touristique. Le syndicat d’initiative du coin m’est tombé dessus.
- le propriétaire du terrain pensait que l’on allait gagner des sommes fabuleuses et le prix qu’il en demandait était on ne peut plus fabuleux. Même en faisant rentrer ce montant comme participation dans la société d’exploitation de ce petit hydraulique.
- les voies d’accès également un problème, prix fabuleux pour de la caillasse.
- le déversoir de crue centenaire. Du terrain en sus à acheter.
- petite rivière à truite ; ce qui est bien souvent le cas des petites rivières de montagne, les pêcheurs me sont tombés dessus à bras raccourci.
- le dossier administratif à monter équivalent à celui qu’il a fallu monter pour Serre-Ponçon.
- le Préfet ne s’intéressait pas à une si petite puissance installée, donc aucun support de sa part.
Ce sont des problèmes génériques qui se trouveront sur chaque site à installer.
Alors la théorie est une chose, mais la pratique en est une autre.
Question à l’auteur : Comment faites-vous pour pratiquement inciter / faire accepter le "petit hydraulique" aux propriétaires, aux voisins, au syndicat d’initiative, aux pêcheurs ? Sans les envoyer dans un camp de rééducation pour qu’ils comprennent leur intérêt ?
D’autant que les centrales nucléaires sont bien acceptées par les locaux. J’habite (par hasard) à l’ombre des aéros d’une centrale. On connaît les gens qui y travaillent. Il n’y a que les gens de la ville lointaine qui se posent des questions à n’en plus finir, pour rien.. Il y a déjà eu une fusion de combustible dans la centrale en 1977, aucune retombée extérieure. Quant au transport des combustibles irradiés, je vous mets ici une petite vidéo., et si je vous pose la question de savoir quel serait l’accident le plus redouté par le responsable de ce genre de transport, ça m’étonnerait que vous donniez la bonne réponse..
Vous nous ressassez le fait que des actinides mineurs dans les déchets ont des durées de vie très longue. A la différence de produits chimiques qui eux sont éternels et bien heureusement ces éléments ont une durée de vie, mais le plomb, le cadmium, le mercure, quels sont leurs durées de vie. D’autant que plus la durée de vie est longue moins ils sont radioactifs, alors que par exemple les radioisotope médicaux à durée de vie courte sont eux très radio-actifs, il y a tout de même la notion d’énenergie relâchée sur une période de temps qui entre en compte.
Il y a en ce moment à Mulhouse l’affaire de l’explosion au gaz d’une habitation par la faute grave, connue de GDF. 19 morts !! Y a-t-il des manifs contre l’utilisation du gaz ?
Il y aurait eu 19 morts dans un accidents sur une centrale (lieu de travail et pas domicile, déjà une différence) qu’est-ce que l’on n’entendrait pas ! Mais il y a les dangers réels et les dangers virtuels.
Et certains semblent avoir des oeillères ; qui parle encore de la plus grande catastrophe nucléaire qui s’est produite en France depuis l’origine de l’énergie nucléaire c’est à dire à l’hôpital d’Epinal !!!
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